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 Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie]

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Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] _
MessageSujet: Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie]   Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Icon_minitimeLun 20 Sep - 5:42

.:: Fiche d'Information ::.


Votre Carte d'identité



Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Jennif12

Nom : Rose
Prénom(s) : Lily-Ève Dylan
Âge : 4 ans

Sexe : Fille
Orientation sexuelle : Non définie

Né le : 15 juillet 2007
à : Marseille en France

Métier : Patiente

Célébrité sur l'avatar : Elle Fanning
Groupe Désiré : Patiente



Votre Personnage


.:: Description du Physique ::.




Derrière un cadre de porte, une tête blonde se dégage. Cheveux courts frisés coupés à la garçonne. Aucun doute, il s’agit bel et bien d’une petite fille. Ce que sa mère en avait fait : deux belles queues de cheval qui laissent découvrir la mince crinière de la jeune femme. Des yeux bleus éclatant et espiègles éclairent le visage d’une lumière étonnante. On dit que les yeux sont le reflet de l’âme alors si tel est le cas, nous avons ici affaire à une âme enjouée et énergique. Un petit nez retroussé marque le milieu du visage de la jeune fillette. Rien de plus a dire sur le pic qui sépare le visage en deux. Deux belles pommettes roses donnent une véritable allure de poupée à la petite princesse. Deux petites lèvres fines complètent l’allure de la petite fille. Une tonne de petites dents carrées se trouve toujours découvertes par un sourire naïf. Dans un saut avec un « Ta-Dam » lumineux, Lily se pointe. Petite pour son âge et mince comme un pic, la jeune femme se traîne en tout temps avec son toutou, une copie en couleur de Porcinet et une douillette blanche et rose qui la rassure beaucoup. Mais l’incendie dont elle a été victime a changé des choses sur la peau blanche de la fillette. Elle a le dos de brûler et plusieurs problèmes respiratoires, immunitaires et digestifs.



.:: Description du Caractère ::.




On dit souvent que les apparences peuvent être trompeuses. Dans le cas de Lily-Ève, les apparences ne sont pas du tout trompeuses. La petite blondinette est sage comme une image. Si vous lui dites de vous attendre sans bouger vous pouvez être garanti qu’elle le fera. Curieuse, elle a une soif d’apprendre immense comme une majorité des enfants de 4 ans. Elle adore posé des questions à la pelletée pour savoir le pourquoi et le comment. Énergique comme une majorité d’enfant, elle reste pourtant incapable de faire autant de sport que les autres. Souriante, elle affronte toutes les épreuves qui se dressent sur son chemin avec un courage de géant pour une jeune fille de son âge. Enfantine, elle est naïve et du haut de ses quatre ans, elle est incapable de croire que les autres sont méchants. Lily tente toujours de voir le bien dans une situation. Optimisme ou naïveté ? Il s’agirait en fait d’un équilibre entre les deux de la part d’une petite fille qui a grandi entouré de conte de fée. À l’opposé de sa naïveté se trouve le côté surprotecteur de la petite princesse. Il ne faut jamais touché aux gens qui lui sont proches. En agressant ceux qu’elle aime, on réveille chez la jeune fille une colère et une instabilité assez étonnante. Méfiante, elle aura de la misère à se lier aux autres. S’il y a deux défauts qu’il faut donner à Lily-Ève et qui font d’elle la petite fille que vous croiserez dans les corridors du Seattle Grace Hospital, ce serait sa timidité maladive et sa peur d’une grande quantité de choses auxquelles elle sera confrontée. Très féminine dans son attitude, l’enfant aime les objets de couleur rose, les robes et les histoires de princesse. Étant donné son jeune âge, elle adore les films de Disney dont son doudou est tirés et la musique entraînante. Elle déteste les histoires qui finissent mal. Enfant ensoleillée dans sa personnalité, elle déteste les couleurs sombres et aime les fleurs. Sur le plan alimentaire, la jeune femme est le cliché de l’enfant : la glace au chocolat et les croquettes de poulet sont ses aliments préférés. À l’opposé, elle déteste les brocolis et les cœurs d’artichauts. Dans un premier temps, parlons de la timidité de la fillette. Une partie de la timidité de la jeune fille vient de la différence de la langue : en effet, la petite fille ne parle que la langue de Molière puisqu’elle vient d’immigrer du Québec où sa mère lui a donné la vie pour les Etats-Unis. Mais une autre partie vient de la présence des adultes autour d’elle. Peu portée à parler, elle rougit et se tait devant les adultes quand elle sent que la situation qui l’entoure est grave. Il faudra donc un médecin déterminé pour établir une relation de confiance avec la petite princesse. Dans un second temps, la nature peureuse de l’enfant s’érige comme barrière entre elle et les autres. Beaucoup de choses dans un hôpital font peur même quand on en a souvent fréquenté. Pour la petite Lily, les médecins, leurs langages et la solitude sont toutes des raisons d’avoir peur. Elle a peur de l’inconnu et de la mort. Comme une majorité d’enfant de son âge, elle a terriblement peur du noir. Son insécurité devra forcer la maternité ou la paternité du résident en charge de son cas, puisqu’elle n’a plus sa mère pour la rassurer.




Histoire du Personnage





Université de Paris, Paris, 31 octobre 2006
Il était là, sous le tilleul. Il était revenu malgré tout. À cause la tristesse qu’il avait vu dans les grands yeux bleus de Lysandre quand ses parents avaient refusé qu’il se fiance parce qu’il était un mauvais garçon et qu’elle avait du sang royal anglais dans les veines. Samuel était revenu. Beau comme un ange avec ces yeux marron et ses cheveux noirs rasés comme l’obligeait l’armée dans lequel il s’était engagé après que les parents aient refusé leur union. Lysandre avait laissé tombé son cartable tombé : Au diable l’étude de la science. Il était là, sous leur tilleul bosselé, une cigarette au bec. Il l’attendait avec un sourire qui dérangerait n’importe qui, qui réchaufferait n’importe quelle personne. Le baiser annonça la chaleur qu’il devait y avoir entre les deux personnes à cet instant. Dans la voiture la discussion fut douce et entrecoupée de baisers échangés à la volette : Ce fut dans cette petite voiture qu’ils se rapprochèrent pour la première fois depuis trop longtemps. Un oubli et toutes les conditions étaient là pour avoir droit à un complexe explosif.

Résidence des Rose, Versailles, 7 décembre 2006
*Et merde* jura-t-elle silencieusement en s’assurant qu’elle avait tout avec elle. Elle était sur d’oublier quelque chose. Et si elle oubliait quelque chose c’était pour elle, pour Samuel et pour leur bébé que tout était foutu. Un mot rapidement griffonné sur du papier expliquait que la jeune femme voulait vivre sans se soucier des apparences. Qu’elle avait le droit d’aimer. Inconditionnellement. Dieu qu’elle s’en fouttait qu’il ne soit pas riche. Elle préférait être pauvre et heureuse que riche et malheureuse. Elle préférait l’amour avec son Roméo. Rien ne servait de la chercher. Elle partait et ne reviendrait jamais. Il l’attendait dehors, dans sa petite bagnole rouge. Celle qui les conduirait à Marseille ou ils commenceraient une nouvelle vie sans la pression des apparences et avec la chance des premiers amoureux.

Appartement de Samuel et Lysandre, Marseille, 5 juin 2007
La guerre faisait rage ailleurs et il avait été déployé. Enceinte de sept mois, Lysandre mourrait d’inquiétude devant l’absence de Samuel. Et s’il ne reviendrait pas… Et si. Ce matin-là elle avait senti que quelque chose s’était passée. Quand elle avait attendu toqué à la porte, elle savait ce qui allait se passer. Mais elle s’était avancée et d’une main tremblante, elle avait ouvert la porte. Sa voix s’était élevée tremblante devant l’apparition de deux hommes en uniforme de l’armée avec le regard voilé. «Il est mort, n’est-ce pas ? ». Le hochement de tête fit perdre à ces jambes leurs conteneurs. Elle tomba au sol, inconsciente, et déboula les escaliers qui menait au rez de chaussés sous le regard étonné des deux soldats.

Hôpital Général de Marseille, Marseille, 6 juin 2007.
En voyant sa petite fille dans ce petit incubateur, Lysandre savait qu’elle ne serait pas capable de vivre ici plus longtemps seule. Elle savait qu’elle n’avait pas la force de payer les frais hospitaliers de sa petite princesse. Lily-Ève serait le nom qu’elle donnerait à sa fille. Lily en l’honneur de sa mère et Ève pour la mère du père. Lysandre avait tout planifié sauf la naissance de sa petite fille prématurée de deux mois. Il fallait qu’elle revoie les plans comme elle le voulait. Pour que cette puce ne manque jamais de rien. La solution se dessina au cours des mois qui suivrait l’accouchement. Pour l’instant, il fallait que Lysandre se repose et s’habitue à l’idée d’être une mère monoparentale.

Aéroport de Charles de Gaulles, Paris, 9 septembre 2007.
Lily était bien blottie dans les bras de sa mère. C’était une toute petite puce. Un tout petit ange pour qui Lysandre avait fait le pire. Après le déchargement de l’enfant des soins intensifs de la néonatalité, elle avait demandé d’envoyer la facture à ces parents. Délibérément. Ils étaient débarqués dans l’appartement, il y avait deux jours, le sept. Et Lysandre leur avait avoué pour le bébé, les plans de mariage et leur avait demandé de l’argent. Ils étaient encore dans l’appartement au moment ou Lysandre embarquait dans l’avion. Sans savoir que leur fille ne reviendrait pas. Tout avait été ficelé. Elle partait pour ailleurs. Là ou personne ne pouvait tenter de lui enlever sa fille. Là où elle serait libre. Serrant sa fille contre elle, elle lui promettait le monde sans avoir à se battre contre des moulins à vents.

Hôpital Sainte-Justine, Montréal, 17 avril 2008.
Tout avait basculé quand Lily avait cessé de respirer. C’était arrivé d’un coup sec à la garderie pendant un des quarts de travails de Lysandre. Elle avait couru à l’urgence au moment ou le téléphone avait sonné. Aujourd’hui Lysandre était assise dans un bureau du médecin avec sa petite princesse sur ces jambes en attenant le diagnostique d’un test dont elle ne connaissait pas l’existence. Voilà que le diagnostique était tombé d’un coup sec. Fibrose Kystique : Mucoviscidose. Un épaississement des muqueuses qui cause des problèmes digestifs et respiratoires. Pourquoi la vie ne pouvait-elle pas être simple ? Pourquoi sa fille ne pouvait-elle pas être comme toute les autres ? Sur le coup, la colère et la tristesse enveloppaient complètement la jeune maman de 21 ans. Sur le coup, elle ne comprenait plus rien. Mais elle redoubla d’effort. Sachant que n’étant pas encore une immigrante elle devrait payé à la sueur de son front la vie de sa fille. Mais sa Lily vivrait !

Appartement de Lysandre, Montréal-Nord, 19 juillet 2008.
L’homme se lève et part du lit. Laissant une Lysandre applatie et détruite. Elle a du se rendre à l’évidence. Elle ne peut pas faire vivre sa fille en étant en même temps seulement une serveuse. Elle vent donc son corps pour survivre et couvrir les médicaments de sa fille. Mais ce poids la pèse et sa fille la regarde de son berceau étouffés par la pression. Lysandre la serre dans ses bras. Elle sait qu’elle ne devrait pas montrer cela à sa fille. Elle sait qu’elle ne devrait pas savoir. Lily tousse lourdement alors que sa mère lui tape dans le dos. Elle recouche sa fille et lui conte une énième histoire. Après, ce sera elle qui aura droit à un moment de repos. Elle prendra le garrot et l’installera sur son bras : le gauche. Elle prendra une aiguille. La même qu’elle prend toujours et qu’elle stérilise. Et elle l’enfoncera sur la veine. Adieu les problèmes, adieu la maladie de sa fille, elle sera libre pour un instant de toute obligation.

Voiture de Lysandre, Frontière de Nicolet, 10 aôut 2010.
Lysandre prie pour ne pas que le douanier ne pose trop de question. Elle montre son passeport, celui de sa fille installé dans un siège d’auto. Elle répond aux questions qui lui semble d’un ennui étonnant : la raison de son départ, l’impossibilité de rembourser son dealer. Elle fait donc ce qu’elle connaît le mieux, soustraire sa fille à sa petite vie tranquille et la traîner à l’autre bout du monde. Une fugue en ré majeur. Pourtant, sa fille rentrerait en pré-maternelle si tout irait bien. Elle aurait la chance de fréquenter des enfants de son âge ailleurs qu’à l’hôpital. Mais non, il fallait que Lysandre ne soit pas une mère aussi parfaite que sa fille ne le croit. Il fallait que la mère soit dépendante à l’héroïne.

Appartement miteux, Seattle, 28 août 2010.
Lily se réveille d’un coup. Une épaisse fumée envahis la pièce de tous les côtés. D’une petite voix étouffé elle hurle du plus fort qu’elle peut : « MAMAN ! ». Les yeux de la fillette sont mouillés de larmes. Elle serre son doudou contre elle. D’une main hésitante, elle défait l’attache de son lit et descend. Dans son petit pyjama rose, elle s’aventure dans les flammes en hurlant de plus belle. Il faut chaud. Trop chaud. Elle étouffe dans la pièce. La fumée est dense et la pièce valse devant les yeux de la fillette. Les cris de la fillette ne s’étouffent par sa propre quinte de toux. Elle a peur. Elle serre sa douillette contre elle. Elle tombe au sol et avant de voir la pièce disparaître, elle aperçoit une forme qui est assise au centre des flammes.




L'instant RPG





Nous faisons tous des erreurs. Certaines sont pardonnables et d’autres changent à jamais le cours de notre vie. Si vous aviez la chance de changer une seule chose dans votre vie, qu’auriez-vous changer ? Si vous demandez à Lysandre Rose, elle aurait dit que c’était la maladie de sa fille qu’elle changerait. Les yeux de Lysandre oscillaient entre le rétroviseur et le banc de sa fillette à l’arrière de leur voiture. Lily-Ève dormait paisiblement, inconsciente qu’elle filait à des milles et des milles de la ville qui l’avait toujours vu grandir. La jeune mère aurait toujours été prête à tout sacrifier pour ne pas faire en sorte que sa fille aie de la misère dans la vie. Se concentrer sur la route était difficile. Elle avait envie de s’arrêter pour fouiller dans son sac et chercher l’aiguille et la fiole. Elle s’arrêterait à Seattle. L’avantage présenté par les grandes villes se trouve justement dans leur grandeur qui rend les hommes anonymes les un des autres. À Seattle comme à Montréal, les gens y sont anonymes. Lysandre savait qu’elle serait à sa place dans cette grande ville. Elle prendrait le temps qu’il faudrait et elle se bâtirait une nouvelle vie dans une nouvelle ville. Sa fille vivrait longtemps à Seattle, longtemps et heureuse dans une ville où sa mère ne serait plus obligée de vendre son corps pour la faire vivre. Oui, Lysandre misait beaucoup sur Seattle pour que sa fille ne soit plus malade. C’était ce qui la forçait à faire tous ces choix. Au petit matin, elle s’était arrêtée dans un quartier défavorisé à l’extrême nord de Seattle. Dans une vieille usine désaffectée, elle s’était installée avec sa fille, bien réveillée qui jasait doucement sur la question des petites fleurs. La journée s’était écoulée calmement, sans rencontrer de voisin. Le soir était venu et une fois sa fille couchée, Lysandre n’avait pas pu résister à l’appel des seringues.

Le nord de Seattle n’avait jamais été quelque chose de sur. Quand il était devenu pompier en 1971, Julius Wilson savait qu’il aurait à faire, en temps que premier répondant, à des choses étranges, des appels de détresses et des incendies criminels. Mais du haut de ces vingt-et-un ans, à l’époque, il voulait absolument sauver tout le monde. Avec l’expérience, il avait appris à ne pas toujours être capable de tous les sauver. Nombreux sont les incidents qui avaient mené à des pertes de vie humaines en près de quarante ans de bons et loyaux services. Mais, jamais sous son regard, l’un des pompiers de la caserne 21 n’était décédé en service, mais certains avaient été blessés. Du haut de ces 60 ans, Julius commençait à mettre de l’ordre dans ces affaires. Il avait grandi, vieilli, mûri et vu grandir ces enfants dans cette caserne. Sa fille aînée était une des trop rares femmes dans son domaine. D’ici, deux semaines, le capitaine de la caserne tirerait sa révérence. Plus de feu à éteindre, plus d’appel au beau milieu de la nuit et plus de cette pression de perdre un homme. Enfin, il aurait le temps de se consacrer à ces petits-enfants. Enfin, il pourrait passer du temps pour prendre soin de sa femme, son ange. Enfin, il pourrait voyager. Mais malgré tout ce qu’il pouvait dire, quitter la caserne lui ferait mal. En cette nuit chaude et silencieuse du 31 août 2010, Julius errait dans son quartier en se rappelant de tous ses souvenirs qu’il avait partagé : les eaux de sa Marilyn qui avait brisé quand elle avait mis au monde la plus vieille devant la porte de chambre, le premier baiser de son fils qu’il avait surpris dans la salle des employés, l’annonce des fiançailles que sa fille avait fait solennellement dans la cafétéria. Il profitait de cette nuit silencieuse pour souffler un peu. Les incendies étaient nombreux dans la région nordique de la cité d’émeraude depuis l’annonce de la conversion d’anciennes usines de produits textiles en appartements par une compagnie privée. La théorie la plus probable était une bande d’incendies criminels provoqués par une bande de voyous qui voulait que l’argent revienne à ceux qui vivaient dans le quartier le plus défavorisé et démuni de Seattle.

Lily dormait doucement en se fouettant complètement de tout ce qui se passait. Elle était fatiguée ces temps-ci. Du haut de ces quatre ans, à quoi pouvait-elle penser cette jeune princesse? Elle rêvait d’un monde fantastique ou l’entourait les amis de la forêt des rêves bleus. Sa maladie, elle n’en avait jamais conscience. Elle était trop petite, trop enfantine pour comprendre la gravité de son état. Elle se rappelait pourtant de nombreuses hospitalisation, beaucoup trop nombreuses pour une enfant de son âge. Mais sa timidité maladive l’empêchait de chercher à comprendre ce que les médecins voulaient dire en lui parlant. Sa mère était donc son héroïne à elle, celle qui restait en tout temps présente pour l’aider à comprendre ce qui était impossible à un enfant à assimiler. Comment explique-t’on la mort à une fillette de quatre ans qui nous regarde avec ces grands yeux pétillants en nous racontant que quand elle sera grande, elle sera une princesse ? C’était donc la raison pour laquelle Lysandre n’arrivait pas à prendre l’innocence de sa fille unique. Elle voulait absolument que sa fille ait tout. Pourtant, cette nuit-là, tout allait basculer brusquement dans l’univers du bambin qu’elle était. Sur les environs de deux heures du matin, Lily-Ève se réveilla dans son petit lit. Elle joua avec la barrière de manière à pouvoir sortir. L’air était épais et lourd. L’enfant suffoquait. Une petite voix s’éleva dans la fumée. “Maman? J’ai peur… t’es ou?” Lily saisit son doudou avec une douceur maternelle et s’aventura vers la sortie du bureau ou elle avait été installée par sa mère.

L’alarme raisonna tirant Julius de sa pensée. Il faut moins de trois minutes à l’ensemble des pompiers de la caserne 21 pour descendre dans la salle des camions, s’habiller et partir de la caserne. Trois minuscules minutes. Le chef nota l’adresse et se joignit à ces équipiers. Le camion déchirait la ville et les lumières éclairaient la route de leur couleur rouge éclatant. Le brasier prenait place au 12150 boulevard de l’industrie. À l’arrivée des pompiers, les flammes léchaient le toit. Leur teinte rosé assurait a Julius qu’il s’agissait du même genre d’incendie qui arrivait dans ce quartier depuis deux semaine. Distribuant des ordres pour commencer à éteindre le feu, le bâtiment étant considérer comme vacant depuis 1948, il se préparait à éteindre le feu sans aller à l’intérieur quand un cri déchirant s’éleva du centre du brasier “MAMAN !” Le chef laissa échappé une série de juron en ordonnant à ces hommes de rentrer dans le bâtiment. Il fallait par contre s’assurer de faire le tout de manière sécuritaire. Ne pas mettre en péril la vie de ces hommes. C’est ainsi qu’il entra dans le brasier sur les coups de deux heure trente quatre du matin, vingt minute après l’arrivée des troupes devant le 12150.

À l’intérieur du brasier, la fillette étouffait de plus en plus. L’air était âcre et prenait à la gorge. Elle continuait toute fois d’avancer en hurlant pour trouver sa mère. Lily était persuadée que sa mère ne pouvait pas l’abandonner, ne pouvait pas partir en la laissant seule. Arrivée dans une immense pièce, la lumière rouge et la chaleur était telle que l’enfant ne savait plus ou s’en donné la tête. À travers toute la fumée, elle ne distinguait rien. L’air s’infiltrait dans ses poumons et les particules en suspension dans l’air l’étouffaient petit à petit. Chaque inspiration devenait plus ardue. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Pourquoi sa maman ne répondait-elle pas à ces cris ? Pourquoi ? La pièce devenait peu à peu noir, les cris de Lily s’enrayait dans sa gorge incapable de franchir les lèvres pour signifier quelque chose. Tout cela semblait si absurde. Dire qu’un instant plus tôt, l’enfant était dans son lit encore insouciante et que maintenant, elle se trouvait perdue dans un monde ou sa mère ne répondait plus. La pièce chavira et l’enfant se recoucha au beau milieu de la pièce. Au centre des flammes en murmurant une dernière fois, en tombant dans le noir le plus total, le nom de sa mère. Qui se trouvait pourtant à quelque pas, trop gelée par l’héroïne qui coulait dans ses veines pour réagir et pour aider sa fille.

La fumée, la chaleur et l’odeur, jamais en quarante ans de carrière, Julius ne s’y était habitué. Après avoir averti pour une ambulance, il s’était infiltré dans l’ancienne manufacture dont le bois qui constituait la structure commençait à se fissurer et à éclater. “Restez groupés, le sol est instable.” En petites équipes, ils se sont aventurés dans diverses pièces à la recherche des cris d’enfants qui s’étaient éteints brusquement. Pièces après pièces, ils ne trouvaient pas l’enfant. Ce fut le chef qui trouva le premier indice de la présence d’un enfant dans les lieux. Les restes décomposés d’un parc de jeux : Le même modèle que celui que sa femme avait acheté quand Sofia, sa cadette avait annoncé qu’elle aurait un troisième enfant. Sur le qui-vive, Julius avait foncé vers la pièce suivante. Au plein cœur du brassier, l’homme tomba des nues en apercevant un doudou auprès du quel était lovée une fillette dont le dos se faisait lécher par les flammes. Sans aucune considération de l’éthique et des règles qu’il avait toujours imposés à ces hommes, il était parti à courir pour se rapprocher de l’enfant. Comment pouvait-on rester insensible à un enfant impuissant dans le feu ? Père de 5 enfants et grand-père de sept, il avait bien un milliard de questions à se poser, tournant au tour de cela. Il aurait été prêt à mourir pour sauver ces enfants et ces petits-enfants. En serrant la fillette dans ces bras, il ordonna le replis des troupes et le début des opérations visant à éteindre l’incendie.

En moins de cinq minutes, Lily avait été enveloppé dans une grande serviette grise informe, glissée sur une civière et eut un examen préliminaire. Intubée d’urgence, elle avait été conduite d’urgence au Seattle Grace Hospital au même moment ou un second pompier sortait des flammes le corps déformé de Lysandre Rose. La voix d’un ambulancier s’éleva, calme mais animé d’un sentiment d’injustice, en entrant dans les urgences du célèbre hôpital. “Patiente X. Environ 4 ans. Était inconsciente sur les lieux de l’incendie. A été mise sous oxygène, pour des difficultés respiratoires. Présente des marques de brûlures.” Au même moment, sur les lieux de l’incendie, on constatait la mort de la mère et on tentait des manœuvres de réanimation urgente. Comme je le disais au début cher lecteur, nous faisons tous des erreurs. Certaines que nous réalisons et qui ne changent absolument rien : oublier de signer un truc, ne pas s’impliquer dans un projet. D’autres choses que nous regrettons après même notre mort : oublier de dire je t’aime, ne pas être capable de mettre les mots sur nos sentiments et consommer des drogues pour oublier le présent. Si vous aviez eu la chance de changer une seule chose dans votre vie, qu’auriez-vous changer ? Si vous demandez à Lysandre Rose, après sa mort, ce qu’elle aurait changé, c’est sans hésité qu’elle aurait répondu : sa mort ou plus précisément le fait de ne pas avoir dit “je t’aime” à sa fille avant de partir.




Behind The Screen...


Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Thumb_ellecondana02
Prénom ou Pseudo : Bianca
Sexe et Âge : Femme, 18 ans depuis un dodo!

Comment avez vous connu le forum ? : J'étais membre de l'ancien!
Comment trouvez vous le forum ? : Superbe sauf qu'il serait encore mieux s'il serait possible de mettre en couleur noir les catégories sur les bandes. (gris sur bleu-gris c'est vraiment moyen.

Quelle est votre disponibilité rp ? : Un à la fois.

Code de Validation : OK by Izzie
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Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] _
MessageSujet: Re: Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie]   Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Icon_minitimeLun 20 Sep - 6:22

Tout d'abord, bienvenue Smile
je suis heureuse de te retrouver ici, et c'est avec plaisir que je te valide Wink

Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Mamo1010
    Ce que je dois faire :
¤ Signer le règlement (Lien)
¤ Avoir un avatar aux normes du forum : 200*320
¤ Inscrire mon avatar dans la liste des avatars pris du forum (Lien)
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¤ Créer ma fiche « Portable » pour que je puisse répertorier mes liens avec les autres personnes du forum et pour que l'on puisse me contacter pour en établir de nouveaux (Lien)

    Ce que je ne dois pas oublier :
¤ Faire un résumé régulier de l’histoire de mon personnage (facultatif) dans mon Curriculum Vitae (Lien)
¤ Répondre au plus vite à mes Rps et rester actif surtout si mon personnage est un Poste Vacant.
¤ Éviter les sujets ayant la balise [HOT] si je n'ai pas plus de 16 ans.
¤ Mes RPG doivent faire un minimum de 10 lignes.
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Agatha Swagger

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Agatha Swagger
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MessageSujet: Re: Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie]   Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Icon_minitimeLun 20 Sep - 6:58

Bienvenue sur le forum =)
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MessageSujet: Re: Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie]   Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Icon_minitimeLun 20 Sep - 7:27

Bienvenue et merci d'être de nouveau avec nous, ça me fait plaisir Smile

Bon jeu parmi nous Wink
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Nikola Valerian

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MessageSujet: Re: Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie]   Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Icon_minitimeLun 20 Sep - 7:46

Bienvenue et bon retour parmi nous !

J'espère que tu te plairas Wink
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MessageSujet: Re: Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie]   Lily-Ève Dylan Rose :: Hey, little princess [Finie] Icon_minitime

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