Un air de vieux dans un air de neuf ( Liberty Destiny Nelson )

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Après s'être levé, prendre les transports en commun pour arriver jusqu'ici, avoir traversé le hall, emprunter l'ascenseur et traverser la passerelle vers l'Est. Pawel commença à marche rapide dans le couloir en direction des vestiaires. Il était sept heures et cinquante-deux minutes. Il lui restait moins de 10 minutes pour se changer et retrouver son résident. D'ailleurs il ne savait même pas à quelle résident il était rattaché. Alors qu'il était presque arrivé au vestiaire, il commença à penser à sa première garde. Si elle allait bien se passer, s'il perdrait des patients, ce genre de choses. Pawal a eu quelques secondes de nostalgie en repensant à New-York, ses anciens amis. Pawel se disait qu'il aurait pu être très heureux à l'hôpital de New-York aussi. Mais, il se reprit et s'enleva cette pensée de sa tête. Le quotidien de New-York l'aurait lassé et il aurait tous plaqué. Alors qu'ici. Au Seattle les choses semblaient déjà différentes. Il ne savait pas encore pourquoi mais il se sentait déjà très à l'aise. Même si il était arrivé il y a une semaine. Il regarda sa montre. Elle affichait sept heures et cinquante-quatre minutes. Il accéléra le pas encore plus vite. Il tourna dans un autre couloir. Il vit qu'il n'y avait pas beaucoup de monde dans celui-ci comparé aux autres couloirs. Il y avait juste une fille qui arrivait dans la direction opposait de Pawel. C'était une fille de taille moyenne, aux cheveux blonds, déjà habillait pour aller travailler. En regardant son visage Pawel pensa à quelque chose. * Mais attends. Je la connais. Cette fille me dit quelque chose ! Je l'ai vu quelque part j'en suis sur ! *. Pawel ralentit le pas pour bien se souvenir. Cette fille lui rappelait vraiment quelqu'un. Il fouilla dans sa tête. La fille inconnue passa a cotée de lui. Et la il trouva. * Liberty ! Mon dieu c'est pas possible ? *. Pawel s'arrêta. Il se retourna et dit :

- Liberty ! Mais qu'est-ce que tu fais la ?

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Des enfants qui s'élancent
Une même apparence
Des éclats de soleil

_____ Une autre nuit sans être capable de trouver le sommeil. Je devrais en parler à mon psychiatre. Elle me prescrirait sans aucun doute d'autres somnifères plus puissant que les anciens. Je voulais simplement être capable de dormir. J'étais fatiguée mais fonctionnelle. Il était six heure quand je me mis en marche vers le Seattle Grace Hospital. Je vivais sur la rive sud de Seattle. Je ne m'étais toujours pas achetée une voiture. J'étais donc encore à pied. Il faisait froid et une neige commençait à recouvrir la ville. Si je ne devais dire qu'une seule et unique chose qui avait été gâchée par l'accident, c'était bien la neige. J'adorais la neige avant de marcher dans la neige pieds nus dans le froid pour traverser la rue. Je tenais par magie sur mes jambes. Je poussais la porte du Seattle une heure après mon départ. Après m'être bien préparer aux rondes, je m'aventura vers les vestiaires. Je rentrais. Je portais un chandail à manche longue noir et une paire de jeans. Mon uniforme à la main, je m'aventura vers la seule cabine. Je ressortis. J'avais enfilé par dessus le chandail, le chandail de l'uniforme et j'avais troqué ma paire de pantalon pour le pyjama bleu de bloc.

_____ « Liberty ! Mais qu'est-ce que tu fais la ?»

_____ La voix me surprit au moment où j'ouvrais ma case pour y redéposer ma paire de jeans qui était pliée droite. La voix était celle d'un homme. Une voix chaude et chaleureuse. Mais je ne pouvais m'empêcher de me redresser droite comme un piquet. Respire, Liberty, Respire. D'un geste lent, je me retourna. Mon regard chercha pendant un court instant l'origine de la voix après m'être appuyée dans la case. Je frissonnais de peur. Mon regard finit par croiser les yeux de quelqu'un de connue. En silence, je continuais de fouiller dans ma case bien que l'ordre en était impeccable. Où avais-je caché la brosse? Mon souffle était court. Le vestiaire était désert. Il n'y avait qu'un homme et moi... et j'avais peur. Je pris tout mon courage et murmurais d'une voix blanche.

_____ « Salut Pawel... tu fais quoi... ici? »

_____ Mon cœur battait la chamade. Les mains tremblantes, je pris mon élastique, celui que j'avais toujours à mon poignet. Je m'éloigna vers les deux petits lavabos de l'autre côté. Je ramassais la lourde masse de cheveux en un tas. Calmes-toi Liberty! Calmes-toi! Droite, tendue... Je n'étais plus la même que celle qu'il avait connu cinq ans auparavant à New York. Je ne le serais plus jamais.

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Liberty ne se retourna pas tout de suite. Il s'écoula une bonne minute. Pendant laquelle elle s'était retournée pour farfouiller dans son casier. Mais se retourna est prononça tout de même d'un air détendu et d'une voix très douce ses quelques mots :

- Salut Pawel... tu fais quoi... ici ?

Puis retourna de nouveau dans son casier. Pawel ne savait pas pourquoi, mais il avait une très étrange impression que Liberty avait beaucoup changer et n'était plus du tout la même. Il se souvenait de la Liberty souriante, amicale, qui rigolait tout le temps, ne s'arrêtait jamais de parler, toujours un sourire sur ses lèvres et une blague a sortir. Mais la, en la retrouvant 5 ans plus tard. Il ne la reconnaissait pas du tout. C'était devenu une femme très froide, qui parlait très peu et ne prêtait a peine attention a Pawel. * Mais comment elle se souvient de suite de moi après tout ce temps ? Et comment me dit-elle juste " Tu fais quoi ici ? * pensa-t-il. 5 ans c'était écoulée sans un coup de téléphone, sans une lettre, sans un contact. Après toute ses pensées, il se dirigea vers son vestiaires pour se changer. En même temps qu'il enfiler la tenu réglementaire qui était d'un bleu qui n'était pas trop au goût de Pawel. Il commença a faire la conversation a Liberty qui l'ignorais toujours.

- Ce que je fais ici ? Ben comme tu le vois je vais allé travailler. Je suis un peu en retard. Toi aussi tu travailles ici ? Mais comment tu t'es retrouvé ici ? Et comment tu vas ?

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Des rayons d'innocence
Avant la prudence

_____ Quand j'avais rencontré Pawel, j'étais si naïve, si innocente. Mon homme était cet ange gardien que j'avais. J'avais 21 ans quand j'étais partie après le collège pour aller faire ma médecine à Seattle. J'étais fiancée mais pas encore mariée. Mon Simon était quelque chose de formidable dans ma vie. Il ne m'avait pas vu cacher les évidences. Il ne m'avait pas vu nier que j'étais malade... que mon couple n'était pas quelque chose de sain. Il n'avait connu que la Liberty dans un couple heureux. D'une main tendue, je camouflais les dernières cernes qui étaient encore visible.

_____ « Ce que je fais ici ? Ben comme tu le vois je vais aller travailler. Je suis un peu en retard. Toi aussi tu travailles ici ? Mais comment tu t'es retrouvée ici ? Et comment tu vas ? »

_____ Les questions qu'il me posait me saoulait. Je n'avais pas envie de répondre. Je n'avais pas envie de parler. Je n'avais pas envie de m'inclure avec d'autres personnes. J'avais si peur... Le sang battait dans mes oreilles. Des larmes brulaient la racine de mes cils. Je ne veux pas... pas pleurer. pas d'autres personnes que je connais et qui sont étonnées de voir que je ne suis plus celle que j'étais avant... avant que je n'étais plus. J'étais tétanisée par la peur en ce moment précis.

_____ « Je... je survis d'accord? »

_____ Je me retournais brusquement. La première phrase jaillit brusquement de ma bouche. Des larmes perlèrent sur le coin de mes yeux. Je ne voulais pas craquer. Pas avant les visites. Je me retournais vers la case en ajoutant d'une voix vidée de toute émotion en fouillant pour trouver mes cachets dans ma case.

_____ « Je suis interne... sous la supervision de Karev. Tu as qui? »

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Pawel était a présent changé. Il était vêtu de la traditionnelle tenu d'internet bleu. Il mit sa blouse blanche avec son nom inscrit dessus. Il accrocha sa carte et mit quelques stylo dans sa poche. Tout ça en attendant la réponse de Liberty qui se fit longue. Pawel l'entendait fouiller dans son casier. Il ne savait pas ce qu'elle cherchait. Elle avait l'air d'être prête pour partir travailler pourtant. Et puis dans un moment sans voix, Liberty dit :

- Je... je survis d'accord ?

* Elle survit ? Mais qu'est ce qu'elle a ? * pensa Pawel. Au moment il allait se retournait pour lui répondre quelque chose elle lui coupa son élan en disant :

Je suis interne... sous la supervision de Karev. Tu as qui ?

* Attends. Elle et complètement froide et sans vie. Et la seconde d'après elle fais la conversation. Serait-elle redevenue une personne sociale en quelque secondes ? * Mais cette pensait traversa l'esprit de Pawel quelques secondes. Si on avait dit a Pawel qu'il allé revoir une amie a lui, enfin une personne qui connaisait, ce premier jour. Il ne l'aurait jamais cru. Mais il était vraiment perturbé par le comportement de Liberty.* Ce n'était pas possible qu'elle et pu changer a ce point la. Il a du se passer quelque chose. OH ! J'ai du lui faire quelque chose. Oh non je ne lui et pas donnée de nouvelle. Et elle m'en veux pour ça ! *. Aprés cette longue pensée. Pawel décida de lui dire directement ce qu'il avait dans la tête :

- Moi je ne le sais pas encore. D'ailleurs on m'attends. Mais avant je voudrais te dire quelque chose. Est-ce que tu m'en veut parce-que je ne t'est pas donné de nouvelles toutes ces années ? Ou est-je fais quelque chose de mal ?

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Avant la malchance
Des enfants pareils

_____ Je fermais les yeux avec insistance. La présence seule de l'homme et l'odeur de son odeur me faisait mal. Un an plutôt, j'étais patiente ici. Raide comme un pic, je ne pouvais m'empêcher de penser à cette nuit. Celle où j'avais failli mourir tuée par mon mari. Je sentais encore le gout de sang, le gout ferreux que j'avais eu dans la bouche longtemps avant qu'il était parti de ma vie. J'avais titubé jusqu'à l'entrée de l'urgence où je m'étais évanouie. Le noir s'était fait brusquement. Et je n'avais réouvert les yeux que plusieurs jours plus tard à mes yeux. Dans un nouveau monde. Un monde sans mon mari.

_____ « Moi je ne le sais pas encore. D'ailleurs on m'attends. Mais avant je voudrais te dire quelque chose. Est-ce que tu m'en veut parce que je ne t'ai pas donné de nouvelles toutes ces années ? Ou ai-je fais quelque chose de mal ? »

_____ En marchant vers ma case, je croisa le regard de Pawel. Il y avait une tonne de questions auxquelles je n'avais strictement pas envie de répondre. Je détournais le regard de mon ancien ami. J'avais changé tellement qu'il ne devait pas me reconnaitre. D'une main tremblante, je fouillais dans mon sac à la recherche de la boîte d'anxiolytique. Ma main fouillait avec vitesse. J'étais en train de craquer et je le savais. Les mots me résonnaient dans ma tête. Sans avoir ouvert la bouteille, je lançais un petit regard en biais et d'une petite voix triste je murmurais.

_____ « Je suis désolée... je m'excuse... je... je... »

_____ Ca y était finalement. Des larmes coulèrent sur mes joues. Des larmes chaudes et pleines de toutes ses émotions contre lesquelles je luttais à chaque fois que je rentrais pour aller travailler. J'avais craqué et je lui en voulais. J'en voulais à tous les hommes... pas de colère mais une grande tristesse et une grande peur qu'il y avait en moi. Je m'écrasa contre ma case en me laissant descendre vers le sol. Je ramena mes jambes contre moi et blotti ma tête contre mes jambes. Je tentais de calmer mes hoquets de peur terrorisé qui s'élevait de ma gorge. D'une voix paniqué, je crachotais.

_____ « C'est ma... ma faute... C'est... juste... juste la mienne... J'ai tout mérité... »

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Malgré le faite qu'elle inquiétait et qu'elle avait beaucoup manquer à Pawel, il allait vraiment être en retard pour mon premier jour d'internat. Il resta la quelques secondes à la regarder avant qu'elle ne prononce ses quelques mots d'une façon très stressé :

- C'est ma... ma faute... C'est... juste... juste la mienne... J'ai tout mérité...

A ce moment la elle se laissa glisser grâce au casier par terre, elle rapprocha ses jambes, les serras contre soi et mit sa tête dedans pour finir en boule. Pawel regarda alors a montre. 7h58. Il était vraiment en retard. Il prit donc son courage a deux mains, descendit a la hauteur de Liberty, et dit :

- Bon je ne sais pas ce que tu as ! Ni ce qu'il y a bien pu t'arriver ses 5 dernières années, mais tu vas te ressaisir, sortir de se vestiaires et aller travailler ! Ce que je vais aller faire d'ailleurs !