Grey's Anatomy , The Story
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Forum inspiré de la série Grey's Anatomy au commencement de la saison 5
 
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 Too young to be an orphan

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Too young to be an orphan _
MessageSujet: Too young to be an orphan   Too young to be an orphan Icon_minitimeJeu 23 Sep - 6:53

Nous faisons tous des erreurs. Certaines sont pardonnables et d’autres changent à jamais le cours de notre vie. Si vous aviez la chance de changer une seule chose dans votre vie, qu’auriez-vous changer ? Si vous demandez à Lysandre Rose, elle aurait dit que c’était la maladie de sa fille qu’elle changerait. Les yeux de Lysandre oscillaient entre le rétroviseur et le banc de sa fillette à l’arrière de leur voiture. Lily-Ève dormait paisiblement, inconsciente qu’elle filait à des milles et des milles de la ville qui l’avait toujours vu grandir. La jeune mère aurait toujours été prête à tout sacrifier pour ne pas faire en sorte que sa fille aie de la misère dans la vie. Se concentrer sur la route était difficile. Elle avait envie de s’arrêter pour fouiller dans son sac et chercher l’aiguille et la fiole. Elle s’arrêterait à Seattle. L’avantage présenté par les grandes villes se trouve justement dans leur grandeur qui rend les hommes anonymes les un des autres. À Seattle comme à Montréal, les gens y sont anonymes. Lysandre savait qu’elle serait à sa place dans cette grande ville. Elle prendrait le temps qu’il faudrait et elle se bâtirait une nouvelle vie dans une nouvelle ville. Sa fille vivrait longtemps à Seattle, longtemps et heureuse dans une ville où sa mère ne serait plus obligée de vendre son corps pour la faire vivre. Oui, Lysandre misait beaucoup sur Seattle pour que sa fille ne soit plus malade. C’était ce qui la forçait à faire tous ces choix. Au petit matin, elle s’était arrêtée dans un quartier défavorisé à l’extrême nord de Seattle. Dans une vieille usine désaffectée, elle s’était installée avec sa fille, bien réveillée qui jasait doucement sur la question des petites fleurs. La journée s’était écoulée calmement, sans rencontrer de voisin. Le soir était venu et une fois sa fille couchée, Lysandre n’avait pas pu résister à l’appel des seringues.

Le nord de Seattle n’avait jamais été quelque chose de sur. Quand il était devenu pompier en 1971, Julius Wilson savait qu’il aurait à faire, en temps que premier répondant, à des choses étranges, des appels de détresses et des incendies criminels. Mais du haut de ces vingt-et-un ans, à l’époque, il voulait absolument sauver tout le monde. Avec l’expérience, il avait appris à ne pas toujours être capable de tous les sauver. Nombreux sont les incidents qui avaient mené à des pertes de vie humaines en près de quarante ans de bons et loyaux services. Mais, jamais sous son regard, l’un des pompiers de la caserne 21 n’était décédé en service, mais certains avaient été blessés. Du haut de ces 60 ans, Julius commençait à mettre de l’ordre dans ces affaires. Il avait grandi, vieilli, mûri et vu grandir ces enfants dans cette caserne. Sa fille aînée était une des trop rares femmes dans son domaine. D’ici, deux semaines, le capitaine de la caserne tirerait sa révérence. Plus de feu à éteindre, plus d’appel au beau milieu de la nuit et plus de cette pression de perdre un homme. Enfin, il aurait le temps de se consacrer à ces petits-enfants. Enfin, il pourrait passer du temps pour prendre soin de sa femme, son ange. Enfin, il pourrait voyager. Mais malgré tout ce qu’il pouvait dire, quitter la caserne lui ferait mal. En cette nuit chaude et silencieuse du 31 août 2010, Julius errait dans son quartier en se rappelant de tous ses souvenirs qu’il avait partagé : les eaux de sa Marilyn qui avait brisé quand elle avait mis au monde la plus vieille devant la porte de chambre, le premier baiser de son fils qu’il avait surpris dans la salle des employés, l’annonce des fiançailles que sa fille avait fait solennellement dans la cafétéria. Il profitait de cette nuit silencieuse pour souffler un peu. Les incendies étaient nombreux dans la région nordique de la cité d’émeraude depuis l’annonce de la conversion d’anciennes usines de produits textiles en appartements par une compagnie privée. La théorie la plus probable était une bande d’incendies criminels provoqués par une bande de voyous qui voulait que l’argent revienne à ceux qui vivaient dans le quartier le plus défavorisé et démuni de Seattle.

Lily dormait doucement en se fouettant complètement de tout ce qui se passait. Elle était fatiguée ces temps-ci. Du haut de ces quatre ans, à quoi pouvait-elle penser cette jeune princesse? Elle rêvait d’un monde fantastique ou l’entourait les amis de la forêt des rêves bleus. Sa maladie, elle n’en avait jamais conscience. Elle était trop petite, trop enfantine pour comprendre la gravité de son état. Elle se rappelait pourtant de nombreuses hospitalisation, beaucoup trop nombreuses pour une enfant de son âge. Mais sa timidité maladive l’empêchait de chercher à comprendre ce que les médecins voulaient dire en lui parlant. Sa mère était donc son héroïne à elle, celle qui restait en tout temps présente pour l’aider à comprendre ce qui était impossible à un enfant à assimiler. Comment explique-t’on la mort à une fillette de quatre ans qui nous regarde avec ces grands yeux pétillants en nous racontant que quand elle sera grande, elle sera une princesse ? C’était donc la raison pour laquelle Lysandre n’arrivait pas à prendre l’innocence de sa fille unique. Elle voulait absolument que sa fille ait tout. Pourtant, cette nuit-là, tout allait basculer brusquement dans l’univers du bambin qu’elle était. Sur les environs de deux heures du matin, Lily-Ève se réveilla dans son petit lit. Elle joua avec la barrière de manière à pouvoir sortir. L’air était épais et lourd. L’enfant suffoquait. Une petite voix s’éleva dans la fumée. “Maman? J’ai peur… t’es ou?” Lily saisit son doudou avec une douceur maternelle et s’aventura vers la sortie du bureau ou elle avait été installée par sa mère.

L’alarme raisonna tirant Julius de sa pensée. Il faut moins de trois minutes à l’ensemble des pompiers de la caserne 21 pour descendre dans la salle des camions, s’habiller et partir de la caserne. Trois minuscules minutes. Le chef nota l’adresse et se joignit à ces équipiers. Le camion déchirait la ville et les lumières éclairaient la route de leur couleur rouge éclatant. Le brasier prenait place au 12150 boulevard de l’industrie. À l’arrivée des pompiers, les flammes léchaient le toit. Leur teinte rosé assurait a Julius qu’il s’agissait du même genre d’incendie qui arrivait dans ce quartier depuis deux semaine. Distribuant des ordres pour commencer à éteindre le feu, le bâtiment étant considérer comme vacant depuis 1948, il se préparait à éteindre le feu sans aller à l’intérieur quand un cri déchirant s’éleva du centre du brasier“MAMAN !” Le chef laissa échappé une série de juron en ordonnant à ces hommes de rentrer dans le bâtiment. Il fallait par contre s’assurer de faire le tout de manière sécuritaire. Ne pas mettre en péril la vie de ces hommes. C’est ainsi qu’il entra dans le brasier sur les coups de deux heure trente quatre du matin, vingt minute après l’arrivée des troupes devant le 12150.

À l’intérieur du brasier, la fillette étouffait de plus en plus. L’air était âcre et prenait à la gorge. Elle continuait toute fois d’avancer en hurlant pour trouver sa mère. Lily était persuadée que sa mère ne pouvait pas l’abandonner, ne pouvait pas partir en la laissant seule. Arrivée dans une immense pièce, la lumière rouge et la chaleur était telle que l’enfant ne savait plus ou s’en donné la tête. À travers toute la fumée, elle ne distinguait rien. L’air s’infiltrait dans ses poumons et les particules en suspension dans l’air l’étouffaient petit à petit. Chaque inspiration devenait plus ardue. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Pourquoi sa maman ne répondait-elle pas à ces cris ? Pourquoi ? La pièce devenait peu à peu noir, les cris de Lily s’enrayait dans sa gorge incapable de franchir les lèvres pour signifier quelque chose. Tout cela semblait si absurde. Dire qu’un instant plus tôt, l’enfant était dans son lit encore insouciante et que maintenant, elle se trouvait perdue dans un monde ou sa mère ne répondait plus. La pièce chavira et l’enfant se recoucha au beau milieu de la pièce. Au centre des flammes en murmurant une dernière fois, en tombant dans le noir le plus total, le nom de sa mère. Qui se trouvait pourtant à quelque pas, trop gelée par l’héroïne qui coulait dans ses veines pour réagir et pour aider sa fille.

La fumée, la chaleur et l’odeur, jamais en quarante ans de carrière, Julius ne s’y était habitué. Après avoir averti pour une ambulance, il s’était infiltré dans l’ancienne manufacture dont le bois qui constituait la structure commençait à se fissurer et à éclater. “Restez groupés, le sol est instable.” En petites équipes, ils se sont aventurés dans diverses pièces à la recherche des cris d’enfants qui s’étaient éteints brusquement. Pièces après pièces, ils ne trouvaient pas l’enfant. Ce fut le chef qui trouva le premier indice de la présence d’un enfant dans les lieux. Les restes décomposés d’un parc de jeux : Le même modèle que celui que sa femme avait acheté quand Sofia, sa cadette avait annoncé qu’elle aurait un troisième enfant. Sur le qui-vive, Julius avait foncé vers la pièce suivante. Au plein cœur du brassier, l’homme tomba des nues en apercevant un doudou auprès du quel était lovée une fillette dont le dos se faisait lécher par les flammes. Sans aucune considération de l’éthique et des règles qu’il avait toujours imposés à ces hommes, il était parti à courir pour se rapprocher de l’enfant. Comment pouvait-on rester insensible à un enfant impuissant dans le feu ? Père de 5 enfants et grand-père de sept, il avait bien un milliard de questions à se poser, tournant au tour de cela. Il aurait été prêt à mourir pour sauver ces enfants et ces petits-enfants. En serrant la fillette dans ces bras, il ordonna le replis des troupes et le début des opérations visant à éteindre l’incendie.

En moins de cinq minutes, Lily avait été enveloppé dans une grande serviette grise informe, glissée sur une civière et eut un examen préliminaire. Intubée d’urgence, elle avait été conduite d’urgence au Seattle Grace Hospital au même moment ou un second pompier sortait des flammes le corps déformé de Lysandre Rose. La voix d’un ambulancier s’éleva, calme mais animé d’un sentiment d’injustice, en entrant dans les urgences du célèbre hôpital. “Patiente X. Environ 4 ans. Était inconsciente sur les lieux de l’incendie. A été mise sous oxygène, pour des difficultés respiratoires. Présente des marques de brûlures.” Au même moment, sur les lieux de l’incendie, on constatait la mort de la mère et on tentait des manœuvres de réanimation urgente. Comme je le disais au début cher lecteur, nous faisons tous des erreurs. Certaines que nous réalisons et qui ne changent absolument rien : oublier de signer un truc, ne pas s’impliquer dans un projet. D’autres choses que nous regrettons après même notre mort : oublier de dire je t’aime, ne pas être capable de mettre les mots sur nos sentiments et consommer des drogues pour oublier le présent. Si vous aviez eu la chance de changer une seule chose dans votre vie, qu’auriez-vous changer ? Si vous demandez à Lysandre Rose, après sa mort, ce qu’elle aurait changé, c’est sans hésité qu’elle aurait répondu : sa mort ou plus précisément le fait de ne pas avoir dit “je t’aime” à sa fille avant de partir. [/quote]
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MessageSujet: Re: Too young to be an orphan   Too young to be an orphan Icon_minitimeJeu 23 Sep - 8:53

Dans la vie nous sommes ce que les autres voient. Chaque individu est différent avec ses qualités et ses défauts. Certaines personnes ont la capacité de s’adapter et de modifier leurs caractères envers ses semblables pour rentrer dans ce que nous pouvons définir être la norme. Je vous pose la question a quoi correspond pour vous cette norme ? Chacun à son opinion sur la question. Mais dans le fond nous sommes toujours la même personne peu importe ce que nous voulons dévoiler aux personnes qui gravitent autour de nous. Notre cœur ne ment jamais il est la vérité à l’état pur. Le cœur n’est pas que le moteur de l’être humain il définit aussi sa personnalité et son caractère. Vous connaissez l’expression avoir un cœur de pierre ? Voyez vous j’aime bien donner cette impression autour de moi. Je n’aime pas me montrer faible. Mais ceci n’est qu’un masque car derrière lui existe une femme différente. Au fond de nous nous restons toujours fidèles à nous même. Il est vrai que pour certaines personnes je ne me résume qu’à un robot de la chirurgie thoracique. Ne m’intéressant qu’à mon travail. Seule Meredith a apprit à me connaître à me voir telle que je suis réellement. Mais dans le fond si on s’arrête là cela se voit que vous ne me connaissez pas. Derrière mon coté robot mon passé. Mes souvenirs d’enfances douloureux Je me force à toujours paraître neutre sans émotions. Mais au fond de moi je me répète souvent une phrase que voici « Cela est un masque et je n’ai pas l’intention qu’on me le retire. Tout en marchant pour me rendre au Seattle Grace Hospital je repense à tout cela. Encore hier je me suis entendre dire que j’étais un robot sans cœur. Que je deviendrais comme ces chirurgiens incapables de connaître le nom de leur patient. Cela est vraiment absurde. Les personnes qui m’entourent me jugent sans me connaître. C’est dans cette réflexion que j’arrive devant les vestiaires. J’ouvre la porte. Comme à mon habitude je suis en avances. Pour certaines personnes j’arrive avant pour les meilleurs cas. Seulement aujourd’hui cela est différent. Oui aujourd’hui je me fiche royalement des cas chirurgicaux ou non potentiel. Aujourd’hui est un mauvais jour pour moi. Aujourd’hui correspond à une date que je maudis au plus profond de mon être. Tout en me changeant j’essais de faire le vide dans ma tête. La pendule murale indique 5 heures 20 du matin. Après mettre préparer je m’assois sur le banc et je ferme un moment les yeux. Je respire plusieurs fois lentement. J’aime bien le silence que j’entends autour de moi. Il me calme comme une source d’énergie il me rassure. Je n’aime pas montrer qui je suis aux autres personnes qui m’entourent. Je ne veux pas lire dans leurs yeux de la pitié et encore moins de la fausse compassion. Personne ne peut me comprendre non personne. Je me lève et je réouvres mon casier. Dedans je prends une boite je retourne m’assoire et je l’ouvre. De vielles photos. De vieux articles de journaux. Vous voulez savoir ? Cette boite est le seul lien qui me permet de me rappeler qui je suis véritablement. Je marmonne tout en prenant une photo représentant un homme et une fillette

« Tu me manques papa c’est de ma faute si tu n’es plus là »

Après un moment je remets la photo et la boite et je souffle un bon coup avant d’aller vers le service des urgences. A peine arrivée je vois des ambulanciers. Je vais à leur rencontre voyant que personne ne semblait être là. C’est une fillette. Géniale quand j’avais dis que ce n’étais pas mon jour. Je dis en essayant de rester le plus détaché possible.

« Très bien il y a d’autres victimes? »

Tout en disant cela je vérifies les constante de la patiente. Je fais un signe à la réception qui m’indique la salle trois nous y allons donc

« A trois on soulèves un, deux, trois…. »

J’espère justes que la gamine n’allait pas reprendre connaissance dans les deux minutes qui suivent. Je ne suis pas habitué aux enfants


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MessageSujet: Re: Too young to be an orphan   Too young to be an orphan Icon_minitimeMar 12 Oct - 6:01

Elle avait l’âge de sa fille. Voilà ce que ce dit Clay, l’ambulancier qui ramassa l’enfant dans les bras de Julius. Qu’il le veuille ou pas, il y pensait en l’enveloppant. À l’aide de son partenaire depuis sa sortie de l’école, il commença à s’occuper de l’enfant à l’aide de compresses froide. Elle lui semblait si fragile, si petite. La détresse respiratoire se fit encore plus évidente à 5 minutes de l’hôpital. L’intubation était la seule et unique option après avoir tenté en vain de dégager les voies respiratoires de l’enfant en roulant la civière sur le côté. Il avait beau faire le métier d’ambulancier depuis plusieurs années, il avait toujours de la misère à comprendre ce qui causait la maladie, la détresse et la souffrance. Pourquoi fallait-t-il qu’une enfant soit touchée?

L’ambulance arriva au pas du Seattle Grace. Il faudrait des mois voire des années à l’enfant pour se remettre de tout ce qui l’attendait. Il faut en théorie trois ans pour récupérer complètement d’une brûlure au deuxième ou au troisième degré. Trois longues années de thérapies, de traitements, de réadaptations qui ne garantissent jamais d’avoir une peau normal. Il sortit de l’ambulance rattraper par une chirurgienne. Rapidement il la briffa. L’enfant semblait serein malgré tout. Peut-être était-elle trop loin dans sa tête pour que la douleur ne l’atteigne. Peut-être est-ce qu’elle pourrait survivre à tout ce qui l’attendait. Au fait que sa mère ne serait plus jamais là ou que si elle serait là. Elle ne serait plus jamais la même. L’enfant était roulé dans une salle de traumatologie escorté par des infirmières à l’allure usée et la docteur Yang prête à sauver une vie.

«Très bien. Il y a d’autres victimes? »

Pense-t-on souvent aux gens qui nous entourent et dont la vie est si fragile? Pense-t-on assez souvent aux gens que nous aimons sans condition? Pense-t-on souvent à ce que l’on perd quand on perd de vue les gens que l’on aime? Clay fit un long soupire avant de rouler les épaules. C’était si dur parfois de dire des faits. On ne dit pas assez aux gens qu’on les aime. Tu es important pour moi est si dur à dire. Le toutou était roulé dans les effets personnels de la petite fille. Aucun autre objet. Qu’un doudou de Winnie l’ourson, un Porcinet au poil roussi et une petite couverture blanche que l’on avait trouvée avec l’enfant. Il soupira doucement, d’une voix douce, l’ambulancier murmura.

«On a retrouvé la mère… mais… disons qu’il n’y a pas de grand espoir. Elle était dans un pire état que la fillette.»

L’ambulancier fit un long non de la tête. Rarement, il n’aimait laisser un enfant orphelin. Il avait vu la mère au moment où on la sortait des flammes. Juste derrière la fillette. Là où les brulures de l’enfant était au deuxième degré, celle de la mère étaient au troisième degré. Mais une autre chose était plus inquiétante, la forme d’une sereine à demi-fondue était implanté dans la veine du coude gauche. Héroïne ou autre drogue dur, Clay ne le savait pas. Mais l’enfant avait peu de chance de revoir sa mère qui était dans l’ambulance suivante. Là où l’on tentait de dernières tentatives de réanimation sur le corps de la mère en attendant avec espoir que Lysandre respirait de nouveau. Pour ne pas que l’enfant ne soit seule à travers les épreuves qui l’attendait au bout du chemin. Elle n’avait que quatre ans dans un monde qui semblait si hostile à ce petit bout d’enfant.

«A trois on soulèves un, deux, trois…»

Lily-Ève en avait beaucoup trop vu pour son jeune âge. Elle avait tout juste quatre ans et voilà qu’elle était seule dans un trop grand monde. Seule, désœuvrée et malade. Elle flottait dans un nuage d’inconscience qui se dissipait lentement. Autour d’elle se dessinait l’ombre de médecins, d’infirmière. Dieu qu’elle se sentait instable dans un hôpital. Sans sa mère pour la rassurer. Loin de son doudou. L’enfant paniquerait surement sans savoir ce qui se passerait autour d’eux. Dans son nez, l’odeur de fumée se mêlait à l’odeur douce-amère des détergents d’hôpital. Sous une entrée d’air constante, elle n’avait pas la force pour l’instant de lutter contre l’intubation. Plus la brume se dissipait, plus l’enfant sentait la présence gênante dans sa gorge. Quand on souleva son corps, l’enfant ouvrit doucement les yeux, commença suffoquer.

«Mmmmh... mmmmhhhh…»

Des larmes froides jaillirent des yeux de la petite fille. Lily-Ève était habitué aux médicaments qui goutaient mauvais, aux longues séances de percussion sur sa peau sensé évacué le mucus qui s’accumulait dans son corps, aux antibiotiques injectés par intraveineuse. Mais pour une première fois, la douleur était bien plus que celle qui l’empêchait de courir et d’être comme les autres. Sa peau lui semblait en feu. Elle ne comprenait rien de ce qui se passait autour d’elle. Une autre langue qui lui était inconnue l’entourait et il n’y avait autour d’elle ni sa mère qui lui serrait la main, ni son doudou prisonnier d’un sac sur la table. Elle hoquetait doucement. Sa respiration était sifflante. Une toux sèche s’élevait de son petit corps.
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MessageSujet: Re: Too young to be an orphan   Too young to be an orphan Icon_minitime

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