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Non ne dites rien. Évidemment, vous avez le souffle coupé. Inutile de dire que le jeune homme est un véritable miracle de la nature que l’on peut bel et bien considérer comme un demi-Dieu –quoi j’exagère ? x)- Il possède une véritable gueule d’Ange. Ses yeux couleurs bleus océan intenses sont carrément irrésistibles et contrastent merveilleusement avec le teint mat et doré de sa peau bronzé. Ses dents parfaitement blanches se dévoilent lorsqu’un sourire absolument sexy à vous en évanouir se dessine au coin de ses lèvres. Les traits de son visage sont fins et carrés et il est toujours rasé de près. Ses cheveux châtain clairs sont des fois coiffés avec un peu de gel ou le plus souvent en bataille, laissant aucune mèche de cheveux tomber sur son visage, Mark préfère garder les cheveux courts et laisse ses premiers cheveux grisâtres apparaître, accentuant son côté sexy. Et si vous avez la force de quitter son visage aussi parfait que sa personne, vos yeux se poseront sur plus d’1.85.mètre de bonheur : un torse musclé et carrément alléchant, de même que son dos puissant, et ses bras qui ne vous font penser qu’à une seule chose : qu’il vous serre contre lui, paradoxalement une aura froide se dégage naturellement de son apparence physique et tient en respect tout ceux qui aurait envie de s’en prendre à lui.

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Il n’est pas étonnant, une fois que l’on connaît l’histoire et le passé tumultueux du jeune homme, de s’apercevoir que son caractère est dût à celui-ci. Néanmoins la plupart des gens ne jugent que sur les apparences, et en surface le caractère de Sloan’ pourrait être jugé en un seul adjectif : Crétin. Lancer à tout va des petites phrases assassines sans aucune autre utilité que de rabaisser celui qui se trouve à côté de lui semble être l’une des occupations préférées de notre beau blond qui adore montrer sa supériorité masculine car oui notre homme est un horrible vantard, d’un naturel arrogant Mark est pourvu d’un ego démesuré et ne cesse de se magnifier aux yeux des autres –mais ce côté qui peut paraître agaçant fait aussi partit de son charme-, pendant des années personne n’a pris le temps de le regarder, et encore moins de l’écouter, et c’est pour cela qu’aujourd’hui il aime tant être au centre de l’attention, qu’on le complimente est ce qu’il préfère et être conscient que les filles se retournent sur son passage pour mieux admirer sa carrure est un vrai bonheur pour Sloan’ qui est conscient de son charisme certain. Car oui, Mark est un beau gosse et il le sait, séduisant il en vient même à jouer de ses atouts pour obtenir ce qu’il désire ou faire plier la gente féminine à ses désirs. Et il vaudrait mieux que celles-ci ne lui tiennent pas trop longtemps tête : il se trouve que notre chirurgien plasticien a tout simplement horreur qu’on lui refuse quoi que ce soit tout comme il insupporte d’avoir tort sur un sujet quelconque et, mauvais joueur, même s’il s’aperçoit de son tort, il préféra changer de sujet. D’un naturel battant il se fixe des objectifs toujours plus difficiles à atteindre et dès lors qu’il s’est mis en tête d’entreprendre quelque chose vous ne le verrez jamais baisser les bras. Mark à horreur que l’on se moque de lui, qu’on essaye de l’embobiner, qu’on marche sur ses plates-bandes (pourtant il n'hésite pas à aller sur celles de Derek) ou pire encore qu'on se permette de lui faire une réflexion. En revanche Monsieur possède un franc parler plutôt cinglant et vous balancera vos quatre vérités à la figue avec un grand sens de l'humour. Il aime se plaindre, de tout, de n’importe quoi et surtout de n’importe qui, et il n’hésitera pas à vous balancer à vos supérieurs si vous l’agacer de même que vous pourriez bien être viré par la suite à cause de lui, il s’en moquerait bien, Sloan’ ne semble pas connaître les remords… Mais c’est faux. Sous cette apparence de beau mâle arrogant et quelque peu détestable sur les bords, oui, sous cette façade, se cache un mec bien. Car contrairement à ce qu’il laisse penser Mark est là lorsque l’on a besoin de lui possédant un grand sens de la loyauté. Il sait donner et être généreux même si il a du mal à se montrer affectif, mais lorsque l’on n’a reçut aucune preuve d’amour en étant petit, il est difficile de donner par la suite cet amour inexistant aux autres. Mais si on apprend à le connaître réellement, on s’aperçoit qu’on est face à un garçon dont la gentillesse est –bien que cachée- réelle. Bon vivant, Mark aime rire, et son humour est apprécié de tous, d’ailleurs il n’est pas rare de relever les défis ou les paris les plus idiots qu’il soit pour amuser la galerie. Parallèlement sa fierté et son orgueil l’empêchent de montrer ses véritables émotions qu’il cache sous un petit sourire en coin insupportable. On arrive difficilement à savoir lorsqu’il va mal ou a des soucis car il préfère garder cela en lui, refusant de parler de ce qui le rend triste, de même qu’il se montre très discret sur son passé, considérant que mettre son âme à nue est une preuve de faiblesse.

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De sa jeunesse, on sait peu de choses tant Mark reste discret à ce sujet. On le sait natif de New York City et on le devine issu d’un milieu très aisé. Un jour, il confie à une jeune patiente que ses parents n’étaient pas réellement concernés par son éducation. Plutôt que de s’occuper de leur fils unique, ils préféraient sortir avec leurs amis. Le petit Mark restait seul, allumant toutes les lumières et toutes les télévisions de la maison, ne les éteignant qu’au moment d’aller se coucher, peinant à s’endormir dans cette demeure où il ne sentait pas en sécurité. Heureusement, il pouvait compter sur Carolyn Shepherd, la mère de son meilleur ami Derek qui, souvent obligeait son fils à le ramener chez eux, où il pouvait enfin profiter d’une vraie vie de famille. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il se plaît souvent à répéter que Derek Shepherd est sa seule famille. Derek et Mark sont tellement proches que même la fin de leurs études secondaires n’arrive pas à les séparer. Ils ont la même passion pour la chirurgie et partent ensemble pour l’université de Columbia où ils font la connaissance d’Addison et Archer Forbes-Montgomery, ainsi que de Sam et Naomi Bennett. Et bien sûr, lorsque Derek décide de se marier avec Addison, c’est à Mark qu’il demande d’être son témoin. Après avoir fait une spécialisation en chirurgie plastique et en oto-rhino-laryngologie, Mark revient à New York où il devient assez vite un des chirurgiens plastiques les plus renommés de la Côte Est, ce qui lui permet d’ouvrir un cabinet privé très rapidement florissant. Après que son amitié avec Derek ait volé en éclats avec la révélation de sa liaison avec Addison, et que le couple se soit installé à Seattle, Mark liquide son cabinet et sous-loue son appartement new-yorkais pour les rejoindre. Sa réputation d’excellent chirurgien l’a précédé et Richard Webber n’hésite pas longtemps, malgré l’amitié qu’il éprouve pour Derek, à lui offrir le poste de chef du service de chirurgie plastique. Il sait que les interventions que va réaliser Mark vont représenter le double des recettes des autres départements. Passer de son cabinet à un hôpital universitaire : l’exercice s’avère très nouveau pour Mark. Lui qui utiliserait volontiers les internes pour son usage personnel, comme par exemple régler ses problèmes d’immatriculation, porter ses vêtements au pressing ou lui apporter du café, se voit obligé de leur enseigner son art. Son caractère irascible et son arrogance le rendent vite insupportable aux yeux des internes, même pour ceux qui, comme Alex Karev l'admirent professionnellement. Le chirurgien fait l’unanimité contre lui lorsque, peu de temps après son engagement, il prétend concourir pour remplacer Richard Webber à la tête du service de chirurgie. Alors que peu de temps auparavant il avait annoncé son retour à New York, il décide de rester pour tenter sa chance, au grand dam de ses collègues. Mais bien qu’il ait séduit le conseil d’administration, grâce aux idées qu’il a volées à Miranda Bailey, il ne réussit pas à recevoir l’appui de Richard qui pense que sa seule motivation est de damner le pion à Derek. Mais Mark Sloan peut se montrer charmant et lorsqu’il veut bien y mettre les formes, nul ne lui résiste. A commencer par Derek. Les deux hommes se sont quelque peu rapprochés lorsque Meredith a failli se noyer dans Elliott Bay. Entre eux, point besoin de mots pour se comprendre. Une présence, un regard discret, une pression de la main sur le bras, et Derek sait qu’il peut compter sur le soutien de son ancien meilleur ami. Mais l’instant de grâce n’a pas de suite jusqu’à ce que, après le départ de Addison pour Los Angeles, Mark avoue à Derek qu’il n’est venu à Seattle que pour restaurer leur amitié. Petit à petit, il y parvient, redevenant le confident, le conseiller parfois, se permettant même de critiquer sa relation avec Rose l’infirmière. Ensuite il y a Callie Torres qui, après son divorce douloureux avec George O’Malley, trouve en Mark une oreille étonnamment compatissante. Il saura la conseiller valablement et l’encouragera à assumer sa nouvelle orientation sexuelle, pour ne pas passer à côté de sa vie. Petit à petit, Mark, dont la mère de Derek Shepherd dit qu’il a la maturité d’un gamin de 15 ans, devient un adulte plein de bon sens qui ne devrait pas arrêter de nous étonner.

Mark commence s'intéresser à Lexie Grey. Au début, l’aplomb de la jeune fille l’a amusé. Elle est bien la seule qui ose lui parler comme elle le fait, comme ce jour où elle lui a dit de la fermer, parce qu’il se moquait de George O’Malley. Ensuite, il a découvert qu’elle était sacrément douée dans sa discipline, ce qui fait qu’il la réclame de plus en plus souvent pour ses interventions. Meredith se méprend sur ses intentions et demande à Derek de surveiller son ami. Après tout ce qu’elle a vécu, Lexie n’a vraiment pas besoin de faire son entrée dans le catalogue des petites amies de Mark. Pour faire plaisir à sa fiancée, Derek s’exécute. C’est à partir de ce moment-là que Mark va regarder Lexie d’un autre œil, comme si en lui parlant, Derek lui avait permis de voir qu’elle n’était pas qu’une interne mais aussi une jeune femme très séduisante. Irrésistiblement attiré par elle, Mark résiste pourtant à la tentation, par respect de la parole qu’il a donnée à son ami. Mais le jour où Lexie force la porte de sa chambre d’hôtel, se déshabille et le supplie de lui faire l’amour, il laisse tomber sa garde. C’est avec émerveillement qu’il découvre qu’il peut partager avec elle autre chose que le sexe. Ils ont ri et parlé pendant des heures. Voilà qui est nouveau pour Mark.

« Eh merde fais chier… » Alex soupira et se retint pour ne pas envoyer son pied en plein dans l’armoire contenant le casier qui venait de déverser toutes ses affaires mal entassées par terre. Il claqua la portière avec force et se baissa pour ramasser son blouson, ses livres et le reste de son petit déjeuner de ce matin à moitié entamé jonchant sur le sol, puis il s’asseya sur le banc qui y faisait face et ferma les yeux, bordel qu’est-ce qu’il pouvait être fatigué, il n’avait même pas la force de se rendre jusqu’à chez Joe’ -le pub du coin où un bon nombre du personnel du Seattle Grace Hospital se rendait après leur boulot- pour se boire une bière. Il n’avait plus qu’une envie : rentrer & pioncer, & éventuellement manger si un de ces colocs’ avaient eu l’aimable gentillesse de laisser quoi que ce soit d’à peu près « mangeable » dans la cuisine. Karev’ regarda l’heure sur la montre accroché au mur des vestiaires : 22h30. Il était à peine 22h30 et il avait l’impression qu’il en était six de plus et qu’il venait de faire la fête toute la nuit. A vrai dire il n’avait pas fermé l’œil hier soir mais il n’avait pas dansé jusqu’au bout de la nuit xD, non Alex avait été de garde, et la journée qui avait suivie celle-ci avait été tout simplement éreintante. Etrangement, il était le seul des internes à sortir à cette heure-ci, mais il ne sembla même pas s’en rendre compte, Karev’ n’est pas l’genre de mec à se soucier de savoir ce que font & où sont les autres, et encore moins lorsqu’il est crevé. Néanmoins s’il était pressé de rentré ce n’était pas seulement parce que son lit l’attendait, non, il espérait que quelque chose d’autre ou plutôt quelqu’un l’attendrait à la maison. Et ce quelqu’un répondait au nom d’Izzie. Izzie Stevens. Probablement la seule femme dont notre jeune homme soit réellement tombé amoureux. Elle, avec laquelle il se sentait totalement heureux tout en étant lui-même. Elle, qui ne le regardait pas uniquement comme le petit con prétentieux dont il donnait l’image. Elle, qui était passé au-delà des jugements furtifs basés sur les apparences et lui avait donné sa chance. Elle, qui avait fait littéralement exploser cette barrière qui empêchait notre jeune homme de dire ce qu’il ressentait. Elle, qui lui avait montré a quel point la vie était faîtes de choses simples. Elle, qui avait fait de lui un autre homme. Elle qui l’avait aimé. Elle, il n’y avait qu’elle. Et pourtant ils n’étaient plus ensemble… et tout était de la faute d’Alex : il avait gâché ce qu’ils avaient petit à petit commencé à construire ensemble en la trompant. Oui, Karev’ avait couché avec une infirmière qu’il connaissait à peine et dont il se fichait bien. Une erreur stupide. Une erreur qu’il n’avait put expliquer, dont il n’avait put se faire pardonner par Izzie qui l’avait quitté par la suite, mais qui avait montré implicitement que notre jeune homme avait eut peur. Oui, il avait flippé, pour lui il était évident que la jolie blonde finirait par le quitter pour un autre, ou que celle-ci se lasserait de lui, son charme ravageur ne suffisant plus. Alors il l’avait blessé avant, pour ne pas souffrir. Et depuis cet épisode qui avait été douloureux pour les deux jeunes internes, ils n’avaient plus été qu’amis –mis à part une période où ils s’étaient retrouvés mais cette relation n’avait été que purement sexuelle, rien d’autre-. L’aimait t’il encore ? Ce verbe qu’Izzie avait appris à Alex semblait flou dans sa mémoire comme s’il en avait été privé à partir du moment où elle était partie. Mais le souvenir brûlant sur sa peau & en lui qu’elle avait laissé comme une marque, l’imprégnerait à jamais. Le temps où il était le seul à avoir droit au regard tendre & amoureux d’Izzie lui manquait cruellement, mais bien sûr notre homme avait clairement trop d’amour propre pour lui avouer en face qu’il n’avait jamais cesser de l’aimer et qu’elle lui manquait… Alex releva la tête, légèrement à côté de la plaque, il se rendit compte qu’il était encore assis sur le banc des vestiaires et se força de chasser toutes les pensées qui étaient venus l’assaillir. Notre interne se releva : direction Meredith’s house.

Une fois arrivée le beau brun gueula –comme un con x)- qu’il était rentré, mais à priori il semblait être le premier. Jetant un coup d’œil à la cuisine il ne vit que des assiettes sales –qui paraissaient datées de la veille mais ce n’était certainement pas lui qui allait faire la vaisselle ce soir, Meredith s’en chargerait sûrement (a)-. Puis, n’ayant même pas la force de monter les escaliers Alex se laissa tomber sur le canapé du salon où il s’étendit de tout son long et ferma les yeux. A peine endormi, il sentit une caresse sur sa joue et se mit à sourire doucement : il avait reconnu le parfum doux & sucré d’Izzie. Alex ouvrit les yeux et regarda la jolie blonde qui, au plus grand étonnement du jeune homme, n’était vêtue que d’une chemise appartenant à celui-ci. Surpris mais ravi, le sourire de Karev’ s’agrandit. Il s’apprêtait à lui faire une remarque quelque peu déplacée mais à peine ouvrit il la bouche que la belle blonde posa son index sur celle-ci et effleura ses lèvres à l’aide des siennes tout en passant ses bras autour de sa nuque... Mais un bruit provenant de la cuisine mit fin à son songe et le réveilla réellement. Oui, Karev’ n’était autre qu’en train de rêver. Fronçant les sourcils, le jeune homme passa une main dans ses cheveux ébouriffés en baillant, visiblement de mauvaise humeur –ce qui était compréhensible étant donné que l’un de ses ami qui faisait du bruit dans la cuisine venait ET de le réveiller, ET de briser son rêve qui était pourtant si agréable-. Alex se releva pour voir qui était à l’origine de son « réveil prématuré » et –non il n’allait pas tout casser, c’était pas son genre (a)- profiterait pour passer ses nerfs sur l’inconscient(e). Mais en entrant dans la pièce Alex s’aperçut que la fautive n’était autre qu’Izzie. Bien réelle cette fois. Et bien qu’il aurait voulu faire son chieur-au-caractère-de-merde-qui-ne-supporte-rien , la simple vue de la jeune femme adoucit Alex et tout sentiment de rancœur sembla littéralement s’évaporer. Karev’ s’approcha de son amie qui ne semblait pas l’avoir entendu arriver tout en annonçant sa présence par un simple :

« Ca sent bon ici… Qu’est-ce que tu fais à manger ? » Alex rendit le sourire à Izzie qui venait de se retourner pour faire face à son interlocuteur. Puis le jeune homme se pencha au dessus de l’épaule de celle-ci et mit une de ses mains sur les hanches de la belle –contact physique qui faillit le rendre fou mais passons- « Attends, bouge pas. » Karev s’appuya doucement contre elle pour attraper deux verres dans le placard au-dessus d’eux et les mit sur la table. Il rêvait de la prendre dans ses bras et de l’embrasser amoureusement contre cette table, il savait comment elle réagirait : elle le repousserait négligemment tout en le grondant sans grande conviction car elle ne pouvait pas laisser la casserole sur le feu sans surveillance, mais bien sur il ne l’écouterait pas et continuerait à l’embrasser avec plus de fougue, ce qui ferait définitivement abandonnée Izzie qui se laisserait enlacer complètement. A nouveau, Alex’ essaya de penser à autre chose : la vie n’était pas un rêve bon sang, alors arrête maintenant. Après avoir mis les couverts, Karev’ releva la tête vers Izzie : « On n’est que tout les deux ce soir ? On s’fait un p’tit dîner en tête à tête ? » La question d’Alex était loin d’être innocente mais le jeune homme ajouta : « Parce que j’ai vraiment la dalle là ! ». Évidemment Karev’ n’était pas le genre grand sentimental aux remarques subtiles et pleines de poésie comme on peut le constater x) mais c’est aussi ce qui faisait son charme : cet espèce de machiste viril doué en tout sauf lorsqu’il s’agissait de parler aux filles et qui avait en sorte quelque chose de touchant –lorsqu’on le connaissait comme Izzie le connaissait cela va de soi-. En fait, Alex espérait vraiment se retrouver seul ce soir avec Elle, et c’était peut-être pour lui une manière implicite de le lui dire. « J’ouvre une bouteille alors ! » Le jeune homme adressa un clin d’œil taquin à son amie et déboucha une bouteille de vin avant de servir leurs deux verres puis il lui tendit le sien et s’asseya au bout de la table tout en continuant à la regarder intensément dans les yeux, un petit sourire, qui n’avait rien d’ironique pour une fois, aux lèvres.