5 Lignes Minimum
Il était une fois, une jolie brune dotée de beaux yeux verts. Ohhh… et puis zut, je n’aime pas parler à la troisième personne quand je parle de moi. Donc… vous voulez connaitre mon physique ? Why Not, je mesure un mètre et les 68 centimètres de plus, je ne suis pas grande mais pas du tout trop petite pour autant, je dirais que je suis dans les normes bien que vous me demanderiez ce que sont les normes, personnellement… je n’en sais rien. Un joli sourire se dessina soudainement sur mes lèvres et des pommettes délicieuses s’affiche, rien de bien rare. Des formes mais pas sans forme, j’en ai ou il faut et je m’en fiche d’en avoir, les femmes fines comme des aiguilles que l’on voit dans les magazines, trop peu pour moi. La taille 0 n’est pas une taille. Des lèvres souvent colorées d’une belle couleur rouge ou parfois un gloss simple et rosé. Je porte beaucoup de vêtements que l’on voit dans les magazines et oui car même si je n’aime pas les mannequins de ce genre, je peux porter ce qu’elle porte ? j’aime être habillé à la perfection, c’est la moindre des choses.

5 Lignes Minimum
Que pouvons-nous dire sur le caractère d’une personne qui ne sait pas vraiment ce qu’elle est ? Perdue et en pleine réflexion pour tout ce qui se déroule dans sa vie ? Je suis une fille qui se cache parfois de la réalité en restant enfermé dans sa tour d’ivoire et dans ses rêves. Je montre parfois des traces de syndrome d’une parano dépressive mais pourtant je ne le suis pas car je n’ai vécu aucunes déceptions ou autres qui pourraient causer le trouble ou bien je suis dans le déni. Généreuse à souhait et rêveuse à chaque minute de ma vie, je vis un peu comme dans un film mais c’est surtout que depuis l’enfance, tout vient à moi comme par magie et je n’ai pas réellement de problèmes sociaux. Quand je me montre capricieuse, c’est souvent par humour ou par possessivité dans l’amour car je peux être possessive et jalouse à mes heures mais pourtant tellement touchante, l’on me pardonne toujours. Attentive et donc à l’écoute, je n’ai pas de problèmes à me faire des amis étant l’amie fidèle dont l’on rêve. Lunatique et parfois de trop, je peux rire et pleurer ou bien me mettre en colère… en quelques secondes mais c’est surtout causé par les montés de stress qui m’énervent royalement et me rendent sujette à de sacrés changements d’humeur.

10 Lignes Minimum
Comment vivre sans mère ? Très simple, l’on se contente d’un père surtout que notre mère ne voulait pas de nous. Quand j’avais 2 ans, elle était partie et sans donner de nouvelles… je vivais alors avec mon père durant mes premières années avant que nous quittions Milan et il prit un job dans une chocolaterie, il ne s’appelle pas Charlie bien sûr mais Edwardo. Vivant parmi les américains depuis assez longtemps pour le parler couramment, je parle tout de même un peu italien et il m’arrive souvent de le faire lors des jurons… bien sûr, les autres déchiffrent parfois ou alors relancent un autre juron puisqu’ils me connaissent assez pour savoir mon habitude. Etant d’un milieu modeste au départ durant mes 5 premières années, je fus un peu plus huppé par la suite mais pourtant j’ai cette petite auréole au-dessus de la tête qui ne me font pas devenir « une salope riche et qui aime le pouvoir », rapidement et quand je finis mes premières études, j’entra alors à Harvard afin de bosser dans la médecine mais finis par la suite à changer pour aller dans la chirurgie mais sans réelle raison. Je n’ai jamais revu maman et je ne veux pas la voir mais pourtant parfois j’ai l’impression qu’elle n’est jamais très loin et me guette cependant papa me dit que c’est normal et peut-être qu’inconsciemment, je me demande ce qu’elle devient. Déjà depuis le jardin d’enfant, je voulais toucher le bras de quelqu’un et dire « Vous êtes guéris » c’était un bon rêve mais il ne faut pas rêver enfin je voulais surtout me dire que je pouvais sauver le monde et peut-être voler comme superman ainsi pouvoir être un super héros… trop de rêve, tues les rêves ? Pas pour moi car il évolue et maintenant je veux que grâce à moi et à la chirurgie, celle-ci ne soit plus connue que pour l’esthétique mais pour cela, je dois monter les échelons. Mon meilleur ami me dit toujours de faire chaque projet en son temps et ensuite je pourrais sauver le monde. D’ailleurs parlons de mon meilleur ami, j’ai grandis avec lui depuis mon arrivé en Amérique et je ne l’ai plus lâché néanmoins, il a toujours été plus qu’un meilleur ami dès que j’avais réussis ou plus vite l’âge de m’en rendre compte. Je l’aime cependant il est difficile de passer d’un état de meilleur ami à celui de petit ami… l’on se connait tellement bien.

L’odeur d’une vie simple et oui, je sentais l’odeur de ma vie partout ou peut-être pas car il faut avouer que je suis un tout et au point de ne pas savoir ce que fait ce tout. Qui suis-je ? Le père noël ? Peut-être pas mais plus vite, l’amante du père noël car mère noël est bien proche de mon caractère mais je ne pourrais jamais suivre la route du père noël afin d’être… son toutou ? J’étais indépendante et je le savais néanmoins (rictus) j’aurais aimé être mère noël et savoir des tonnes de recettes pour préparer de délicieux biscuits que je pourrais à la suite manger à la morgue… qui va me croire ? Agitant mon indexe devant la carte de choix du café de Luke… je cherche en vain surement, une petite idée de ma commande. Vivre au jour le jour et découvrir de nouvelles choses, c’était mon but mais après 1 semaine, j’avais déjà fait le tour de cette carte.

Mon index désignait depuis plus de 10 minutes… plusieurs plats qui au final ne me tentait pas et à chaque fois, je recommençais. Luke serrait les dents, je le sentais mais je m’en fichais. Je le connaissais depuis mon enfance et assez pour pouvoir profiter de ses crises bien qu’amusante mais surtout distrayante, comme tous les clients du café à vrai dire. Sirotant un café que j’avais commandé bien avant, j’hésitais encore sans me rappeler que dans 2 heures, je devais retrouver la morgue pour commencer ma journée. Un cadavre après le petit déjeuner, rien de bien meilleur mais j’avais quitté le boulot bien tard hier ce qui fait que je n’avais réellement pas envie d’y retourner. 5 heures de sommeil et ma routine était reparti. J’avais de jolis cernes mais heureusement le maquillage léger pour lequel j’avais opté, les dissimulait pratiquement assez pour que je puisse paraitre en pleine forme mais bon avec la lumière, parfois je ne pouvais duper personne. Mon doigt s’arrêta finalement sur des œufs au bacon et Luke soupira de joie.

 Des œufs au bacon, Chef ! Merci.

Les commandes de ce café… venait et repartait aussi vite que l’éclair… c’était un quick ou un macdo que Luke tenait, à croire qu’il était réellement du genre à avoir un fast-food mais surtout à bosser comme un arrangé, au point de faire presque tout seul. Quand mon assiette arriva, je contemplais les œufs et les tranches de bacon en me disant qu’au final, j’aurais du prendre des pancakes mais bon, on s’en foutait. Je ne savais pas ce que je voulais mais il était trop tard pour faire machine arrière. Jake m’aurait tué pour le temps que j’avais pris à choisir, mon cher et très cher Jake que la mort avait emportée, loin de moi et loin de mes yeux cependant on me dira que j’ai vite repris la route des amours… trop vite ? Certains le disent mais je m’en fiche des certains et puis je devais me dire que lamenter mon défunt petit ami et premier amour serait une chose surement et purement inutile. Il n’aurait pas voulu que je le fasse alors Nolaan était là, un ami ou presque enfin je ne savais pas réellement le statut de notre relation mais ce qui est beau est qu’il n’est pas le seul… j’avais d’autres vues, d’autres conquête et je ne devais pas me dire que Jake serait triste car je savais qu’il se dirait que je devais tourner la page, oh oui… je le savais. C’est alors qu’une bouché des œufs atterrit dans ma bouche et touchait mes lèvres en retirant un peu de mon rouge, ce qui arrivait toujours et était « chiant » puisque l’on devait toujours retoucher mais pour tout gâcher, une main se posa soudainement sur mon épaule. Sursautant légèrement suite à cette interruption de mauvais gouts, je jura.