Encore un matin, un matin où notre cher Adrian se réveilla avec le sourire aux lèvres et surtout un certain petit problème technique au niveau de son bas ventre. Et oui, cela faisait maintenant 2-3 jours que il se surprenait à se réveiller avec une irrésistible envie de coucher avec le titulaire en chirurgie viscérale. Depuis que leurs chemins c’étaient rencontrés, d’une façon assez explosive il faut le dire, et bien il n’arrêtait pas de faire des rêves en tout genre et d’ailleurs, ils se terminaient souvent de la même façon. Cette tension qui avait émané d’eux lors de leur première rencontre se finissait souvent dans un lit ou dans un endroit assez replié de l’hôpital. Ne cherchez pas à comprendre, c’est sur, Adrian est attiré par Nikola. Mais comment faire quand un aussi beau jeune homme vous déteste. C’est donc après un petit moment de plaisir solitaire que notre bel infirmier se décida à aller sous la douche. Il fallait bien se calmer un peu et puis bon, une bonne douche ça remet toujours les idées en place. Une fois cette magnifique douche prise, il s’était séché et dirigé nu comme un verre vers là chambre pour se choisir ses fringues. Depuis qu’il avait rencontré le jeune Valerian, il s’était surpris à s’habiller un peu plus sexy. Pourquoi ? Pas besoin de vous faire de détails, il aimerait bien le faire craquer. Il avait donc choisi de mettre un joli boxer Calvin Klein blanc, un pantalon en lin blanc et une chemise noire qui laissait deviner ses atouts. Bien sur, il n’oubliait jamais d’ouvrir quelques boutons en haut. Il était donc fin prêt pour cette journée qui serait peut être riche en rebondissement.

C’était donc tout beau et tout propre qu’il était monté dans sa voiture pour partir en direction de l’hôpital. Il savait qu’il croiserait surement Nikola, après tout, il le faisait un peu exprès d’arriver en même temps que lui. Bien sur, il ne lui dirait pas, mais bon, il devait tout de même s’en douter. En attendant, il était arrivé sur le parking presque en même temps que ce magnifique chirurgien. Il savait ce qu’il se passerait, un regard noir et puis c’est tout. Mais aujourd’hui, il y avait quelque chose de différent. Déjà, Niko était habillé de façon ultra sexy ce qui n’aida pas Adrian à se détourner de lui. Il avait finit par se croiser dans le hall et là se fut un moment bizarre mais plus qu’agréable. Le jeune Valerian avait finit par relever ses lunettes de soleil pour mater Ady avec une certaine insistance. Il n’en croyait pas ses yeux, celui qui l’attirait depuis quelques jours venait de le reluquer avec un certain regard sexy. Comme si cette situation n’avait pas été aussi gênante, une fois devant l’ascenseur, il finit par lui faire un clin d’œil en le laissant en plan comme ça. Et bien, il y a des jours qu’il faut bénir comme jamais.

Adrian alla donc se changer pour commencer ses visites. Il savait qu’il avait une opération avec ce cher Nikola et ne savait pas comment il réagirait face à lui. Mais bon, en attendant, il avait des patients à voir et c’est tout de même avec un sourire plus prononcé que d’habitude qu’il s’occupa de faire des prises de sang, perfusion et autres actes médicaux. Il devait aussi préparer le bloc, et oui préparer les plateaux chirurgicaux, les produits qu’il fallait et tout. D’ailleurs, une fois ses visites faites, c’est ce qu’il se mit à faire. Il essayait de ne plus penser à tout ce que Nikola avait fait, se concentrant sur son boulot. Il ne voulait pas faire une erreur. Il avait vu que cette opération n’était pas très prisée par les autres. Tout ceci n’annonçait pas quelque chose de bien, il serait pratiquement seul et Ady ne pourra pas faire comme si rien ne s’était passé. Tout était fin prêt, il ne manquait plus que le patient et notre incroyable chirurgien. D’ailleurs, ils ne mirent pas longtemps à arriver. Niko avait finit par amener le patient qui s’installa sur la table. L’anesthésiste s’occupa de lui pendant que je voyais si il avait besoin d’une perfusion au cas où. L’anesthésiste qui ne voulait pas prendre de risque me demanda d’en faire une. Même si ce n’était qu’une appendicectomie, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Adrian ne pu s’empêcher de regarder Nikola entrain de se laver les mains. Il était si sexy dans sa tenue de chirurgien, mais passons. Ady secoua sa tête pour revenir au bloc et c’est avec une certaine appréhension qu’il vit le jeune Valerian arriver. C’était lui qui devait enfiler les gants au sexy chirurgien et même si il avait un masque sur le visage, Adrian voulait lui faire comprendre qu’il avait apprécié ce qu’il avait fait tout à l’heure. Nikola venait de dire bonjour à tout le monde et Ady était toujours devant lui à lui enfiler un à un les gants. Il avait les yeux plongés dans ceux du chirurgien et ne pouvait s’en détacher. Il souriait derrière son masque et il finit par dire en lui faisant un clin d’œil.

« - Et voilà, tout est parfait… A vous de jouer Mr Valerian. »

Ady n’avait pas été trop explicite mais la fin de sa phrase pouvait avoir 2 sens, à vous de jouer pour l’opération, mais aussi à vous de jouer pour venir me chevaucher avec envie. Mais bon, c’est au sexy chirurgien de voir. En attendant, Adrian était venu contrôler la perfusion en espérant que tout se passerait vite…

Adrian, Adrian... Que tu as de grands yeux... Qu'est ce que tu as de grandes dents... Ah non excusez moi je me suis trompé de script... Reprenons... Adrian, Adrian... Quel effet es tu en train de faire à notre beau blond ? Il devrait être en train de te lancer un de ses regards de tueur après ce que tu lui as fait l'autre jour dans le parking... Lui enfoncer sa voiture et l'insulter, c'était très vilain... Alors pourquoi te regarde-t-il sans donner l'impression de te détester...? C'est à cause de sa bonne humeur ? Ou bien est ce à cause des autres personnes présentes dans ce bloc...? Ou bien y a-t-il quelque chose de bien pus profond et de bien plus caché derrière tout ça...? Qui sait...

Nikola restait planté là devant l'infirmier du bloc. Il avait ses yeux azurés fixés dans ceux d'Adrian. Il ne parvenait pas à lui faire son habituel regard noir qu'il lui faisait à chaque fois qu'il le croisait... Il n'avait aucune idée du pourquoi... Il ne parvenait pas non plus à quitter son regard. Chose étrange... Mais ses yeux semblaient lui dire presque quelque chose... Des yeux de séducteur... Des yeux de tentation... Des yeux pervers et amusés qui invitaient à faire des choses pas net... Et comment, LUI, séducteur dans l'âme qu'il était, pouvait il résister à un regard pareil et surtout s'en détourner...? Mission impossible... L'hôpital pourrait s'effondrer il ne bougerait même pas un cil...

Par contre, Nikola commençait à se demander à quoi le jeune infirmier jouait... Il devait lui en vouloir pour ce matin pas le draguer à moitié ! Et dire que Nikola pensait qu'Adrian était un pur hétéro... Certes son harcèlement avait été bizarre... Et ses regards aussi quand il le croisait n'était pas comme ceux des autres hétéros qu'il croisait... Mais il n'aurait jamais pensé ça... D'ailleurs, il commençait à sérieusement douter de sa théorie sur ses préférences sexuelles... Aussi, quand le jeune infirmier lui fit un clin d'œil, les yeux de Nikola se plissèrent instantanément, surpris et curieux de savoir ce qui se passait par la tête de cet homme...

- Et voilà, tout est parfait… A vous de jouer Mr Valerian.

De jouer...? Mais qu'est ce que le jeune infirmier voulait dire par là...? Dans un bloc chirurgical, on ne jouait absolument pas. Même lorsqu'il s'agissait d'une opération aussi mineure que celle qu'il s'apprêtait à accomplir... A moins qu'il voulait parler d'autre chose...? Et avec ce clin d'œil... De quoi voulait il parler exactement là...? Non, décidément il ne voyait pas. Ou du moins, il ne voulait pas voir... Mais cela le perturbait tout de même sérieusement... Et je peux vous dire que dans sa tête, on était bien loin de réfléchir à comment procéder pour une appendicectomie...

- Euh... Hum. Merci Adri... Euh... Mr. Willington...

Il grimaça légèrement. Il détestait vraiment ces formules de politesse. Déjà qu'il avait failli reprendre le beau brun qui l'avait appelé "Mr. Valerian" pour l'appeler par son prénom... Mais il ne pouvait pas faire ça... Ils étaient au boulot après tout... Il se devait d'être poli envers tous ceux qu'il croisait, même ceux qu'il avait engueulé un beau matin en plein milieu d'un parking. En plus, qu'est ce qui pouvait bien lui prendre de vouloir être plus amical et proche de ce gars là ? Ils n'étaient pas amis et ne le seraient jamais après tout !

Nikola reprit ses esprits lorsqu'il vit le jeune infirmier revenir vers la perfusion de la patiente pour voir si elle se passait bien. Il se racla doucement la gorge et se rapprocha de la table d'opération, essayant de chasser ses pensées bizarres de la matinée et de se concentrer un peu sur la patiente. Il resta ainsi à fixer le ventre de la patiente qu'il devait ouvrir pour se concentrer. Une fois qu'il retrouva toutes ses facultés de chirurgiens, ses yeux se firent plus déterminés et perdirent toute trace de trouble. Il ne vit pas ainsi que le beau brun était venu à côté de lui près de la table où les instruments étaient disposés. Oui, il n'avait pas envisagé que ce soit lui qui lui donnerait les instruments... Grave erreur...

- Bien, Scalpel !

Concentré, Nikola fixait toujours la zone de la patiente désinfectée à la bétadine. Il avait juste tendu sa main gantée en direction de la table aux instruments en attendant de recevoir l'habituel poids du scalpel. Malheureusement, il n'y avait rien d'habituel dans ce qu'il avait ressenti en recevant le petit objet métallique. Il avait senti... Une caresse ? Non c'était impossible... Rapidement, il avait plissé les yeux en se retournant en direction du jeune infirmier qui prit un regard innocent. Oh non, il n'aimait pas ça du tout... Était ce vraiment à cause d'Adrian où son imagination avait imaginé des choses...?

Du coup, il fut un peu perturbé lorsqu'il reporta son attention sur la patiente... Prenant une grande respiration, il tenta de se calmer et d'une main qui ne tremblait pas, il incisa directement dans la peau tendre du ventre de sa patiente. Le reste suivrait tout seul, il était tellement habitué à faire ce genre d'opération, il serait capable de le faire les yeux fermés... Mais ça bien sûr, c'était sans compter le fait qu'il avait un infirmier bizarre à côté de lui... Mais qu'est ce qu'il voulait franchement...? Il ne manquait plus qu'il lui mette la main aux fesses en plein milieu de l'opération tiens !

Quoique, ça pourrait peut être plaire à Nikola... Peut être moins à la patiente qui risque d'y passer mais bon... Ne serait elle pas d'accord pour sacrifier sa vie pour une partie de jambe en l'air...?

Etre confronté à cet homme qui lui faisait tant d’effet, c’était chose la chose la plus difficile pour Adrian. Et oui, il devait s’accommoder de la situation et faire comme si c’était un simple collègue. Pourtant, dès qu’il croisait son regard, les images de ces rêves plus que sensuels lui revenaient en tête. Ce n’est pourtant pas le lieu pour penser à ce genre de chose. Imaginez-vous, un infirmier au bloc opératoire entrain de penser à une scène des plus charnelle avec le chirurgien présent dans ce même bloc. Ce n’est vraiment pas professionnel. Mais que voulez-vous, il était en face d’un chirurgien viscérale des plus sexy et qui en plus avait eu un comportement assez étrange ce matin. Et oui, de la haine à l’indifférence, ce matin, Nikola était passé à la séduction. Des regards assez langoureux, des clins d’œil et j’en passe. Bon nombres de signes qui avaient assez perturbé notre cher infirmier. Que penser d’un tel revirement de situation ? Et bien Adrian ne savait pas quoi faire. En attendant, ce qu’il s’était passé lui avait donné un petit espoir pour qu’il se passe quelque chose entre eux. Mais passons, il avait fait ses visites avec le sourire aux lèvres ce qui avait pas mal plu aux patients d’ailleurs. Il n’avait pas arrêté de lui demander pourquoi il rayonnait aujourd’hui. Non pas qu’il soit triste d’habitude, mais là, il dégageait une joie de vivre. Il n’était pas rentré dans les détails et puis pas le temps de discuter, une opération l’attendait.

Et oui, une opération qui s’annoncerait difficile, non pas que ce soit un patient à risque. Mais tout simplement parce qu’il s’agit d’une appendicectomie et que par conséquent, c’est le Docteur Valerian qui s’en charge. Il en était ravi au plus profond de lui, mais en même temps, il avait peur de faire des erreurs et surtout de se faire des films face à certains regards ou attitudes. Mais Ady n’avait plus le choix, il devait y aller et puis ça fera tout de même du temps passé avec son chirurgien adoré. Il n’allait quand même pas rater ça franchement. Voilà pourquoi il était arrivé dans le bloc avec le sourire aux lèvres et avait commencé par préparer le plateau avec les instruments. Une fois la patiente arrivée, il lui avait fait une perfusion comme l’anesthésiste l’avait demandé. Adrian n’attendait plus qu’une chose, l’arrivée de Nikola. Mais il ne se fit pas attendre plus longtemps et arriva dans sa tenue de chirurgien et attendit qu’on vienne lui mettre les gants. Ady savait très bien que c’était à lui de les mettre et c’est avec un demi sourire aux lèvres qu’il s’approcha. Il avait enfilé les gants avec précision tout en regardant ce si beau jeune homme droit dans les yeux. Un regard qui n’en finissait pas. Il avait tout de même finit par lui dire que c’était à lui de jouer en lui faisait un clin d’œil. Cette phrase eut le don de surprendre Niko qui avait arqué un sourcil. Pourtant, le jeune infirmier était reparti vers la patiente pour voir comment coulait la perfusion.

Adrian savait très bien que c’était lui qui devrait passer les instruments et c’est donc en voyant que Nikola était prêt qu’il s’était avancé vers le plateau en attendant qu’il lui dise ce qu’il voulait. Il n’avait pas tardé à lui dire et c’est avec délicatesse qu’il vint poser le scalpel dans la main de cet homme qui le perturbait tant. Bien sur, nous sommes loin d’un contact tendre et d’une caresse sur la main. Mais c’était tout de même doux, ce qui interpela le jeune Valerian qui vint le regarder. Une fois concentré, il commença l’opération et incisa l’abdomen de la patiente. Notre cher infirmier était concentré et pendu aux lèvres de Nikola pour lui donner ce dont il avait besoin. L’opération ne devait pas durer longtemps mais restait tout de même intense. D’ailleurs, je voyais qu’il transpirait de plus en plus, la concentration surement. Et puis, c’est vrai que durant ses moments là, il fait très chaud. Du coup, c’est avec douceur qu’il était venu lui passer un coup de serviette sur le front. Il l’avait regardé droit dans les yeux. Si il n’y avait pas le masque, il aurait vu qu’Adrian se mordait la lèvre inférieure. Après ce geste tendre mais tout de même professionnel, l’opération avait repris son cours. Après quelques heures, il en avait terminé, une opération qui n’avait pas eu de complication. Adrian se sentait soulagé, il n’était pas encore très à l’aise lors des situation d’urgence. La patiente avait été amené en salle de réveil et il n’y avait plus personne dans le bloc mise à part Nikola entrain de se laver les mains et le jeune infirmier qui rangeait.

Une fois tout le matériel rangé, Ady s’était dirigé lui aussi vers le SAS où on se lavait les mains. Niko était toujours là et franchement, Adrian ne comprenait vraiment pas le comportement du chirurgien. Mais il ne se gêna pas pour venir derrière lui et lui frôler les fesses de sa main gauche avant de se mettre à côté de lui pour se laver les mains. Il avait fait exprès de se rapprocher de l’homme qui le rend totalement fou. Il n’avait plus de masque et ne pouvait s’empêcher de se mordiller la lèvre inférieure. Il finit tout de même par ouvrir la bouche pour dire cette simple phrase.

« - Très belle opération Mr Valerian… Si vous êtes aussi doué pour certains chose que pour utiliser un scalpel, je sens qu’on va pouvoir s’entendre…. »

Adrian s’était à nouveau mordiller la lèvres inférieure et sa main droite était venue frôler celle du jeune chirurgien… Il espérait le faire craquer, il avait très envie de lui là maintenant. Alors Nikola as-tu envie de manger notre cher infirmier ? Si oui vas-y, il est chaud comme la braise.

La séduction... C'est un art bien complexe qui se cache derrière ce simple mot... Et qui peut se targuer d'en avoir les ficelles absolues...? La séduction c'est l'art d'attirer les gens à nous. Alors, est ce qu'il faut avoir le physique adapté ou est ce qu'il faut se contenter d'avoir le bon esprit et l'expérience. Ou ne faut il pas avoir l'alchimie complète de ces deux facteurs là...? N'y a-t-il pas que certaines cibles que l'on puisse avoir et d'autres pour qui tout est perdu ? Ou à force de persévérance, arrive-t-on à nos fins ? Quoiqu'il en soit, ce mot cache une difficulté aussi importante que de dire qui de l'œuf ou de la poule est arrivé en premier... Mais quand quelqu'un est séduit dès le premier coup d'œil et qu'il ne fuit pas à votre rencontre... C'est qu'il aime votre physique et votre esprit... Alors, n'est il pas fait pour vous pour tout le reste de votre vie ?

Nikola, prend note de cette réflexion... Car Nikola est un des maîtres de la séduction. Et cela marche même tellement bien que même en criant sa rage et sa haine sur une personne, celle ci tombe sous son charme. Pas mal non ? A moins que ce soit la dite personne qui l'accompagnera toute sa vie...? Qui sait...? Le destin est bien imprévisible et surtout bien joueur... Et surtout avec ce pauvre petit russe qui n'a pas vraiment une vie saine et facile. Mais qui peut savoir si la rencontre avec Adrian ne mènera pas à la finalité de son existence, au but ultime de sa vie. A ce qu'on pense lorsqu'on se demande à quoi notre vie à bien pu servir aux autres... Lorsqu'on constate que finalement, malgré tous nos rêves, malgré toutes nos espérances, on a pas été célèbre et on aura jamais notre nom de marqué dans l'histoire de l'humanité. La plus grande aspiration de l'homme en somme.

Bien sûr, en tant que chirurgien, on ne peut pas vraiment dire qu'une vie comme la sienne n'a servie à rien. Ce serait un mensonge. Il a déjà sauvé nombre de vies par les opérations qu'il a pu faire dans sa courte vie. Plus qu'il ne l'aurait espéré d'ailleurs. Et tout le monde à sa manière sert à l'histoire et devrait avoir son nom de marqué dedans. Celui qui découvrira le vaccin contre le SIDA devrait avoir autant de mérite que l'agriculteur qui fournit suffisamment de nourriture à la société pour le maintenir en vie... Car la société est une grande fourmilière où chaque activité de fourmi maintient son bon fonctionnement. Supprimez une de ces activités et la fourmilière dépérit. Mais une vie n'est elle pas utile que si elle a été un jour la source d'inspiration de l'amour...? Et de ce côté là Nikola, tu ne sers à rien... Enfin du moins pas encore...

Car ça, le jeune chirurgien ne pouvait pas le voir. Il était bien trop concentré dans son opération. Il l'avait toujours été d'ailleurs. Qu'il s'agisse d'une simple appendicectomie ou d'une greffe d'un organe viscéral. Il pourrait être absorbé par son travail et ne penser à rien d'autre, n'écouter rien d'autre... Juste le patient et lui. Alors comment remarque qu'un infirmier était presque hypnotisé par lui et qu'il le matait par derrière... Qu'il vouait une attention toute particulière à lui donner le bon instrument de chirurgie et le plus rapidement possible tout en étant très doux en le posant... Il ne pouvait pas voir cette lèvre mordillée derrière son masque. Il ne pouvait voir ce regard désireux...

Et pourtant, il pouvait bel et bien être perturbé dans son opération. Cet Adrian le perturbait. Il faisait des choses qui n'étaient pas normales. Il était bien trop doux. Bien trop attentionné. Et arriver à perturber le jeune Valerian rien que par les gestes, et des gestes pas sexuels qui plus est, c'était vraiment exceptionnel. Digne des plus grands records. Et le beau blond perdit une nouvelle fois sa concentration lorsqu'il sentit quelqu'un lui éponger doucement le front. Il faillit même faire une bêtise en pleine opération. Il était tellement surpris qu'il s'arrêta net dans ce qu'il faisait.

Il regarda dans sa direction. Ne montrant aucun signe quelconque. Ce serait se trahir autrement. Non il regarda juste faire le jeune infirmier qui semblait faire grand cas de cette tâche. Jamais. Jamais il n'avait été épongé le front. Jamais une infirmière ou un infirmier n'aurait osé le faire. Enfin pas comme ça. Il avait déjà vu des confrères se faire éponger le front quand l'intervention était particulièrement longue et difficile. Mais eux avaient toujours demandé aux infirmières de leur rendre ce petit service... Jamais elles ne se seraient permises de le faire sans leur consentement.

D'ailleurs, heureusement, Nikola n'était pas émotif. Ils auraient eu un mort sur les bras dans ces cas-là.. Et heureusement également que personne ne releva le geste. C'était sûrement dû au manque de réaction du plus jeune des Valerian. Il n'avait rien. N'avait pas bougé d'un pouce à part cette tête qui s'était décalée discrètement de sa position pour regarder Adrian dans les yeux. Et il avait fini par l'en foudroyé des yeux, le menaçant de le planter avec le scalpel s'il recommençait à le perturber de la sorte. Bon d'accord, ce genre de message ne s'inscrit pas dans les yeux... Mais c'était tout comme... Un éclair d'azur perçant qui finit par revenir sur son opération.

Alors il finit tranquillement son opération de routine. Et heureusement, le jeune infirmier ne lui posa plus de soucis. Il avait encore transpiré, c'était normal. Il était impossible de ne jamais transpirer dans le bloc opératoire. Surtout lorsqu'on opérait. La chaleur des spots pour mieux voir dans le corps du patient, cette tenue de chirurgien qui était la même qu'il fasse chaud ou froid et qui tenait beaucoup trop chaud, cette absence de ventilation pour garder la pièce aseptisée, et la peur de perdre son patient, cette concentration absolue qui régnait en toute occasion... En bref, même pour une appendicectomie, on transpirait. Et voilà que même après avoir été épongé par Adrian, il avait finit par ravoir un peu de sueur sur son visage.

Mais bon, il avait enfin terminé et l'opération avait été un véritable succès. La patiente allait être ramenée en salle de réveil et elle serait sauvée et prête à vivre sa vie paisiblement. En soit, encore une bonne action à rajouter sur son compte pour le jugement dernier... Et il en aurait bien besoin de bons points... Enfin bref, n'ayant pas de grosse opération derrière ou de visite à effectuer, il avait décidé d'être un peu gentil et d'aider les infirmières à ranger le bloc et à nettoyer les saletés de l'opération. De son opération en somme. Mais alors qu'il n'avait plus resté qu'Adrian dans la pièce, il avait décidé qu'il en avait déjà assez fait et il était aller jeter sa tenue et se débarbouiller un peu. Adrian avait été chargé d'accomplir les dernières tâches et il ne comptait vraiment pas l'aider...

Alors il retourna dans le SAS avec bonne volonté et une fois à l'intérieur, il put prendre son temps. Rapidement, il enleva avec joie ses gants ensanglantés de la poche où il les avait mis après l'opération. Ensuite, il mis son calot au sale ainsi que son espèce de blouse / tablier que les chirurgiens mettaient pour aller opérer et il termina enfin par jeter son masque de chirurgien de devant sa bouche. Là, il put prendre une grande bouffée d'air. Respirer enfin correctement. Et il finit par s'étendre tous ses muscles ankylosées par l'opération. Mais il ne s'attarda pas plus longtemps car il vit le jeune infirmier qui revenait dans le SAS après avoir tout rangé.

* Et merde... *

Discrètement et comme si de rien n'était, Nikola décidait d'accélérer la cadence de son départ du SAS. Il décida donc de se laver directement les mains pour les rafraîchir surtout et enlever toute la sueur causée par ces fichus gants en plastique plein de talc. Et Nikola était en train de s'asperger le visage d'eau lorsque le jeune infirmier passa derrière lui. Et comment dire... Nikola en fut plutôt surpris... Tellement surpris qu'il se redressa et regarda la vitre derrière lui en haussant un sourcil. C'était bien une main qu'il avait senti là non...? Une main qui avait effleuré ses fesses...

Croyant que c'était juste son imagination, Nikola se contenta de rester appuyer contre le lavabo, les deux mains sur le rebord, fixant la vitre devant lui alors que son visage dégoulinait de l'eau dont il s'était aspergé. Puis, il avait entendu des mots... Des mots plus qu'équivoques qui sortaient des lèvres pincées d'Adrian. Et un frôlement encore. De sa main. Frôlement qui n'échappa pas au regard de Nikola qui s'était directement tourné vers sa main avant de fixer l'infirmier droit dans les yeux et de le voir presque crever d'envie en se mordillant la lèvre inférieure...

Il ne pouvait pas nier que ce mec était sexy. Mais lui n'avait pas oublié le jour de leur rencontre même si la bonne humeur de cette journée le poussait à être un peu plus frivole... Il ne réagit pas tant que ça. Enfin pas dans l'immédiat. Il eut juste un petit sourire amusé avant de se décrocher du lavabo pour prendre le bas de son haut de chirurgien et le monter jusqu'à son visage pour l'essuyer. Il ne doutait pas que cela ferait le plus grand effet à son interlocuteur et je crois qu'il l'a fait pas pure sadisme alors qu'il y avait des serviettes pour... En tout cas, son torse avait été quelque peu découvert... Puis il laissa juste retomber le tissu et fixa Adrian de son même sourire amusé, ses yeux portant cependant un petit éclat de lubricité.

Puis, il se rapprocha en prédateur de l'infirmier et le poussa en parlant jusqu'à ce qu'il vienne se cogner contre le mur qui se trouvait derrière lui. Il avait juste poser une main tendue sur son torse et avait garder son air pervers en le poussant suffisamment pour le faire reculer.

- C'est moi où tu me dragues...? Tu n'as pas froid aux yeux dis moi... Tu t'attaques à un poisson beaucoup plus gros que toi...

L'infirmier avait finit par s'arrêter au mur à ces paroles. Nikola n'était pas dupe. Il était un expert en drague... Et il savait pertinemment quand on le draguait ou non... Et s'il avait eu des doutes jusqu'à maintenant sur ce qu'il avait senti avec les gestes d'Adrian, à présent, notre beau blond ne doutait plus du tout. Ce mec voulait coucher avec lui ! Alors doucement, le corps de Nikola vint se coller contre celui du jeune infirmier et passa même une jambe entre les siennes. Et il commençait déjà à bien sentir la bosse s'agrandir dans le pantalon de son interlocuteur... Le beau chirurgien s'en donnerait à coeur joie... Il était juste un peu plus grand que le jeune infirmier. De quelques centimètres. Il put donc bien le regarder dans les yeux avec cette même lueur de malice qu'avant.

- Parce que tu n'as même pas idée de toutes les choses que je pourrais te faire là maintenant... Et crois moi... Mon don pour la chirurgie est bien plus faible que celui que j'ai dans un lit...

Là, Nikola laissa parler son inspiration... Du moins la pulsion qui le démangeait... Cette tension de désir qui ne demandait qu'à sortir surtout en face d'un aussi bel homme. Il ne voulait pas l'embrasser ça non... Les baisers voulaient dire quelque chose qu'il ne voulait pas lui transmettre à cet instant... Non, à la place, son avant-bras gauche se colla contre le mur et sa main vint se perdre dans la chevelure d'Adrian qu'il dérangea dans un mouvement passionné. Cette main c'était pour mieux le faire pencher sa tête de côté car ce qu'il voulait lui c'était lui dévorer le cou en le léchant érotiquement alors que son autre main se baladait complètement sur le torse du jeune infirmier et même bien plus bas... Le jeune blond pouvait l'entendre, son homologue masculin semblait vraiment apprécié cet instant... Surtout quand le genou du jeune Valerian s'activait doucement...

- Mais je n'ai toujours pas oublié l'autre jour... Alors arrêtes de prendre des rêves pour des réalités.

D'un coup, tout cessa. Juste par ce chuchotement, Nikola avait difficilement mais sûrement repris le contrôle de son corps et de ses pulsions. Les caresses, sa langue contre sa peau. Tout avait cessé et Nikola s'était complètement éloigné du jeune infirmier et était parti en direction de la sortie. Cela avait été dur, très dur même... Car lui aussi avait été très excité par ce petit échange... Mais il avait réussi à la cacher du mieux qu'il pouvait pour que son plan marche. Mais maintenant, il était vraiment motivé pour le faire... Et ça avait été très dur de prendre sur lui pour tout arrêté. Mais il avait réussi. Et il atteignit la porte lorsqu'il s'arrêta net et qu'il se retourna...

- Oh, j'allais oublier mon bippeur...

Le jeune homme blond repassa devant le jeune infirmier toujours accolé contre le mur et qui le regarda passé. Nikola en profita bien sûr pour en faire un maximum et continuer de l'allumer. Il prit juste son bippeur qui l'attendait sur un coin du lavabo et le raccrocha de la ceinture avant de commencer à repartir vers la porte de sortie du bloc en ne manquant pas l'occasion de le narguer une deuxième fois.

- Ce fut très instructif et distrayant... Alors sur ce... A plus !

Ah les dragueurs... Ils connaissent toutes les techniques de drague par cœur... Et il faut bien s'accrocher pour les avoir car ils demandent beaucoup d'originalité et d'audace... Ils en demandent même beaucoup trop et peuvent être bien cruels parfois... Oui Nikola est un dragueur comme il se doit... Mais il ne reste pas insensible pour longtemps... Il reste tout de même un homme qui adore tout ce qui touche aux plaisirs du corps... Et vu l'état dans lequel il se trouve, il ne résisterait pas à un deuxième corps à corps passionné... Adrian c'est le moment. Si tu veux la perle des mers, il faut résister bravement aux blessures et raviver un peu le feu de la passion...

Adrian n’avait pas pu résisté à l’envie de le draguer. Il faut dire que depuis leur rencontre à l’entrée de l’hôpital, les sourires, les clins d’œil. Le jeune infirmier n’avait pas su où donner de la tête. Il n’était vraiment pas habitué à voir le chirurgien de ses rêves agir ainsi. Il en avait été agréablement surpris et du coup, le fait de savoir qu’il allait passer du temps avec lui au bloc avait illuminé sa journée. Il ne savait pas encore ce qu’il ferait, mais en voyant comment se passait leurs échanges entre eux lors de l’appendicectomie, il avait décidé de jouer de son charme et donc de le draguer comme jamais il n’avait dragué quelqu’un. N’étant pas trop sur de lui, ce n’était pas facile… Heureusement, quand il est en compagnie de ce magnifique chirurgien, et bien il oublie tout son mal être et il fonce.

C’est donc ce qu’il avait décidé de faire une fois le matériel rangé et les instruments envoyé en laboratoire pour les stériliser. C’est une fois dans le SAS qu’il s’était dit qu’il devait jouer la carte de la séduction. Il était donc passé derrière lui en lui frôlant les fesses. Il avait espéré voir une réaction chez Nikola et ça n’avait pas loupé. Il s’était vite redresser pour regarder la fenêtre en face de lui. Ady avait bien vu l’interrogation dans le regard du chirurgien viscérale. Une fois arrivé à ses côtés, et bien Adrian ne chercha pas plus et décida de lui caresser doucement la main tout en lui disant d’une voix plus que sensuelle qu’il l’avait trouvé remarquable et que si il utilisait son corps comme son bistouri et bien qu’ils allaient s’entendre. Niko ne disait rien et franchement, Adrian en était agréablement surpris. Il avait peut être réussi à lui clouer le bec. Mais c’était sans compter la malice du jeune Valerian. Il avait fini par s’éponger le visage de son haut, laissant à Adrian une magnifique vue. Ensuite, il s’était retourné et avait plaqué le jeune infirmier contre le mur. En le poussant, le chirurgien lui avait fait comprendre qu’il ne savait pas à qui il avait à faire et que de le draguer pouvait être « dangereux ». Enfin façon de parler. En attendant, Ady avait souri en l’entendant qu’il était entrain de draguer. Bien sur que oui et il n’allait pas le cacher.

Une fois cette phrase plus que sexy, Nikola était venu se coller tout contre Adrian. L’une de ses jambes se retrouva entre celle du sexy infirmier. Mais qu’allait-il faire ? Une fois cette position plus que sexy adoptée, il avait continué de parler en disant que le jeune infirmier ne savait pas à qui il avait à faire et qu’il était bien plus doué au lit qu’en chirurgie. C’est à ce moment là qu’Ady se mordilla une nouvelle fois la lèvre inférieure. Il s’imaginait déjà certaines choses. Et puis cette position l’excitait beaucoup, d’ailleurs Nikola devait le sentir avec sa jambe. Après cette phrase dite encore une fois d’une voix sexy qui faisait un effet de fou au jeune Willington, Niko commença à venir jouer avec les cheveux de cet infirmier plus que farouche aujourd’hui. Après avoir joué quelques instants, il finit par venir poser ses lèvres puis sa langue sur le cou d’Adrian. Une sensation plus que plaisante pour notre jeune infirmier. Il savait y faire ça s’est sur. Surtout qu’avec sa jambe, il jouait à la frotter pour l’exciter encore plus. Ady savait que c’était gagné, le jeune chirurgien finirait par craquer.

Mais c’était sans compter la force de caractère du jeune Valerian. D’un coup, il lui murmura qu’il n’avait pas oublié le coup de l’accident et que par conséquent, il pouvait toujours rêver. C’était comme si Adrian sombrait dans un cauchemar. Jamais on ne lui avait fait ça. Il passa de l’excitation à la rage en l’espace d’une seconde. Il serra les poings en entendant Nikola. Il le vit partir et se détacher de lui comme ça le sourire aux lèvres. Ady resta adossé au mur tout en le regardant vert de rage. Une fois devant la porte. Le jeune Valerian se retourna tout en disant qu’il avait oublié son bippeur. Il vit le chemin inverse pris ce fichu boitier et retourna vers la porte toujours d’un air moqueur. Il ouvrit une nouvelle fois la bouche en disant que c’était fort instructif et finit par lui dire au revoir en passant la porte.

Adrian se cogna la tête contre le mur. Il était déçu de ce que Nikola avait fait mais en attendant, il voulait se battre et faire que le jeune chirurgien n’ai pas le dernier mot. Du coup, il reprit très vite ses esprits. Il avait déjà les mains propres et du coup pas besoin de recommencer. Il se précipita donc dans les couloirs en le cherchant. Les ascenseurs étaient en face et il le vit dans l’un d’entre eux. Celui-ci était vide. C’est avec une détermination sans faille qu’il se mit à courir et bloqua à temps les portes pour le rejoindre. Il était un peu essoufflé mais il s’en foutait. Il avait réussi à le rejoindre. Les portes se fermèrent et c’est avec la même détermination qu’il bloqua l’ascenseur. Il le regarda droit dans les yeux avant de lui dire d’un souffle chaud.

« - Tu vas voir… Je vais te faire oublier la dernière fois.. »

C’est avec sensualité qu’Adrian se rapprocha de Nikola pour venir se coller à lui. C’est fois-ci, c’est lui qui vint se délecter de la peau du cou du chirurgien sexy. Sa main vint se frotter à son torse pendant que l’autre alla vers un endroit des plus sensible. Une chose est sur… Il ne le rembarrerait pas, pas cette fois-ci….

De sa vie, Nikola Valerian n'avait jamais réellement manipulé les gens à ce point là. Il ne pouvait cependant nier qu'il ne le faisait pas tout le temps, chaque soir. Mais bon, après tout, la séduction impliquait forcément de manipuler les gens pour qu'ils couchent avec vous et qu'il puisse les jeter ensuite sans remord. Mais jamais il n'avait été jusqu'au point de faire croire à quelqu'un d'autre qu'il allait coucher avec lui sans rien faire d'autre derrière, en le quittant presque méchamment, heureux de lui avoir donner de faux-espoir et de l'avoir fait quand même bien souffrir dans son humiliation. Et pour cela, Adrian était en quelques sortes unique. Oui c'était le seul qui l'avait fait devenir méchant de par sa haine qu'il lui vouait depuis le jour de leur rencontre.

Nikola était donc reparti en étant très fier de lui, un sourire figé au coin de ses lèvres. Il était heureux, heureux de lui avoir asséner un tel coup et de s'en être sorti avec brio dans une belle, et difficile, maîtrise de son corps dont il ne se serait d'ailleurs jamais cru capable d'accomplir... Il savait à présent que le jeune infirmier était complètement attiré par lui. Il savait qu'il en était dingue, car sa drague et sa réaction bien rapide qu'il avait eu lorsqu'il l'avait allumé en était une preuve flagrante même s'il doutait qu'après ça il puisse l'attirer encore et que le beau brun veuille encore le mettre dans son lit.

Non mais il s'était attendu à quoi franchement ? On ne mettait pas Nikola Valerian dans son lit. C'est lui qui vous invitait dans le sien ! Et surtout, Nikola était pas mal rancunier, pour ne pas dire beaucoup. Et il n'oubliait pas facilement quand quelqu'un lui rentrait dedans, l'engueulait et l'empêchait de sortir de sa place pour vouloir ridiculement se faire pardonner alors que le beau blond était encore passablement sur les nerfs. D'autant plus qu'il ressentait ce petit quelque chose qui le poussait à le haïr sans qu'il sache pourquoi. Quelque chose qui le poussait à ressentir un sentiment fort contre lui.

Mais il ne pouvait pas nier que ce mec l'attirait fortement. Il était vraiment sexy et Nikola avait bien entendu terriblement envie de lui faire l'amour mais il ne pouvait pas par simple principe et simple respect de sa haine. Et ça, ça avait le don de l'agacer encore plus. Et donc il se sentait fortement obligé de lui faire ce genre de crasses juste pour pouvoir déverser un peu de son ressentiment là dessus. Et ça avait été très dur de lui faire celle là pour la simple et bonne raison que son attirance pour lui était forte et qu'il voulait par-dessus tout le goûter... Encore plus que ce qu'il n'avait fait jusque là... Et croyez moi, résister de la sorte à ses pulsions sexuelles, c'était quelque chose de totalement inédit pour un Valerian ! Du moins, ce Valerian...

Il était donc sorti dans le couloir jouxtant le bloc d'opération et s'était mis dans l'idée de se calmer en allant par exemple voir le tableau des opérations à venir, tableau assez fort ennuyeux qui lui permettrait de réciter dans sa tête le protocole des opérations de la journée qui l'attendaient et donc de s'apaiser entièrement en vidant son esprit. Et oui, il n'avait toujours pas oublié cette vieille technique qu'il tenait de l'université et du lycée lorsqu'il apprenait par cœur ses cours et que quoiqu'il ait pu se passer avant comme un viol par exemple... Tout était chassé et sa révision l'apaisait un moment. Et ça libérait son esprit... Alors il s'était dirigé vers les ascenseurs et en avait appelé un pour descendre à l'étage du tableau des plannings, la tête remplie d'images et de pensées perverses...

Et il pensait réellement avoir donné le coup de grâce à cet infirmier de malheur pour que celui ci lui voue une haine au moins aussi intense qu'il ne ressentait pour lui. Mais c'était sans compter l'obstination du beau brun. Ou bien était ce de la stupidité ou du manque de logique...? Toujours est il que Nikola ne mit pas longtemps à s'apercevoir que son petit trajet dans l'ascenseur n'aurait rien de tranquille... Non, l'infirmier avait couru derrière lui et s'était immiscé dans la cabine avant que la porte ne se ferme malgré l'inutile tentative du chirurgien qui appuyait sur le bouton de l'étage avec un rythme précipité dans l'espoir de faire accélérer cette stupide machine.

Mais c'était peine perdue et il s'éloigna rageusement des boutons de l'ascenseur, allant se coller contre la paroi du fond alors que l'infirmier entrait dans la cabine, complètement essoufflé. Nikola s'était tranquillement appuyé sur le mur, les bras croisé, foudroyant juste le brun de son regard froid et haineux. Il tentait de le dissuader de faire quoique ce soit et de le laisser tranquille pendant que l'ascenseur se rendait à l'étage du tableau des opérations. Car si c'était la bagarre qu'il voulait, Nikola était capable de lui en donner ! Il ne se doutait juste pas que ce n'était absolument pas la bagarre qu'Adrian cherchait... Non, c'était un autre type de corps à corps...

Mais quand il s'était approché de lui avec une flamme étrange dans les yeux qui le rendait bizarrement très désirable, Nikola s'était redressé sur ses jambes et avait décroisé les bras dans l'optique de contrer un quelconque coup qui ne venait décidément pas. A la place, ses yeux azurs rencontrèrent un regard déterminé et désireux et ses oreilles captèrent tout sauf des paroles menaçantes... Non, c'étaient des paroles suaves qui disaient bien des choses dont il ne se serait pas du tout attendu. Il croyait qu'il avait anéanti pour toujours son désir pour lui. Mais non... Le pouvait il réellement...? Sans doute plus...

- Tu vas voir… Je vais te faire oublier la dernière fois...

* Hein ?!!! Mais... Oh merde... Hmmm... *

Et oui... Adrian était passé à l'attaque... Et déjà, ses lèvres s'attaquaient à la peau de son cou qui réagit instantanément. Nikola était vraiment sensible à ce niveau là. Et la bouche de l'infirmier sur cette zone ultra-sensible le fit frissonner doucement contre le corps du beau brun qui s'était collé contre lui, le bloquant contre la paroi de l'ascenseur en une douce entrave qui le bloquait. En tout cas le message était clair et le jeune infirmier était plus que direct. Nikola sentit une douce caresse sur son torse frissonnant et une main plus aventureuse qui réagit instantanément déjà bien sensible de par leur précédent entretien...

- Non... Aaaaa... Arrête... Pas... Ici... Hmmm...

Et oui... C'était très dur de parler raisonnablement avec des mots qui disaient tout le contraire de ce que son corps désirait... Tout son cerveau lui criait non, qu'il devait l'empêcher de continuer ce cirque. De l'empêcher de le faire dans cet ascenseur bloqué entre le deuxième et le premier étage... Il voulait l'arrêter mais les mots ne sortaient que trop faiblement et sans grande conviction. Et alors qu'il lui demandait d'arrêter, ses mains s'étaient glissées sur le corps du jeune infirmier. L'une d'elle s'était mise à caresser doucement celle qu'il lui procurait tant de bien sur sa zone sensible. Elle avait même entremêler ses doigts avec ceux de sa consœur pour l'accompagner dans un mouvement plus langoureux. Son autre main elle s'était perdu dans les cheveux doux et soyeux de l'infirmier.

Non, son corps n'essayait même pas de l'en empêcher... Et bientôt, même son esprit ne suivrait plus sa raison. Il le savait, ce n'était qu'une question de secondes ou de minutes tout au plus. Car dans ces occasions là, haine ou pas haine, un corps contre le sien se devait d'être possédé tout en entier par le beau chirurgien. C'était un devoir inaliénable. Mais en fait, il avait si peu de résistance dans tout ce qui concernait ce domaine... Et il y avait aussi ce truc qui nourrissait sa haine. Ce truc qui là le poussait à se jeter dans les bras d'Adrian. Ce truc qui le laissait totalement dépendant de ses caresses et de tout ce qu'il allait lui faire... Allait il se venger...? Ou allait il juste en profiter avant de le jeter...? Nikola n'en savait rien... Et d'ailleurs, il en avait strictement rien à faire dans cette situation là...

Avoir eu droit à tout ses changements avait fait qu’Adrian s’était imaginé beaucoup de choses… Mais certainement pas le fait de se faire jeter après que Nikola l’ai chauffé comme jamais. Jamais il n’aurait pensé avoir à vivre ça. C’était quand même plus que rageant de voir un beau gosse qui vous plait comme jamais, vous draguer et puis partir comme ça. D’ailleurs, lorsqu’il vit le chirurgien de ses rêves partir le sourire aux lèvres en lui disant qu’il n’arrivait pas à oublier leur rencontre. Il avait limite eu envie de frapper le mur. Il était en colère contre lui et d’un côté, il n’avait envie que d’une chose, se battre et courir pour lui prouver qu’il voulait dépasser cette rencontre et qu’il voulait bien plus qu’une relation tendue avec lui. Enfin qu’elle soit tendue passe encore mais pas de cette façon là. Du coup, après avoir été dans un état de désespoir complet, il avait repris du poil de la bête et était sortie du SAS du bloc pour voir où s’était dirigé le chirurgien viscéral. Il n’avait pas mis longtemps à voir qu’il prenait l’ascenseur et d’ailleurs, il avait mis encore moins de temps pour venir le rejoindre. Il veut se battre et même si ce n’est que pour une nuit, et bien il aura au moins partager un moment de plaisir et d’échange avec l’homme de ses rêves.

Bref, une fois dans cet ascenseur, il décida de se coller directement à Nikola tout en lui disant qu’il était prêt à lui faire oublier le jour de l’accident. C’est sans attendre la réponse du jeune Valerian qu’Ady s’approcha de son cou pour venir le dévorer. Il n’en pouvait plus, il était comme un vampire entrain de se délecter du sang de sa proie. Mais en attendant, le fait de sentir la peau de Niko entre ses lèvres le rendait fou. C’est vrai que les rôles s’inversaient et le fait d’entendre le jeune chirurgien dire qu’il devait s’arrêter et qu’il ne devait pas faire ça ici rendait les choses encore plus excitantes. C’est pour cette raison que les mains d’Adrian vinrent se faufiler contre le corps de son amant. L’une caressait son torse et l’autre s’aventurant vers un endroit qu’il convoite depuis maintenant un bon moment. Malgré le fait que Nikola lui avait dit de s’arrêter, il l’avait tout de même dit avec difficulté et son corps lui faisait comprendre qu’il en avait envie. Le fait de sentir la main du chirurgien venir s’entremêler à la sienne pour l’accompagner dans les caresses qu’il faisait au niveau d’une zone plus que sensible. D’ailleurs, une zone qui commençait à gonfler de plus en plus et qui ne demandait qu’une chose, être libérée de sa prison pour pouvoir respirer. L’autre main de Niko vint jouer avec les cheveux du jeune infirmier. Ils étaient de plus en plus coller l’un à l’autre et Adrian ne savait plus où donner de la tête.

Il faut dire qu’il n’aurait jamais pensé être dans une telle situation avec Nikola et encore moins dans un ascenseur. Il est loin de regretter, mais en tout cas, il compte bien en profiter. Du coup, c’est avec toute la sensualité qu’il et surtout le désir qu’il éprouve que sa main se fraya à présent à chemin vers l’objet de ses désirs. Il en vint à passer les barrières qu’étaient le pantalon et le boxer du jeune Valerian. Il était maintenant en contact avec ce qui finirait par lui donner un maximum de plaisir. De l’autre main, il finit par passer sa main en dessous du haut de Nikola pour caresser son dos. Sa bouche après avoir déguster la peau du cou de ce chirurgien si sexy vinrent s’aventurer contre ses lèvres qu’il captura dans un baiser langoureux. Leurs langues finirent par se rencontrer pour danser d’une façon des plus sensuelle. Il en avait rêvé depuis leur première rencontre et croyez-moi, c’est encore mieux en vrai que dans ses rêves les plus fous. Il peut faire tout ce dont il a envie. D’ailleurs, la main qui était à présent dans le pantalon de Nikola s’était activée pour le mettre en condition. Bien sur, il l’était déjà mais en attendant, il voulait l’exciter au plus haut point. Il voulait voir ce que le chirurgien spécialiste en chirurgie viscérale allait faire. Pour l’instant, il se laissait faire et avait arrêté de résister. Mais Adrian se doutait bien qu’il ne se laisserait pas faire aussi rapidement. Ady s’attends à tout avec le jeune Valerian. Il pouvait très bien le maitriser d’un coup et refaire partir l’ascenseur ou alors tout simplement le plaquer contre un mur pour reprendre le dessus. Bref, toutes les options étaient possible. En attendant, il profitait des lèvres de son amant et surtout de jouer avec l’objet de ses désirs… Alors Nikola Valerian que vas-tu faire ? Succomber à la tentation ou alors tout simple dire non et passer à côté d’un super moment ? Dit nous vite, on attend la suite avec impatience…

Il y avait une chose géniale que les hommes de la Terre avaient pu inventés et ce depuis des millénaires... Ce sont les plans. Vous savez, les prévisions que l'on fait dans l'optique d'accomplir tel ou tel acte, de provoquer telle ou telle réaction. Ou bien même dans l'optique de construire ou de tout détruire... Bref tout ce qu'on s'efforce de prévoir au millimètre près et que l'on prépare dans l'optique à ce qu'il résiste à tous les imprévus possibles pour que l'on puisse agir en conséquence et éviter qu'il ne soit rendu à néant... Et en général, quand on fait un plan, celui-ci est infaillible et nous permet de faire un coup de maître. Oui, en général... Puisque de toute évidence, Nikola n'a pas vraiment saisi la véritable définition d'un plan digne de ce nom.

Son plan vous le savez, humilier comme jamais le jeune infirmier en refusant net ses avances et en le provoquant même. Et le tout en résistant soi même à la pulsion qui le pousserait à céder à la tentation. Voilà qui était un beau plan n'est ce pas. Mais ne jamais faire un plan avec le plus jeune des Valerian, ça non jamais ! Pour la simple et bonne raison qu'ils ne tiennent jamais en place... Son plan a complètement raté et il s'était laissé prendre dans son propre piège. Ou en fait non, il s'était plutôt laissé prendre au piège du plan de Adrian qui avait pour but de le mettre dans son lit. Prends de la graine petit Nikola, ça c'est un plan correct ! La preuve, il a tenu compte de toutes les perturbations possibles et a fait face aux imprévus...

Et pourtant Nikola n'avait pas eu à prévoir beaucoup d'éléments qui pourraient mettre à néant son plan si "parfait". Ce n'était pas bien compliqué. Soit Adrian se prenait l'humiliation de sa vie et ne ferait rien en comprenant le message, soit il n'appréciait pas d'être traité comme ça et utiliserait la violence ou soit il ferait exactement comme dans l'ascenseur, à savoir qu'il ne lâcherait pas prise et qu'il ferait n'importe quoi pour le faire changer d'avis et goûter à son corps qu'il avait pu rêver de nombreuses fois... Mais son plan avait quand même échoué... Il n'avait prévu qu'un cas et n'avait pas prévu de résister aux deux autres.

Et voilà donc que le troisième cas pointait le bout de son nez et que le petit infirmier sexy l'avait poursuivi et qu'il s'était retrouvé plaqué contre la paroi fraîche d'un ascenseur avec beaucoup de sensualité. Enfin avec sensualité... Disons plutôt avec beaucoup de bestialité et de désir refoulé depuis bien trop longtemps. Qui pourrait bien résister à tant de ferveur et de force mentale ? Certainement pas un chirurgien blondinet qui, dans ce domaine, possédait une piètre résistance... Des baisers sur la zone sensible de son cou, des caresses bien placées, et voilà qu'il n'y avait plus du tout l'ombre d'une petite barrière de protection pour résister aux torrents de passion qui s'écoulaient de l'infirmier et du chirurgien lui même, bien qu'il ne voulait pas l'admettre.

- Haaaann... Et puis merde !

Au cas où vous n'auriez pas compris ce petit langage subtil et évolué, vous venez d'assisté à la mise à bas du dernier rempart qui faisait encore un temps soit peu barrage à la passion d'Adrian. Ce dernier barrage, c'était sa raison qui désapprouvait totalement ces actes. Mais là, sa raison venait de s'avouer vaincu et était en train de dire "Advienne que pourra, après tout cela peut ne pas être si mal alors autant se faire du bien !". Oui, l'esprit de Nikola reste très primaire... Ou peut être pense-t-il d'abord que par son entrejambe... Enfin bref, le beau chirurgien avait succombé aux attaques de cet infirmier du diable qui l'attirait comme un moustique devant la flamme d'une bougie...

Et il était complètement hypnotisé par ce petit infirmier... Sentir ce corps qui était si près du sien, qui était collé à lui plutôt... Sentir cette douce chaleur qui traversait sans mal leur deux fines tenues de travail qu'ils avaient à l'hôpital... Sentir cette excitation de cet homme qui le désirait, cette excitation là tout contre sa cuisse... De sentir ses mains parcourir son corps... Tout ça lui faisait perdre la raison. Il voulait encore plus la ressentir contre sa peau, il voulait que son corps entier en soit imprégné. Que son corps entier sente aussi cette petite odeur si exquise qu'il pouvait percevoir dans le cou de ce beau brun, dans ses cheveux, sur sa peau...

Puis il y avait cette petite main pernicieuse qui le rendait déraisonné... Cette petite main qui à l'inverse de sa consœur ne venait pas caresser innocemment son dos en dessous de son haut de chirurgien... Non, cette main s'aventurait vers des horizons interdits dans des lieux aussi communs que les ascenseurs... Elle s'aventurait toujours plus bas et ne fit pas bien cas des vêtements protecteurs du jeune blond... Et elle se mit à caresser cette zone très sensible... Et cela fit gémir de plaisir le jeune chirurgien qui était déjà bien excité de leur entrevue... Et plus ces mouvements se répétaient inlassablement, plus ses gémissements augmentaient. Et ça, Nikola n'avait aucune, mais alors aucune, envie de les arrêter...

Et il y avait aussi ce baiser... Ce baiser qui n'en finissait plus... Il avait refusé de l'embrasser tout à l'heure car les baisers signifiaient bien des choses pour lui... Mais maintenant qu'il venait de goûter à ses lèvres, il pensait ne jamais pouvoir s'en détacher. Ce petit mélange de sucré et de salé délicieux qu'il lui offrait... Il embrassait bien... Très bien même... Mais il voulait lui montrer à quel bois il se chauffait... Il voulait lui montrer la chance qu'il avait et toute l'expérience qu'il avait accumulé. Alors, Nikola répondit comme jamais il ne l'avait fait à ce baiser, devenant plus que passionné lorsque leurs deux langues engagèrent une danse des plus délicieuses. Oui, Nikola était bel et bien tombé sous le grappin d'Adrian...

Mais Nikola ne comptait pas du tout en rester là... Oh que non ! Il voulait même mener la danse lui-même. Après tout, dans toutes ses relations, c'était toujours lui qui attaquait et qui prenait les initiatives et rarement son partenaire d'un soir. Alors il comptait ne pas changer cette tradition. Il retourna donc la situation en gémissant toujours sous la main de cet infirmier qui l'excitait trop et le plaqua un peu brutalement contre la paroi de l'ascenseur, sentant un désir inconnu monter en lui depuis le début de leurs petits jeux. Un désir si dévorant qu'il ne prit même pas la patience de soulever le haut de son amant et de rompre leur baiser ardent. Non, il prit le col en V de son haut et l'écarta brutalement avec une telle force qu'il en déchira le fin tissu.

La tunique d'infirmier ne fit pas vraiment long feu... Elle se retrouva au sol en lambeaux et laissa la découverte d'un corps délicieux à la vue et aux caresses du jeune chirurgien qui se mit à le caresser en soupirant d'aise et d'envie, glissant ses mains de plus en plus bas pour enlever le pantalon de l'infirmier en le faisant glisser sur ses jambes délicieuses... Il adorait parcourir les muscles de son torse... Il adorait caresser cette peau douce... Et il ne voulait pas du tout faire cesser ce baiser brûlant... Et pourtant, à force de gémir contre ses lèvres, il décida qu'il était temps pour lui que les rôles s'inversent et que le jeune infirmier se confonde en son de toutes sortes.

Alors il entrepris une petite descente aux enfers. Il parcourut des formes délicieuses, passant vers le lobe d'une oreille qu'il tortura de mille et une façon à un cou tendre qu'il parsema de longues traces argentées et de succions rouges vifs sur cette peau pâle... Puis dessina milles courbes et milles formes avec la simple encre translucide de sa langue, dévalant doucement cette vente vertigineuse dont il ne ratait pas un seul centimètre... Et enfin, il finit par atteindre le lieu de tout les plaisirs et de tous les désirs... Il décidai de jouer un peu avec le jeune infirmier. Il voulait le faire languir. Il passa à côté de l'objet de ses désirs, venant torturer plutôt son aine ou les deux jumelles environnantes...

Mais il finit par craquer doucement et à ne plus pouvoir résister lui-même à cette torture qu'il s'infligeait à lui même... Il laissa donc un petit sillon argenté tout le long de cette partie si sensible et si excitée puis il entoura doucement son amant de ses lèvres en un baiser tout spécial qui ne laissait en général aucun homme indifférent. Une fois encore, il décida de lui en mettre plein la vue et d'exercer tout son art ce qui il faut bien l'avouer n'était pas peu dire... Il se retira alors de son amant avant de l'entourer une nouvelle fois et de recommencer ce petit manège beaucoup plus d'une fois et pendant de longues minutes durant lesquelles les réactions d'Adrian l'enchantaient au plus haut point. il en accéléra même la cadence, toujours plus vite toujours plus profondément et avec toujours plus de passion...

Mais trop vite à son goût, il sentit que son amant était sur le point d'atteindre le point de non-retour... Mais il ne voulait pas encore s'arrêter là avec lui... Non, il voulait lui faire encore bien des choses... Alors il monta le chemin inverse qu'il avait entreprit tout à l'heure dès qu'il sentit les soubresauts de son amant... Il remonta chercher le doux nectar de ses lèvres et s'en délecta pour la deuxième fois avec un très grand plaisir. Il reprit aussi ses caresses sur tout son corps et ses mains s'égarèrent quelque peu sur le deux collines bien musclées de l'anatomie de son amant, allant les masser doucement mais avec passion...

Ah... Si vous aviez vu ça de vos yeux, vous en seriez très étonnés... Il faut dire que dans un ascenseur, c'étaient des choses très rares... Et dans les ascenseurs de l'hôpital, ça l'était encore plus... amis que voulez vous, des corps qui se cherchent depuis quelques jours, des mains avides de caresses... Voilà tout ce qu'il faut pour qu'un beau chirurgien soit sous le charme physique d'un autre beau garçon... Finalement, Adrian a eut bien ce qu'il attendait... Mais est ce à ton goût petit infirmier...? Mieux ou moins bien que tes rêves...? Il nous tarde de le découvrir...

Courir vers cet ascenseur pour retrouver son amant avait été une évidence pour Adrian. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment apprécié de se faire chauffer dans le SAS du bloc pour enfin voir Nikola partir le sourire aux lèvres. Il ne pouvait pas s’avouer vaincu, pas après ce qu’il avait eu et surtout ce qu’il pourrait avoir encore de ce beau chirurgien. Du coup, c’est avec une dextérité et une fugacité qu’il se mit à courir vers les portes de l’ascenseur pour entrer dedans et se retrouver encore plus prêt du jeune Valerian qu’il y a quelques minutes. Il avait bloqué rapidement les portes pour enfin venir se coller à nouveau contre lui et s’adonner à des choses plus que sensuelles et qui finirait par faire craquer le jeune chirurgien viscéral. En attendant, Ady aimait sentir la peau de ce jeune garçon contre la sienne. Sentir sa main dévaler son torse pour venir torturer son intimité. Et ne parlons pas de ses lèvres sur la peau de son cou. Le jeune infirmier voulait le rendre fou et il espérait arriver à ses fins. C’était bien plus que du sexe pour lui, c’était une consécration. En attendant, il avait entendu Niko résister et c’est pour cette raison qu’il était venu prendre en otage ses lèvres dans un baiser sensuel et langoureux. Toutes ces petites marques d’attention et de tortures avaient eu l’effet escompté, c’est avec un souffle coupé qu’il venait de se laisser tenter et de dire « Hannnn… Et puis merde. »

En entendant ça, notre cher Adrian entrepris de continue sa petite torture en venant l’embrasser à nouveau. Un baiser qui devint tout de suite beaucoup plus passionné et langoureux puis que son chirurgien préféré y prenait par. Leur langue se rencontrèrent et commencèrent à faire connaissance dans une danse des plus intéressantes. Leurs corps étaient de plus en plus proche et plus la chaleur grimpait et plus l’excitation de notre petit infirmier pouvait se faire sentir contre la cuisse de Nikola. Pas besoin de lui faire un dessin, ils étaient tous les deux excités. L’un plus que l’autre, il faut dire qu’Adrian s’en donnait à cœur joie et qu’il n’avait pas mis longtemps à venir torturer l’objet de ses désirs du bout de ses doigts. Autant vous dire que c’était de plus en plus chaud dans cet ascenseur, les esprits sont de plus en plus embués. Notre jeune infirmier sait qu’il a gagné une bataille, mais il sait très bien aussi qu’il n’aura pas le dernier mot comme ça. Il s’agit tout de même de Nikola Valerian, spécialiste en chirurgie viscérale. Un homme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Alors même si il a craqué et qu’il est entrain de succomber à son baiser et à sa main des plus aventureuse, Ady savait que tout pourrait basculer d’un moment à l’autre.

D’ailleurs, rien que d’y penser et notre cher infirmier se voit plaquer contre un mur et avec le haut complètement déchiré qui tombe à terre. Réaction imprévisible mais incroyablement excitante. Certes, il allait se retrouver torse nu en ressortant de cet endroit, mais il s’en foutait. Voir son amant faire ça l’avait excité au plus haut point. Leurs lèvres étaient toujours en contact pour le plus grand plaisir d’Adrian qui adorait les lèvres de Nikola. Il embrassait merveilleusement bien. C’était donc à son tour de sentir les mains de son amant contre lui et d’éprouver des milliers de frissons à chaque fois que les mains du jeune chirurgien descendent et remontent. Son pantalon fut rapidement en bas de ses jambes. Totalement mis à nu par son amant, il frissonna de désir pour lui. Le sentir soupirer entre ses lèvres le rendait fou et d’ailleurs, il n’allait pas être au bout de ses surprises. Notre chirurgien de renommé mondiale commença par venir lui torturer le lobe de l’oreille avant de se diriger vers son cou pour y laisser des traces de sussions. Des sensations qui ne peuvent que faire gémir Adrian. Sentir les lèvres de Nikola sur sa peau le rendait fou. Il savait y faire et encore plus lorsqu’il pris un chemin des plus intéressant avec sa langue. Le chirurgien s’était rapidement retrouvé à genoux devant lui et était venu jouer avec l’aine de notre petit infirmier ainsi que les jumelles de son intimité. Heureusement pour Ady, il ne le tortura pas longtemps et fin parcourir l’intimité de l’infirmier sexy de tout son long. Un geste qui fit frémir le jeune Willington qui se cambra quelque peu. Et là ce fut un bonheur total. Sentir les lèvres de Nikola contre son excitation l’emplissait de bonheur. Il faut dire que le jeune chirurgien savait s’y prendre, pour le plus grand bonheur de notre jeune infirmier qui ne put que gémir face à temps de plaisir. Il était bien là à gouter à un plaisir exquis que lui faisait Niko. Un baiser si spécial mais fait avec finesse et volupté. Il pouvait sentir la bouche et la langue du chirurgien s’attarder sur son intimité avec gourmandise. Il aimait ce que lui faisait le jeune Valerian, doué ça il l’était même plus que doué. Adrian n’était pas déçu d’avoir pris le taureau par les cornes bien au contraire. Il s’y prenait tellement bien qu’Ady sentit un peu trop rapidement qu’il allait attendre le point de non retour. Un peu déçu de lui, il n’en resta pas là puisqu’il sentit son amant remonté dans le sens inverse en jouant toujours de sa langue. En attendant, il avait pris énormément de plaisir et profita à nouveau des lèvres de Nikola dans un baiser passionné. Il sentait les mains de son amant aller et venir sur son corps et il aimait ça. Les siennes quand à lui s’étaient attardées sur son dos. Mais l’une d’entre elle revint lentement s’occuper de l’intimité du chirurgien titulaire.

Adrian se mit en quête de lui rendre l’appareil en commençant à le torturer de sa main pendant qu’il l’embrassait avec passion. Leurs langues ne voulaient plus se quitter. Pourtant, le jeune infirmier mordilla la lèvre inférieure de Nikola avant de descendre vers son cou qu’il tortura un peu. Il voulait lui montrer qu’il ne s’ennuierait pas avec lui. Il vint donc titiller les tétons de son amant avant de descendre pour se retrouver à genoux à son tour. Il se mit donc en quête de le faire attendre un peu en venant jouer avec les jumelles de Nikola. Mais comment voulez-vous attendre quand vous désirez votre amant plus que tout. Bref, il finit par venir entourer l’intimité de Niko avec ses lèvres pour s’adonner à quelque chose qu’il aime faire par-dessus tout. Pendant qu’il s’occupait du jeune Valerian avec sa bouche, ses mains en profitent pour parcourir son torse avec sensualité. Mon dieu ce qu’il est bien foutu, il n’en revient pas lui-même. Il a la chance d’avoir fait craquer Nikola et il compte bien lui montrer qu’il n’a pas à être déçu. Il ne voulait plus s’arrêter aimant le doux chant que Niko faisait avec ses petits gémissements. En attendant, Ady aime ce qu’ils sont entrain de faire et se dit qu’il ne pourra pas faire comme si ce moment sera unique. Non, c’est impossible, il est trop bien avec le jeune chirurgien pour que ce soit un moment unique. Mais ne pensons pas à ça et profitons du moment présent. Adrian ne savait pas trop ce qu’il se passerait par la suite mais en attendant, il prenait beaucoup de plaisir à faire gémir Nikola. Mais dit nous Niko qu’attends-tu pour la suite ?

La passion... C'était quelque chose que Nikola connaissait bien pour ne pas dire qu'il connaissait ça par coeur d'ailleurs... Sans trop se mouiller, on pouvait très aisément dire qu'il ne faisait qu'écouter ses passions. Autant pendant les opérations il ne cessait de faire marcher son intelligence et de réfléchir bien profondément avant d'agir, autant en temps normal il agissait par ses pulsions. Il faisait presque tout sur des coups de tête ou se laissait porter par ses envies du moment. Il ne cherchait pas bien longtemps, la vie n'étant selon lui pas assez compliquée pour réfléchir à ce point.

Enfin du moins, il ne voulait pas que la vie prenne une plus grande importance. La sienne en avait déjà suffisamment d'ailleurs. Son passé l'avait déjà bien trop fait réfléchir et cauchemarder aussi mais c'était autre chose ca... Donc maintenant il avait besoin de se laisser aller et de voir ou ça pouvait le mener. C'est d'ailleurs peut être pour ça qu'il n'avait jamais réellement eu de vraies relations. Il y avait tellement de beautés dans le monde qu'il ne pouvait pas s'empêcher de papillonner de droite à gauche... C'était dans sa nature et sa passion le poussait à faire un peu tout et n'importe quoi...

Et à ce moment là, dans cet ascenseur avec cet infirmier qui était si beau... Et bien sa passion avait été encore une fois plus forte... Cette passion pour le plaisir, cette passion pour le sexe... Cette passion pour éveiller tous les sens, les mettre en éveil et jouir d'un profond plaisir... Cette chaleur qui s'installe. Cette proximité des corps, ces sensuelles caresses sur une peau toute douce, ces baisers si brûlants et si envoûtants... Et il aimait ça plus que tout. Et il avait d'ailleurs du mal à ne pas en profiter si ce n'était pas à une assez grande fréquence. Un chaud lapin...? Sans aucun doute... Et il avait surtout de quoi se le permettre... Les Valerian sont tous des beaux gosses.

Et c'était d'autant plus vrai avec Adrian. Il avait beau dire ce qu'il voulait, qu'il le détestait, le haïssait et ne voulait plus rien avoir à faire avec lui, il ne pouvait quand même pas lui résister. Alors soit il se voilait la face et il ne le détestait pas tant que ça... Soit son désir charnel prenait le dessus sur tout et il n'était plus qu'un objet sexuel en quelques sortes. Je ne sais trop ce qui est préférable pour notre jeune chirurgien et je crois bien que même lui ne savait pas ce qu'il ressentait exactement pour Adrian. Mais bon à ce moment là, cela lui importait bien peu...

Il n'avait donc pas pu résister à faire tout un tas de choses à ce corps qui bouillait d'envie, ce corps qui ne demandait qu'à rencontrer son homologue, qui ne rêvait plus que de l'avoir dans ses bras, dans son étreinte. Le chirurgien n'avait donc pas pu résisté, c'était dans sa nature, et il avait fait ce qu'il adorait faire à un homme. Il lui avait donné du plaisir. Mais il n'avait pas voulu s'arrêter là. Non, il avait voulu que tout continue encore, qu'ils aillent plus loin alors que la situation exigeait qu'ils s'arrêtent au plus vite. Après tout, si on commençait à appeler des réparateurs pour l'ascenseur... Ils seraient mals...

Mais en attendant, il avait envie de profiter de ces doucereuses lèvres qu'il sentait contre les siennes. Ce petit bombement de chair tendre et rosée... Ce goût délicieux qui le laissait pantelant, cette langue joueuse qui lui faisait voir monts et merveilles... Ce baiser passionné presque divin. Il voulait juste l'embrasser. L'embrasser de ce baiser dont il était fou, comme drogué. Et jamais il n'avait ressenti ça pour quelqu'un d'autre. Là, il pourrait passer des heures à ne rien faire d'autre qu'embrasser ce brun. Cela lui plaisait bien... Mais il avait tellement d'autres envies dans la tête...

Car il y avait cette petite main pernicieuse qui le lui rappelait tellement bien. Cette caresse qui pouvait lui faire arracher un mélange de soupirs et de gémissements. Et ainsi il soupirait de plaisir et s'abandonner à la poigne de son amant dont il sentait la chaleur autour de lui. Il adorait cette sensation et ça avait pour honneur de l'exciter comme jamais. Il n'en fallait pas beaucoup. Deux corps nus collés l'un contre l'autre, une main bien diabolique à un endroit stratégique, une autre dans son dos et un baiser parfait en cours... Que pouvait donc bien demander de plus ce jeune chirurgien ? Sans compter le fait que c'était un grand fantasme pour lui de le faire dans un ascenseur...

Et cette situation commençait à l'enivrait. Il commençait à avoir très chaud dans cette cabine qui était, comme dans tous les ascenseurs, très mal aérée. Il pouvait toucher ce corps nu si brûlant contre sa peau, il pouvait sentir leur sueur se mêler comme une communion de leur être avant l'heure. Il sentait la douce odeur de son amant qui lui faisait perdre le peu de raison qui lui restait encore. Et il voulait en récolter beaucoup plus que ça. Il s'était donc collé tout contre lui et avait glissé ses mains dans ses cheveux pour l'embrasser avec encore plus de fougue.

Mais le jeune infirmier s'était mis à vouloir franchir le pas à son tour. Nikola bien entendu n'avait pas pu, ni même eu l'idée ne serait ce qu'un instant, l'en empêcher. Il ne put donc que gémir en sentant le mordillement de sa lèvre par James, mordillement qui mettait fin à leur magnifique baiser. Puis il frissonna de plaisir en sentant que Adrian voulait le torturer à petit feu. Il sentit cette douce sensation sur son torse, sur ses montagnes de chair qui eurent au moins le mérite de lui faire arracher un petit cri de surprise et de bien-être. Sentir autant de choses ici, il ne l'aurait jamais cru possible...

Puis il sentit son amant reproduire le même geste délicieux qu'il venait de lui faire il y a quelques instants. Et cette langue, cette bouche lui firent bien vite arracher une multitude de petits gémissements qui s'échappaient de la barrière de ses lèvres. Il y prenait beaucoup trop de plaisir pour son propre bien... Si au moins Adrian était un mauvais coup il aurait été plus vite au moment de se séparer de lui mais là... Là il pourrait même être tenté de recommencer... Et ce n'était pas bon pour la philosophie de notre jeune et beau chirurgien malheureusement bien que ça plaise je pense à un autre petit infirmier...

Quoiqu'il en soit, son petit compagnon d'ascenseur lui faisait perdre son contrôle. Il adorait tout ce qu'il lui faisait et par moment, des ondes glacées parcouraient son corps et venaient hérisser ses poils de plaisir. Il ne put donc que se cambrer légèrement en arrière, ses mains venant se perdre dans sa chevelure pour accompagner chaque faits et gestes d'Adrian. Il adorait juste ce contact... Ces cheveux doux et soyeux... Un vrai délice au toucher... Et ces mains qui parcouraient son torse doucement... Un vrai délice au toucher...

Alors le chirurgien le laissa faire doucement. Bien entendu, il voulait aller beaucoup plus loin que ça avec lui et dans cet ascenseur à ce moment précis. Mais il avait juste envie de prendre son temps... Profiter de ce corps que Dieu lui avait offert même s'il n'était pas croyant... Oui, il avait envie de faire bien plus et de faire durer tout le plaisir... Alléchant vous ne trouvez pas...?

Comment être arrivé dans cet ascenseur alors qu’il y a à peine 10 minutes, le chirurgien qui l’attirait le plus au monde venait de se jouer de lui ? Adrian ne savait pas trop ce qui lui avait pris. Il avait juste laissé parler son cœur, ses envies et voilà où ils en sont maintenant. Ce comportement est loin d’être celui de notre jeune infirmier. Du moins d’habitude. D’un naturel calme et posé, mais surtout réfléchi, il n’est pas du genre à faire des choses sur un coup de tête. Mais il faut croire que Nikola lui fait tourner la tête et lui fait surtout faire des choses insolites. C’est vrai, jamais il n’aurait pensé le courser pour atterrir dans un ascenseur et le chauffer comme jamais. Serait-il entrain de le regretter ? Pas du tout, bien au contraire. Si il n’avait pas fait ça, il n’aurait surement jamais gouté à ses lèvres et encore moins au reste. Et puis comment résister à un corps aussi sexy, un homme aussi envoutant.

Du coup, il n’avait pas résisté et c’était empressé de le torturer pour le faire totalement craquer. Il ne voulait pas se faire jeter à nouveau et étrangement, il avait réussi à le faire craquer sans trop de résistance. Comme quoi, le jeune chirurgien n’est pas si insensible au charme de notre petit infirmier. Il en avait été ravi même si un peu de chalenge aurait été drôle aussi. Mais peu importe, le must avait été qu’il craque et c’était ça le principal. La suite est simple, un baiser des plus torride, une main bien placée sur l’excitation de Nikola et la machine était lancée. Une machine qui plaisait beaucoup à Adrian. Il faut le dire, de tous ses rêves les plus fous, ce qui était entrain de se passer dans ce lieu insolite surpassait tout ça. Il ne pensait pas être encore plus impressionné en touchant le corps de Niko. Un corps musclé comme il fallait et des lèvres si douces et si gouteuses.

Des lèvres qu’Adrian ne tarda pas à sentir sur son corps, il faut dire que Nikola avait été des plus envieux. Au point de déchirer son haut et de mettre notre jeune infirmier à nu en quelques secondes. Une choses qui avait plu à Ady qui n’avait pu que se mordiller la lèvre inférieure en sentant les lèvres mais aussi la langue de ce chirurgien si sexy sur son torse. Il avait un don pour lui faire éprouver des sensations phénoménales et encore plus lorsqu’il était venu jouer avec l’intimité du jeune Willington. Un moment des plus sensuel, charnel et qui avait donné beaucoup de plaisir à Adrian. Comment faire autrement lorsqu’on est avec quelqu’un d’aussi doué que Nikola. Il ne pensait pas éprouver autant de sensations mais était loin de s’en plaindre. Même, si, il finirait surement par devenir accroc à tout ça. C’est vrai que ce que Niko avait avec sa bouche l’avait rendu fou. Il avait envie de bien plus et ne comptait pas en rester là.

C’est pour cette raison qu’il était reparti à l’assaut de ses lèvres dans un baiser langoureux tout en torturant à nouveau l’intimité de son amant de sa main avide de sensation. Après un baiser des plus divin, il s’était mis en quête de lui faire la même chose, lui faire éprouver les mêmes sensations, lui montrer qu’il peut prendre beaucoup de plaisir avec lui, bien plus qu’avec ses autres conquêtes. C’est pour cette raison qu’il était venu jouer avec les tétons de ce jeune chirurgien plus que bien foutu. Il voulait lui faire ressentir tout un tas de choses alors pourquoi pas commencer par ces petites parties sensibles. Il les titilla, jusqu’à les mordiller. Il aimait sentir la peau de son amant contre ses lèvres. Il finit par descendre sur son torse en traçant un chemin translucide jusqu’à arriver devant l’objet de ses désirs. Autant vous dire que vu comment était l’excitation de son amant, il faut le dire, il était plus qu’excité. Notre jeune infirmier était donc venu le lécher de tout son long avant de venir gouter cette excitation avec sa bouche.

Un acte des plus sensuel mais aussi des plus apprécié par notre cher chirurgien. Il avait l’air d’y prendre goût et surtout d’aimer ça. Il faut dire qu’Adrian y mettait tout son cœur. Et puis franchement, il n’avait pas vraiment à se forcer. Il était en face d’un homme qui lui faisait perdre tout ses moyens et qui en plus le faisait fantasmer. Il était donc entrain de jouer de sa bouche contre le membre de son amant plus que tendu. Il voulait lui faire éprouver tout un tas de sensations. Il passa donc ses mains sur le torse de Nikola tout en le regardant de façon plus que provocatrice. Il aimait le voir se cambre et gémir et encore plus sentir ses mains dans ses cheveux. Il aimait le caresser et c’est pour cette raison qu’il partit à l’assaut des fesses de son chirurgien pour les masser. Il ne savait pas comment allait se passer la suite. Mais il voulait tout de même lui donner un maximum de plaisir et c’est pour cette raison qu’il vint caresser et titiller un autre endroit des plus sensible qui n’était autre que sa deuxième intimité. Il ne savait pas si ça plairait à Nikola mais après tout, il lui fera comprendre si il n’aime pas. Sa bouche était toujours entrain de jouer pendant que ses doigts accomplissaient un jeu différent.

Tout ceci rendait notre petit infirmier encore plus fou. Il ne pensait plus à rien. C’est comme si le monde n’existait plus et qu’ils n’étaient plus que deux. Le principal était le plaisir de son amant, de son compagnon. Bref, il voulait le combler comme jamais. Alors Nikola est-ce que ça te plait ?

Nikola... Il faudrait peut être que tu penses à te réveiller à un moment... Prends conscience de ce qui t'entoure... Regarde ce qu'il se passe et réfléchis un peu... Fais remarcher ta raison car elle te manque cruellement là... Certes ce qu'il te fait est plus que bon... Certes ces mains sur ton corps te rendent fou... Certes il te donne du plaisir comme tu en as rarement ressenti... Mais pour une fois, laisse parler ton cerveau plutôt que ton corps... Tu vas le regretter sinon. Tu sais très bien que tu devrais le détester et pas l'embrasser alors que vas tu penser de toi-même une fois que tout cela sera fini hein ? Tu te maudiras et tu te sentiras mal... Je te connais... Tu m'écoutes...? Hum... Et voilà que monsieur recommence... Quand il s'agit de ce genre de chose, ton cerveau est aux abonnés absents...

Et bien... Puisque je dois assister à cette déchéance quoiqu'il advienne... Retournons dans notre petit ascenseur où il s'y passe des choses plus que chaudes... Vous savez, un chirurgien et un infirmier, seuls ensemble... On ne parle pas forcément des soins accordés à un patient... Et on ne parle pas non plus de la dernière opération qui s'est déroulée en leur présence... Non non... On parle de bien d'autres soins... Plus personnels je dirais... On parle d'une autre opération bien plus sensuelle aussi et qui est beaucoup moins risquée aussi... Oui, on parle de gestes précis, mais de gestes qui arrachent des soupirs et des gémissements et non des cris de douleur... Des gestes qui font monter la température... Enfin bon, vous voyez ce que je veux vous dire...?

Alors imaginez donc notre beau chirurgien, le dos plaqué contre la paroi glacée d'un ascenseur... Imaginez qu'il a les yeux clos et qu'il se cambre légèrement... Imaginez qu'il rougit légèrement car il a chaud, trop chaud... Que son corps entier est ébranlé et que ses jambes tremblent légèrement d'excitation et de plaisir... Il a l'impression qu'elles vont le lâcher d'une seconde à l'autre s'il n'arrête pas bientôt ce que lui fait son amant d'ascenseur... Mais comment arrêter quelque chose qui est délicieux... Comment se défaire d'une sensation qui vous plaît au plus haut niveau alors que plus rien d'autre n'a d'importance tout autour de vous. Que vous avez l'impression que vous n'avez rien de mieux à faire dans votre journée que ceci : rester dans les bras d'un presque inconnu et en profiter au maximum avant que tout le plaisir et que toute votre excitation ne retombe...

Et la sensation que Nikola ressentait à ce moment là était bien au-dessus de ses espérances concernant notre jeune infirmier. Au moins il pourrait se consoler en se disant qu'il n'a pas pu résister à une des rares personnes douées dans ce domaine qu'il ait pu rencontrer... A moins que ce soit autre chose qu'il lui fasse penser qu'Adrian était des plus doués... Que c'était autre chose qui faisait que son coeur battait la chamade dans sa poitrine... Que c'était autre chose qui faisait qu'il avait bien trop chaud... Qui faisait que des petits gémissements franchissaient ses lèvres, que des petits frissons de plaisir le refroidissaient délicieusement... Mais pouvait il en être autrement ? Non bien sûr que non... Nikola était persuadé que ce n'était juste que parce que cet homme était un bon coup... Ou non, plutôt en était il convaincu... Choisissons bien nos mots car ça en devient capital dans cette situation...

Il était toujours aux mains de ce bel infirmier. Il le sentait tout autour de lui... Cette bouche qui lui procurait tant de bien et de sensations... Il ne pouvait même plus articuler un mot, il avait le souffle trop court et précipité pour cela... Il ressentait juste un extrême désir et une excitation sans pareille. Tout ce qu'il ressentait lui paraissait délicieux. Cette caverne chaude et humide qui lui offrait un refuge idéal et régulier pour son plus grand plaisir... Il savait qu'il ne résisterait pas bien longtemps à cette situation et qu'un jour ou l'autre il devrait faire un choix... Soit laisser faire et ressentir un grand plaisir, soit tout arrêter pour en ressentir un autre plus important encore que celui là...

Et c'était cette petite main qui dériva et qui le poussa à faire son choix au plus vite... Cette petite main qui vint titiller une partie de son anatomie qu'il n'avait jamais laissé être visitée... Non, jamais dans sa vie il n'avait laissé quiconque le dominer. C'était toujours lui qui dominait et personne d'autre. C'était comme cela. Mais il en ressentit quand même un petit plaisir à ressentir cette main s'aventurer dans cet endroit interdit au public... Une main qui venait lui arracher un petit gémissement et qui accéléra encore plus sa montée vers les plus hautes sphères de la jouissance. Et lorsqu'il fut secoué de légers soubresauts et que ses gémissements se firent plus intenses, il savait qu'il était temps pour lui de cesser tout ceci un moment.

Il vint donc saisir d'une main le menton de son amant d'un instant pour l'obliger à remonter vers lui. Il vint alors l'embrasser, goûter de nouveau à ces lèvres qui lui redonnèrent tant de satisfaction. et il put de nouveau ressentir ce corps brûlant auquel il vint se coller doucement, ce doux corps auquel il venait se frotter doucement alors que leur excitation se touchaient et venaient ainsi les faire vibrer tous les deux d'un nouveau plaisir. Il put redonner vie à ses mains qui s'étaient perdues dans ses cheveux. Ses mains qui vinrent cette fois ci caresser le torse de cet amant doué... Et alors qu'il se mettait à le caresser sur toute sa longueur, ses lèvres brisèrent ce baiser magnifique, peut être dans un des seuls moments de lucidité de leur échange... Il vint lui chuchoter quelques mots à l'oreille tandis que sa main s'égara encore plus en bas, retournant voir les deux collines de son infirmier et surtout suivre le chemin qui se trouvait entre les deux...

- Laisse moi faire... C'est toujours moi qui mène la danse... Encore plus quand c'est une personne que je déteste... Mmmmh...

Et alors qu'il disait ces mots assassins au creux de l'oreille d'Adrian, il fit entrer un de ses doigts en lui. Un doigt qui commença d'entrée à bouger doucement au sein de l'infirmier d'un petit mouvement d'avant en arrière... Et sa bouche revint prendre l'assaut de cette peau délicieuse qui lui était offerte... Il laissa sa langue laisser de longs filets argentés sur la peau de son cou alors qu'il continuait ses petits mouvements de bassin et de son doigt dans notre petit infirmier. Vous aussi ce message vous paraît sonner faux dans une telle situation...? Et pourtant il serait bien capable de le penser vraiment... Quand il s'agit de prendre du plaisir... Il suffit que le partenaire soit sexy et ses sentiments envers cette personne n'ont plus de réelle importance... Mais est ce qu'il va être laissé en plan dans un tel moment sensuel...? Là est toute la question... Car Adrian risque de ne pas apprécier...

Etre venu dans cet ascenseur et finir par être dans une telle position n’était peut être pas une si bonne idée que ça. C’est vrai, rien ne garantissait notre jeune infirmier qu’après ce moment divin il ne se ferait pas jeter. Pourtant, il s’est plongé la tête la première dans cette cabine qui les avait rapidement enfermés à l’abris des regards indiscrets. Il avait très rapidement était vers ce chirurgien qui l’obsédait tant et surtout, il avait très rapidement fini par l’embrasser. Un baiser qui signerait très certainement son arrête de mort, du moins, c’Est-ce qu’il avait pensé, ne se doutant vraiment pas que l’homme qui se trouvait en face de lui finirait par craquer. En attendant, vu comment Nikola c’était comporté dans cette cage d’ascenseur, la haine avait laissé place au désir. Il n’y avait aucun doute, il suffit de regarder le haut d’Adrian qui a très rapidement fini sa course au sol totalement en lambeau. Mais peu importe. Nos deux jeunes gens étaient bien trop occupés à laisser libre cours à leur attirance physique plus que mentale quand on y pense. Cet instant devenait de plus en plus chaud à chaque instant.

Les voilà maintenant à se toucher, à s’exciter l’un et l’autre et ils finissent bien rapidement totalement nus. Etrange quand on sait le début de leur relation. Mais que voulez-vous, on ne peut pas empêcher deux corps qui s’attirent à entrer en fusion. C’est comme ça. D’ailleurs, quand on y repense, c’est tout de même Nikola qui a été le plus rapide et qui a d’ailleurs bien rapidement été voir l’intimité de notre jeune infirmier de plus près. Il avait usé de sa langue, de sa bouche, bref des petites choses qui avaient tout de même fait ressentir une multitude de sensations à Ady. Des sensations dont il se souviendrait un moment certainement. Il faut dire que son amant était plus que doué sur ce point et il n’allait pas s’en plaindre. C’était juste nouveau pour lui de ressentir des sensations aussi forte pendant qu’on s’occupe de la chaleur de son intimité. Mais était-ce vraiment parce que le jeune Valerian était si doué ou était-ce parce qu’il y avait autre chose que notre jeune infirmier ne voulait pas voir ?

Un sentiment qui ne pouvait pas se réaliser, pas avec ce jeune chirurgien en tout cas. C’était juste impossible. Il préférait rapidement oublier cette idée et se dire que c’était juste un bon coup plutôt que se faire des idées et souffrir comme depuis le début avec cet homme qui le déteste au plus haut point. En attendant, il se laissait guider par ce que lui dictait son corps et non son cœur. Son corps lui ordonnait de l’embrasser, de le toucher et bien plus encore. C’était juste plus fort que lui, il ne pouvait plus se détacher du corps de son amant. C’était si bon, si passionnel. Il n’avait jamais connu une telle passion auparavant. En tout cas, il s’était laissé guidé et il ne regrettait rien. Il avait découvert le corps de cet homme qui lui plaisait tant et bien plus encore.

Il lui avait rendu l’appareil en se donnant corps et âme dans cette petite pratique qui avait l’air de faire chavirer le jeune chirurgien. Il ne faisait que gémir et se cambrer face au coup de langue de notre jeune infirmier. Il en était heureux d’ailleurs et n’avait fait que continuer en savourant pleinement l’intimité de son amant. Une intimité qui lui plaisait qu’il avait envie de sentir contre lui et en lui. Mais n’allons pas trop vite, il s’occupait de son amant d’une tout autre façon pour l’instant et autant vous dire qu’il découvrait son corps de toutes les manières possibles. L’une d’entre elle était nouvelle d’ailleurs. Il n’avait jamais fait ça avant. Peut être qu’avant, ses amants ne lui en donnait pas envie. Mais là, il avait eu envie de lui donner du plaisir de partout et c’était pour cette raison que ses doigts étaient venu s’aventurer vers l’autre intimité de ce jeune chirurgien.

Mais voilà que ce cher Nikola reprend le dessus et le fait se relever pour l’embrasser langoureusement. Un baiser qui eut le don de le faire défaillir. Il aimait vraiment les lèvres de son amant et il était entrain d’en devenir accro. Comment allait faire notre petit infirmier quand il devra s’en séparer et ne plus le voir autrement que professionnellement ? Il ne voulait pas y penser. Il était bien trop occupé à profiter de ces lèvres si douces et si chaleureuses. Lèvres qui finirent par se détacher pour laisser place à des mots plus que cruel quand on y pense. Pourtant, Adrian ne fit rien. Il se colla un peu plus à son amant gémissant face à ce que faisait les doigts de son amant. Il finit tout de même par venir lui murmurer d’une voix sensuelle.

 « - En attendant, même si tu me déteste, tu prends ton pied comme jamais… Alors vas y je suis tout à toi… »

Ce qu’il disait était la stricte vérité et il le savait. En attendant, le fait qu’il mène la danse ne le dérangeait pas et c’est pour cette raison qu’il l’embrassa langoureusement avant de se retourner et de se coller à lui. Il passa une de ses mains derrière sa nuque. Il était tout à lui comme il l’avait dit. Soumis il le serait, mais seulement cette fois. Si il y avait une prochaine fois, c’est qu’il n’y a pas que de la haine et qu’il pourra lui aussi faire ce qu’il veut. Non pas qu’il se contraigne à quelque chose, ce qu’il allait faire il adorait ça. Mais une chose est sure, la prochaine fois, le partage sera total. Alors profites en bien Nikola, parce que si tu retombe dans les bras d’Adrian tu ne mènera certainement pas la danse…

Les sentiments sont quelque chose d'étrange... Il n'y a pas vraiment de choses concrètes auxquelles se rattacher. Les sentiments ça ne s'apprend pas. Personne ne peut dire : "Oui ma maman m'a appris comment on faisait pour aimer !" ou "Mon papa il m'a montré ce que c'était que détester quelqu'un !". Non... C'est quelque chose que l'on ressent au plus profond de soi-même... Une sorte d'intuition...

Ainsi, qu'elle différence peut on faire entre une haine immense et un amour puissant ? On ressent presque la même chose... On a chaud, on est tout rouge... Notre coeur bat très vite... Il n'y a que notre raison pour nous dire la différence. Que ce type là ne vous revient pas, qu'il est tout ce que vous cherchez... Et souvent, un rien peut inverser la tendance. Quoi de plus facile pour se tromper alors sur ce que l'on ressent...? Et Nikola ne serait pas le premier à se tromper ainsi...

Parce que souvent, il ne suffit de presque rien pour allumer une flamme... Un peu de désirs... Un peu de passion... Juste une attirance physique pour s'apercevoir qu'on a pas réellement de raisons pour haïr une personne... Quelques caresses chaudes et aimantes... Un corps brûlant qui allume votre corps du plus profond de vous même et fais monter cette petite flamme de désir et d'envie qui nous fait perdre la tête... Et qui faisait bien perdre la tête à notre beau chirurgien...

Et il en fut plus que satisfait que sa belle proie du moment ne prenne absolument pas mouche avec sa parole assassine... A vrai dire, ça rendait les choses plus amusantes encore... Plus... Excitantes... Cela l'amusait de voir ce bel homme pris dans ses filets... Ses filets qui allaient se fermer sur lui pour le croquer et l'étreindre jusqu'au septième ciel... Et il s'en ferait un point d'honneur, comme pour honorer cette ténacité dont l'infirmier avait fait preuve... Ce courage de l'avoir poursuivi dans l'ascenseur et de lui avoir donné à présent tellement de plaisir...

Nikola regardait Adrian se donner à lui. S'offrir à ses bons soins... S'offrir à ses caresses et lui offrir l'entrée de son intimité. Il trouvait ça beau... Le fait qu'il se soit retourné contre lui tout en se frottant un peu plus contre lui... Ce doux mélange de la sueur de leurs corps plein de plaisirs et de désirs... Comme des aimants qui s'attirent invariablement, animés d'une formidable force électromagnétique. Oui voilà ce que c'était entre eux. C'était électrique. Un courant qui passait dans ces corps pour ne faire plus qu'un.

Nikola en fut ivre de plaisir. A cet instant, il voulait que ce corps parfait soit le sien... Qu'il lui appartienne, rien qu'à lui. Un moment de folie certainement pour un cerveau dont le plaisir tournait les moindres pensées sensées. Un cerveau empli de luxure. Alors il ne put plus se retenir bien longtemps... Il passa sa tête au-dessus de l'épaule droite de son amant d'un ascenseur et dévora son cou de délicieux baisers désireux ponctués de suçons gourmands.

Ses mains se baladèrent sur ce corps divin, sculptant ces muscles délicieux qui glissaient sous ses mains... Ce contact simple le faisait frémir d'impatience. Aussi, il déplaça doucement le corps du jeune infirmier pour qu'il fasse face au miroir qui se trouvait dans le fond de l'ascenseur... Voilà qu'il était bien pensé ce miroir... Vraiment très bien pensé... On pouvait être très créatif de la sorte... Et cela faisait bien plaisir à un chirurgien viscéral...

L'instant d'après, il penchait doucement son amant en avant et le regarda à travers la glace, trouvant cette vision vraiment délicieuse... Presque irréelle... Alors tout en se mordillant la lèvre inférieure, il s'inséra doucement dans son amant, gémissant doucement du plaisir qu'il ressentait déjà par ce simple geste. Il avait le regard brûlant, plein de passions. Il voulait prendre cet homme comme jamais il n'en avait pris de sa vie...

Alors il entra en lui au plus profondément sans lâcher son regard une seule seconde. Il se délectait de cette vue magnifique. Puis, une fois qu'il sentit son amant s'habituer lui, il entama un long mouvement de va et vient qui s'accéléra bien vite sous le désir. Il voulait allait le plus rapidement et le plus profondément possible. Jusqu'à fondre son corps dans le sien s'il le fallait. Et bien entendu, les gémissements commençaient à sortir de sa bouche tous seuls... Heureusement qu'il n'y a personne d'autre dans la cabine... Hein Monsieur Valerian...?

La vie apporte toujours son lot de surprise et aujourd’hui en était une. Jamais au grand jamais Adrian ne se serais douté qu’il finirais dans cette ascenseur avec Nikola. Enfin si, ce n’est pas vraiment une surprise. La surprise résidait surtout dans l’activité qu’ils étaient entrain de pratiquer. Parce que oui, c’est normal de se retrouver dans un ascenseur. Après tout, combien de fois ils le prennent ? Mais faire l’amour dans un ascenseur et qui plus est avec un chirurgien viscérale aussi sexy, ça c’est pas commun. Surtout quand on sait qu’ils se sont engueulés comme jamais lors de leur première rencontre. Mais arrêtons de recaser le passé. Pensons plutôt au présent et ce qu’il est entrain de se passer dans ce lieu aussi confiner qu’est l’ascenseur.

Et oui, autant vous dire que c’était plus que chaud ici. La tension se sentait et un courant électrique parcourait les moindres recoins de ce lieu si pratique. Est-il important de revenir sur tout ce qu’il s’était passé auparavant ? Non, pas forcément. Mais c’était tellement incroyable pour notre jeune infirmier qu’il ne fait qu’y repenser. Parce que oui, il n’en revient toujours pas de sentir les mains de Nikola sur son corps et encore moins sur ce qu’il s’était passé. Alors imaginez ce qu’il va ressentir lorsqu’il va sentir ton son être frêmir lorsque le jeune Valerian va entrer en lui. Parce que oui, déjà qu’il avait halluciné en voyant son haut tombé en lambeau et sentir les lèvres de l’homme qui hante ses pensées contre les siennes. C’était comme un rêve éveillé. Sauf qu’il avait vraiment tout de réel.

D’ailleurs, c’était bel et bien la réalité vu la dernière phrase de Nikola. Bah oui, il venait de lui dire qu’il le détestait. Si ça c’était pas vrai, c’est que vraiment il était entrain de rêver. Certes, au début cette phrase l’avait totalement rebuté parce que bon, vu comment il était avec lui… La haine n’était pas au rendez-vous. Mais bon, pourquoi tout arrêter à cause d’une phrase vide de sens à l’instant présent franchement. C’est surement pour cette raison qu’il décida de lui rétorquer une petite phrase qui elle avait du sens. Parce que oui, vu les gémissements qu’il avait lâché lorsqu’Ady lui avait fait une gâterie et bien oui il prenait son pied. Mais passons. Ils étaient à présent collés l’un à l’autre. Adrian pouvait sentir le membre tendu d’excitation de l’homme de ses rêves tout contre ses fesses. C’est surement pour cette raison qu’il se frotta un peu plus à lui venant se cambrer pour l’embrasser langoureusement.

Ce que ça faisait du bien de se trouver dans les bras d’un homme, un vrai et qui était sauvage et sensuel à la fois. Il savait très bien qu’il prendrait son pied encore plus une fois Nikola en lui. D’ailleurs, il en avait encore plus envie en sentant l’intimité de son amant entre ses jolies fesses rebondies. Par chance, Nikola avait rapidement compris qu’il pourrait se faire plaisir, qu’il était tout à lui. Après tout, c’était ce qu’il venait de lui dire il y a quelques minutes. Il sentit les mains de cet homme si viril le conduire face à un miroir. Hum quelle bonne idée… C’était excitant de pouvoir le voir dans ce miroir. Le moment qu’il attendait le plus allait enfin arrivé. Il en salivait d’avance. Il se laissa faire et sentit les lèvres de son amant contre son cou. Il lui faisais des suçons. Une chose est sure, il serait bien dans la merde une fois sortit de l’ascenseur. Déjà il n’a plus de haut et en plus il aura des marques dans le cou. Le truc bien discret. Mais peu importe, il s’en foutait complètement. La seule chose qu’il voulait c’est ne faire plus qu’un avec lui.

Ce moment arriva lorsque Nikola l’invita à se pencher et quelques secondes après, il sentit le membre plus que tendu de ce chirurgien des plus désirable entrer en lui. Il se mit à gémir sentant une petite douleur mais qui s’estompa bien rapidement. Cette sensation laissa place à une plénitude totale et à un plaisir plus que certain. Le rythme s’accéléra bien rapidement pour le plus grand plaisir d’Adrian qui vint s’approcher à la rambarde en laissant s’échapper quelques murmures de plaisir. Il était totalement déconnecté de la réalité savourant pleinement le plaisir que lui donnait son amant. Il porta son attention sur le miroir et admira la vue du jeune Valerian entrain de le prendre. Si on lui avait dit que ce jour arriverait, il ne l’aurait pas cru. En attendant, il s’abandonnait totalement dans les bras de Niko.

« - Hummm… Nikola… Vas-y continue… C’est… trop bon… »

Il avait eu du mal à prononcer cette phrase tellement il avait le souffle coupé face au plaisir qu’il ressentait. Il fallait le dire, son amant était gâté par la nature et le sentir au plus profond de lui le faisait tressaillir. Il avait très rarement senti autant de chose en se faisant prendre. En tout cas, il ne regrettait vraiment pas d’avoir insisté pour arriver à ses fins. Certes, il était totalement sous l’emprise de son supérieur. Mais peu importe, il avait réussi à le faire flancher et c’était ça le principal. En tout cas, notre cher Adrian n’avait pas dit son dernier mot. Il pensait déjà à la prochaine fois où il le ferait craquer. Enfin, non pas le temps de penser tant ce moment était un océan de plaisir… Mais dit nous, Nikola, qu’en penses-tu ?

La vie était trop courte... Trop courte pour être gâchée en de vains combats, en de vaines disputes haineuses. C'était toujours ce que notre chirurgien pensait. Faire l'amour pas la guerre, c'était son slogan favori. Et à faire l'amour, il pensait à une activité bien spéciale qu'il appréciait particulièrement. Il ne pouvait pas faire autrement. Il était drogué de ce sport en chambre. Il ne pouvait pas passé une semaine sans le faire. Et encore, une semaine c'était particulièrement long pour lui. S'il le pouvait il voulait le faire tous les jours. Mais là encore, il y avait le problème de son boulot...

Certains diraient que tout ceci n'est qu'un traumatisme du passé, qu'il reproduit ce qu'on lui a fait. Qu'il veut faire l'amour à des gens pour ressentir cette domination que son oncle avait bâtie sur lui lorsqu'il le violait... Mais lui n'y pensait pas. La psychologue n'était pas pour lui. Il se prenait déjà bien la tête avec l'éthique dans son travail de chirurgien pour ne pas être amené à réfléchir sur son passé qu'il voulait à tout prix oublié même si cela lui était particulièrement impossible.

Alors là, dans cet ascenseur, avec cet infirmier, il n'y pensait pas. Il exerçait juste ce qu'il adorait faire, ce qui le libérait de toute la pression quotidienne. De tout ce qui faisait de lui un chirurgien. Il profitait de ce corps parfait. De ces muscles parfait... De ces fesses parfaites... Il se vidait la tête tout simplement. Il ressentait du plaisir à faire cet acte qui l'a fait souffrir jadis... Et cette fois-ci, c'était tout l'inverse. Il y prenait plaisir comme jamais.

Et il n'y faisait peut être pas attention. Mais ce plaisir... Ce plaisir il ne l'avait jamais ressenti ça. Avec aucune femme ni aucun homme. Et il n'avait aucune idée dans quoi il s'embarquerait avec cet infirmier... Cet Adrian... Il ne savait pas qu'il chercherait à tout prix à ressentir ça à nouveau... Mais bon, cela est un problème qu'il rencontrera bien assez tôt de toute manière. En plus il n'avait jamais fait ça devant un miroir. Et il ne pouvait nier que ça lui plaisait beaucoup... Vraiment beaucoup...

Alors il continua. Il ne pouvait s'arrêter de se mêler avec le corps de son amant de l'ascenseur. de transpirer avec lui pour lui donner le plus de plaisir possible et pour ressentir le plus de sensations possibles... Et il prenait vraiment son pied, il adorait ce qu'il lui faisait et ce qu'il ressentait avec ce mouvement lascif du bassin. Ce mouvement auquel il prenait plaisir à en accélérer la cadence ou à en diminuer le rythme. C'était son rôle et il savait le remplir à la perfection comme il l'avait toujours fait. Mieux qu'il ne l'avait déjà fait.

Il regardait dans ce miroir de l'ascenseur. Et cette vision lui plaisait. Cet homme à cet instant là était magnifique. Son corps qui lui était ainsi offert en soumission. Ce corps qui transpirait sous l'effort... Ce corps qui était déformé et magnifiée par le plaisir qu'il prenait. Son visage en était illuminé d'un pure plaisir qui semblait presque divin et qui n'était qu'inspiration pour Nikola. Une inspiration pour se dépasser encore plus. A faire toujours mieux. Il était même encouragé par ces suppliques passionnées qui l'animaient.

Et il lui prit l'envie de le voir. De le voir aller au septième ciel avec lui. Que ses gémissements se fassent cris, quoiqu'il leur arrive ensuite. Alors ses mains le caressèrent sur tout le corps avant de cesser. Sa main droite se posa sur l'excitation de son amant, tendue à l'extrême et frémissante, l'autre se posa sur son bassin et s'y accrocha. L'une s'appliqua à donner plus de plaisir à son amant en mimant la cadence des va et vient sur l'intimité d'Adrian. L'autre s'appliquait à fixer un rythme bien particulier à son amant et à se aller toujours plus profondément en lui, à ne faire plus qu'un au maximum qu'il pouvait le faire.

Et il y arriva. Il sentit sa propre jouissance être de plus en plus intense et se rapprocher, gémissant fortement en même temps. Il entendait aussi les cris de plaisir de son amant sous ses mains, il le sentit se crisper bien vite pour lui indiquer qu'il venait bientôt... Mais il ne s'arrêta pas, il poussa jusqu'à l'extrême jouissance. et au bout de quelques minutes intenses, il se vida dans son amant tandis qu'il sentait un liquide chaud qui sortit de l'excitation de son amant.

C'était simple. C'était beau. C'était même magnifique. Il en fut tellement pris de plaisir qu'il mis quelques minutes pour émerger de cette jouissance. Quelques minutes d'intenses bonheur pendant lesquelles il serrait cet amant contre lui , à bout de forces et à bout de souffle. Il était bien à cet instant. A sa place. Cet homme lui avait donner du plaisir comme jamais. Et pourtant, il fallait bien que la vérité les rattrape. Que la vérité lui revienne aux yeux. Cette vérité qui faisait mal.

Il regarda cet homme dans les yeux à travers le miroir et son air d'extase se transforma en visage neutre. Presque dur. Il se redressa et souffla encore un moment avant de reprendre ses vêtements et de remettre en route l'ascenseur en se rhabillant. Peu importe l'état dans lequel se trouvait son compagnon d'un instant. Ce n'était plus son problème. Pour lui, cet infirmier redevenait celui qu'il devait détester. Il ne pouvait juste pas revenir là-dessus... Du moins pas encore parce que la carcasse était déjà bien amochée...

Il ne jeta pas un coup d'oeil en arrière et alors qu'il se recoiffait sommairement en soufflant encore de l'effort fourni, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur l'étage qu'il désirait et il en descendit enfin presque sans respect pour ce formidable moment passé. Il avait une opération bientôt et il devait à présent se reconcentrer. Alors il s'éloigna de son infirmier de bloc qui n'avait même plus de haut valable et qui deait vite passer inaperçu. Il dit juste ces derniers mots :

- Merci... Merci pour ce bon moment... Mais je te l'ai dit... Ca... Ca ne change rien. Ou presque rien...

Jamais notre jeune infirmier ne se serait douté qu'il vivrait quelque chose d'aussi intense avec l'homme qui l'obsédait le plus au monde. Oui il lui avait fait du rentre dedans et avait tout fait pour le faire craquer. Mais comment se douter qu'il craquerait et qu'il vivrait cette expérience aussi sulfureuse dans l'ascenseur de l'hôpital. En tout cas, maintenant qu'il avait atteint le but qu'il s'était fixé, il ne pouvait que savourer sans en perdre une miette. Il sentait à présent l'excitation de son amant au plus profond de lui et il ne pouvait s'empêcher de gémir et de l'encourager à continuer tellement c'était bon. Si on lui avait dit qu'il vivrait une expérience aussi fusionnelle avec le docteur Valérian, jamais il ne l'aurait cru. Bah oui, ils avaient tout de même failli se taper dessus à cause d'un accrochage sur le parking. Mais voilà qu'ils sont à présent dans un ascenseur entrain de faire l'amour et de prendre du plaisir comme jamais. Il pouvait toujours le nier, Ady sentait très bien que Nikola prenait son pied. Notre jeune infirmier ne pensait plus à rien, juste à son plaisir personnel.

Enfin son plaisir personnel, c'était un bien grand mot puisqu'il s'offrait tout de même au chirurgien viscéral donc il pensait également au plaisir de ce jeune homme qui le faisait fondre comme jamais. Il espérait que le temps s'arrêterait et qu'ils vivraient comme ça jusqu'à la mort. Oui mais voilà, c'était loin d'être le cas. Il sentait les mains de son amant aller et venir sur son corps et voilà qu'il venait de s'arrêter sur son membre tendu d'excitation. Il commença à faire des vas et viens et le plaisir ne mit pas longtemps à venir. Les gémissements de notre infirmier se firent de plus en plus fort mais également de plus en plus saccadés. Il savait très bien qu'il allait vite atteindre la jouissance ultime vu comment son amant s'y prenait bien. Il le regarda dans le miroir et le dévora du regard. Il finit par s'abandonner dans les bras de Nikola et de laisser l'elixir de tout le plaisir accumulé couler le long de la main de ce chirurgien des plus sexy. Il le sentit se crisper et lâcher un dernier gémissement de plaisir. Il venait d'atteindre lui aussi la jouissance extrême.

Notre jeune infirmier était sur un petit nuage à un tel point qu'il eu du mal à remettre ses vêtements. Mais au bout de quelques minutes, il se rappela qu'il n'avait plus de haut. Mais comment allait il faire pour ne pas se faire remarquer. C'était plus que difficile, les couloirs étaient bondés quelque soit l'étage où il serait. Mais il fut sorti de sa rêverie en entendant son amant le remercier et lui dire que cela ne changeait rien. Il n'eut même pas le temps de répondre tellement il était choqué face à cette phrase. Il le regarda partir bien décider de lui prouver qu'il voudrait bien plus qu'une simple partie de jambe en l'air dans un ascenseur. Il appuya sur le bouton de l'étage qui menait aux vestiaires et s'y engouffra rapidement pour enfin retrouver son casier et s'y adosser pour souffler et oublier cette phrase assassine. Il se changea et reprit sa journée de boulot.

Fin du sujet