Grey's Anatomy , The Story
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 lieu macabre [ Pearl K. Pierce]

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lieu macabre [ Pearl K. Pierce] _
MessageSujet: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeVen 24 Sep - 8:14

Il pleuvait a sceaux dehors. Cela faisait combien de jours que Verena errait à travers les rues de Seattle? Elle même ne le savait pas. De toute manière elle avait perdu il y a bien longtemps toute notion du temps qui passe. A 8 ans normalement on va à l’école, on apprend de nouvelles choses. Mais Verena ne pouvait même pas faire ceci. Pourquoi? Parce qu’elle ne parlait que le polonais et qu’elle ne comprenait rien du tout à ce pays. Au fur et à mesure qu’elle marchait elle repensait à son passé. Elle aimerait vraiment retourner chez elle, en pologne. Oui elle aimerait tellement. Seulement la vie n’était pas si simple. Verena se sentait complètement perdu. Tout en marchant elle voyait des petits serpentins danser devant ses yeux. Elle savais très bien la cause c’était son organisme qui réagissait. Et oui comme elle ne sentait pas la douleur celle ci se manifestait d’une autre manière. Ne pas sentir la douleur c’était bien parfois car on perdait jamais connaissance à cause de ça. Mais d’un autre coté on ne savait pas toujours quand on se blessait. D’ailleurs Verena venait de s’arrêter de marcher en sentant quelques choses couler le long de sa jambe. Elle baissa les yeux pour voir plein de sang sur son pantalon. L’une de ses coutures comme elle appelait avait sûrement lâché. Verena avait donc décidé de se caler contre le mur. Son regard c’était alors posé sur un panneau de signalisation indiquant un hôpital. Verena décida de recommencer à marcher en direction de cet endroit. Après tout elle pourrait peut être trouver un petit coin calme pour se rafistoler sans être vu. Elle arrivait très bien à le faire en Pologne. Après un bon moment de marche Verena venait d’arriver devant l’hôpital. Il semblais y avoir pas mal de vas et viens. Verena décida de se faufiler. Chose qu’elle arrivait très bien à faire. Elle voulait passer inaperçu. Elle emprunta des escalier qui descendait. En bas. Descendre. Quand on descend on était en sécurité. Il était 5 heures du matin. Verena le vit sur une pendule. Elle poussa une porte se retrouva dans une morgue. Elle referma lentement la porte. Cet endroit pouvait faire peur mais pas pour Verena. Non elle n’avait pas peur des mort et des cadavre. Elle vit un corps de madame au centre par recouverte. C’était idiot sûrement mais Verena enleva sa veste et couvrir le corps avec. Elle alla s’assoire dans un petit coin et releva la jambe de son pantalon. Sa jambe était en sang. Le sang était rouge vif. Cela était dut à son déficit de coagulation. Verena devait arrêter le sang. Mais elle n’avait pas de fil. Elle sortit de sa poche une aiguille. Elle porta ses mains sous ses cheveux. Là aussi elle avait des coutures. Elle savait qu’à cet endroit si elle enlevait un peut de fil cela n’allait pas se rouvrir. Elle commença donc à tirer dessus lentement pour en récupérer un peu. Et oui cela s'appelle du recyclage. Elle grogna entre ses dents car elle n’y arrivait pas

« slatka noc… »

Verena avait alors sentit son nez commencer à saigner. Mais elle s’en fichait elle voulait du fil et peu importe si le nez resaignait
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lieu macabre [ Pearl K. Pierce] _
MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeVen 24 Sep - 9:47

Une petite pause, ma petite pause… je pouvais me l’accorder mais je devais, c’était d’une logique puis je n’avais rien à faire depuis quelques dizaines de minutes, rien… donc prenant alors la décision de me balader avec mon sandwich à la mozzarella. Après ma première journée et des millions de prises de contact. Un petit sourire au coin des lèvres tandis que je passais devant la maternité, les enfants… j’adorais cela et j’en dévorerais bien au petit déjeuner. Façon de parler bien sûr. Depuis mon enfance, j’adore m’occuper des gens et surtout des plus jeunes car ils sont si innocent et petits qu’au fond, il demandait plus de soins. Un nonchalant petit regard vers mes collègues dans chaque étage me ravir alors que je croquais une bouché de ce bon sandwich, le regard émerveillés quand la bonne tomate et la tranche de mozzarella glissait le long de ma gorge. C’est stupide quand même que je puisse aimer tellement ce succulent repas qui ne contenait que deux tranches de pains et quelques légumes ainsi que de la charcuterie… et est-ce que les tomates sont des fruits ou légumes ? Je ne sais plus mais on s’en fiche, je me trompe ?

Un petit sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je vis un homme assez âgé s’approcher de sa femme apparemment avec un bouquet à la main. L’amour s’était mignon surtout quand ils sont âgés car cela prouve qu’ils traversent des années et des années parfois quand ils sont amoureux, rien ne les séparent… Je ne savais pas si je vivais ça mais je rêverais de me réveiller dans 50 ans et de trouver un Cooper tout ridé à mes côtés. Surtout dans une petite et jolie maison avec des barrières blanches et peut-être un chien mais seulement un saint-bernard. Rien n’allait ce matin, je devais l’avouer que même si j’étais heureuse d’avoir ce boulot, je m’étais rendu compte que mon dossier était peut-être mis en avant par Mister Sanders, rien de bien méchant pour certains néanmoins pour moi si.

C’est alors que je descendais au plus bas dans les sous-sols, la morgue était là et j’étais surement trouillarde mais je ne voulais pas y entrer, je n’étais peut-être pas du genre à courir lorsqu’un risque arrivait mais non, les morts… autant j’aimais mon métier mais regarder des cadavres, non merci. J’hésitais lorsque j’entendis du bruits, un bruit étrange… qui n’était point du français. Je jura en italien, comme j’en avais l’habitude avant de grimacer et d’un rictus, j’entrai…
_ Hey oh, il y a quelqu’un ?, demandais-je maladroitement.
Bien sûr, un cadavre allait répondre ? J’avais cette image de morgues hantées comme jamais surtout après avoir regardé le film After Life avec Christina Ricci. Je n’en pouvais plus et je souris par ce que je me sentais soudainement idiote de me croire sans cesse dans un film et plus en plus j’avais une référence inébranlable par rapport au cinéma. Je vis alors une petite fille qui saignait sur la jambe mais que pouvait-elle faire ? Elle était assise sur une chaise mais comment était-elle arrivée là ? Je m’approchais alors rapidement en regardant le corps au passage qu’elle avait recouvert pour ne pas qu’il ait froid, je me mis à me retenir alors de rire mais le pire est que j’aurais surement eu la même occasion. Je m’approchai alors d’elle et remontais une mèche de ses cheveux…
_ Que fais-tu là petit ange et que se passe-t-il ?
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lieu macabre [ Pearl K. Pierce] _
MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeVen 24 Sep - 21:23

Du fil Verena commençait à s’agacer à vouloir récupérer celui qu’elle avait sous ses cheveux au niveau de ma tête. Mais manque de bol pour elle ce geste devait titiller quelques choses car son nez continuait de saigner. D’un autre coté Verena
C’est que c’est pas très bien de faire cela. Son papa ne voulait pas trop qu’elle utilise de l’ancien rafistolage mais ici elle n’a pas du fil à disposition donc elle est bien obligé de faire avec. Mais Verena s’en fichait dans l’immédiat car si elle n’arrêtait pas le sang de sa jambe elle savait très bien qu’elle pouvait se vider vite très vite du liquide rouge qui fait peur aux grands adultes . Mais il faut savoir que Verena n’abandonne jamais non jamais. Car il existe toujours quelques choses qui nous permet d’avancer. La vie est précieuse. Elle ne doit pas être gâcher pour un oui ou pour un non. Elle ne remarqua pas la présence d’une autre personne. Verena remarqua soudain quelques choses soulever ses cheveux et une voie s’éleva. Une voie de madame. Verena sursauta en entendant cette voie inconnue car elle se croyait seule. Elle leva les yeux pour voir une blouse blanche. Une blouse blanche Verena s’en méfiait depuis longtemps. Pourquoi? Vous voulez le savoir? Verena à eut la malchance de connaître des blouse blanches qui voulaient lui piquer ses jambes après que celle ci soit resté bloqué sous une poutre enflammé. Mais revenons au présent. La madame en blouse blanche parlait c’était une question à toute évidence qu’elle venait de poser. Elle a sûrement dut remarqué le sang sur la jambe de la fillette. . Verena n’avait pas besoins de tout comprendre au niveau de la langue mais elle se douta du sens des questions. Elle hocha la tête de bas en haut. Elle ramena sa jambe en sang vers elle. Elle fixa son interlocutrice. Elle regarda derrière elle pour se rassurer. Cette dame n’avait rien pour couper. Cela signifiait qu’elle n’avait rien pour lui piquer sa jambe. Verena se détendit un peu et essaya de parler de façon à se faire comprendre plus ou moins


« Sautée… Couture sautée… Moi connaître blouse blanche comme toi… Moi savoir que jeu… Jeu de boucherie… Qui aura plus de jambes… De bras coupés… Mais si toi essayé moi faire très mal à toi. Moi faire mal à toi en mordant très fort. Toi pas l’air méchante mais toi blouse blanche donc toi travailler ici…»

Verena sentait son nez continuait de saigner mais elle soutint son regard elle ajouta

« Moi Verena moi Pologne pas tout comprendre quand toi parler… »
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MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeSam 25 Sep - 2:17

Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que j’entendais la jolie petit fillette me parler tout en paraissant assez mure, elle avait apparemment peur des docteurs ce que je comprenais et elle avait l’air intrigué par la blouse blanche. Elle était tellement mignonne que j’aurais pu en oublier ses blessures mais je ne l’oubliais pas alors qu’elle avait le nez et la jambe émasculée de sang, je pris le premier coton blanche et propre que je pouvais trouver qui était dans un emballage stérilisé afin d’essayer d’en nettoyer le plus possible. Hésitais à savoir comment lui dire que je n’allais pas lui faire mal et juste retirer les tâches de sang qu’elle avait, comment avoir sa confiance alors qu’elle peinait tellement à parler en français, j’hésitais me mordillant les lèvres et me demandait comment agir ? J’aimais les enfants en général et je savais quoi faire pour gagner leur confiance mais je n’étais jamais tombé dans un cas comme celui-ci. Ce n’était point facile d’avoir la confiance d’un enfant souffrant. Délicatement et en souriant, je pris la jambe qu’elle venait de me tendre et déballait un des cotons, la poussant sur un de mes genoux alors que je m’étais assise sur une chaise juste en face, je regardais la blessure avant de vite chercher de quoi désinfecter autour de moi sans me rappeler que j’avais un désinfectant dans ma poche dont j’avais eu besoin un peu plus tôt dans la journée. Je l’attrapai au fond de celle-ci et retirant le bouchon, j’en mis délicatement sur le coton.

_ Je ne veux pas te faire mal, je ne suis pas un bouché et personne ne l’est dans cet hôpital. Tu ne sembles pas blessé au point que l’on te retire un bras ou une jambe. Je vais juste nettoyer ta jambe et puis si tu veux après, nous remettrons les fils en place tout en chantant une fille petite chanson ? L’alcool va piquer un peu… si tu as mal, tu sers très fort ma main.

Je lui proposais ma main tout en souriant et restant calme, même si je débutais, j’avais fais ça plus d’une fois et j’en étais capable. J’avais souvent travaillé à la croix rouge pour des stages et du bénévolat donc je savais pertinemment recoudre ou encore désinfecter les douces petites filles. Tout en écarquillant les yeux, je m’émerveillais devant ses jolies petites joues. Approchant délicatement le coton de sa jambe tout en la réconfortant, j’adoucisse le tout en lui souriant. Je ne savais pas si elle me comprenait ou si elle allait comprendre que je ne voulais pas lui faire de mal mais juste l’aider. Loin de moi l’idée de vendre sa chambre sur le marché au puce et encore je pense que cela n’est plus vraiment autorisé en Amérique mais les enfants avaient tellement d’imagination que je me disais qu’elle allait un jour comprendre que je ne voulais pas lui faire de mal cependant j’avais aussi très peur qu’elle me morde.
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lieu macabre [ Pearl K. Pierce] _
MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeSam 25 Sep - 8:10

Verena regarda la madame celle ci fit un sourire. Un sourire qui paraissait sincère. Ensuite enfin plutôt au même moment Verena avait sentit la madame prendre lentement sa petite jambe. Elle n’essaya pas de se débattre. Verena aurait bien aimer avoir mal en se blessant rien qu’une fois pour savoir se que ça fait. Mais ses nerfs n’ont jamais été connecté au cerveau donc cela était quelques chose d’impossible. Verena avait peur mais a madame ne semblait pas méchante non plus ni vouloir lui faire trop de mal. Au contraire elle ne criait pas elle ne l’avait pas encore taper et sa voie était douce elle parlait et elle ne criait pas. Verena laissa la madame poser sa jambe sur la sienne. Verena releva un peu la tête et fixa la madame droit dans les yeux.. Mentir ne sert à rien mais lui dire toute la vérité faisait aussi peur. Cependant la madame ne paraissait pas méchante mais gentille. Verena passe sa langue sur ses lèvres et ouvrit sa bouche pour articuler au bout d’un moment de silence tout en gardant les yeux rivés à moitié dans le vague à moitié sur son interlocutrice

« Peux pas soigner les morts… Peu pas soigner les cadavres… Personne peut… »

Et oui Verena avait été déclaré morte deux fois dans son enfance. La première fois à l’âge de 4 ans après qu’elle est été jeter dans l’eau dans un sac et la deuxième après l’incendie. Seulement Verena avait appris à faire ralentir son cœur pour perdre moins de sang mais ceux qui ne connaissait pas son secret le fait qu’elle ne sente pas la douleur et qu’elle fasse ça la faisait passer pour morte. Verena laissa tomber de sa main sur le sol un billet de couleur bleu qu’elle avait garder sur elle. Elle ne le quittait jamais. Dessus on pouvait voir écrit en polonais

##Verena Wisbrow est déclaré morte le 4 Mai 2000 à 14 heures 15##

Tout certificat de décès se ressemblent même si il n’est pas rédigé dans la même langue. C’est un papier universel avec toujours la même forme. Verena ajouta au bout d’un moment toujours tête enfouit dans ses bras

« Blouse blanche aime bien faire ça… Dire que moi morte… Moi réveillée après ici dans endroit carrelé comme là pologne… Moi après faire peur… Alors toi m‘oublier moi pas vouloir que toi par terre parce que peur et cœur fragile tomber raide… »

Verena remit sa tête dans ses bras et ajouta

« poutre feu tombé sur jambes il y a 3 ans peux pas guérir saigne toujours…Mais moi marche avec moi pas vouloir que quelqu’un coupe sinon moi faire mal très mal…Moi morte moi vouloir paix »

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MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeSam 25 Sep - 10:17

Ne pas pouvoir soigner les morts me disait-elle ou alors je comprenais mal mais je pensais vraiment comprendre très mal, que pouvait-elle dire ? Sauver les morts ? Mais elle n’était pas morte ou alors je me retrouvais à rêver dans un délire à la « Vampire Diaries » et encore peut-être du Tru Calling et c’est là qu’un mort se retourna et me dit « Pearl, aidez-moi ». Le délire de ma vie. Non mais sérieusement ? C’était une bonne blague que l’on pourrait faire à la nouvelle ? J’avais l’impression durant une infime seconde que l’on devait me faire genre une farce pour la nouvelle « un baptême » mais cependant je voulais croire que ce n’était pas une blague. Alors tout en pressant sur sa blessure à l’aide du coton ainsi arrêter les saignements, je l’a regardais dans les yeux tandis qu’elle paraissait perdue.

_ Tu n’es pas morte, les morts ne parlent pas.
Je ne ressemblais pas à Jennifer Love Hewitt quoique j’aimerais bien dire entre nous et je ne parlais pas aux morts, je le savais maintenant après 26 ans. Comment ne pas s’en rendre compte ? Donc je pouvais ironiquement m’affirmer dans le fond de mes pensées que je ne parlais pas aux morts et que cette petite fille était vivante mais c’était seulement mon esprit déjanté qui me dictait d’y penser durant quelques instants. Un rictus s’afficha sur mon visage alors qu’elle laissait tomber un papier réglementaire, un certificat de décès au nom de Verena. Je ne savais pas comment cet enfant pouvait s’appeler et même si je le savais cela ne pourrait pas être elle.
_ Dis mon ange, c’est ton nom ? Verena ?

D’une voix douce et rassurante, je ne pouvais pas m’empêcher de lui poser la question tout en utilisant des mots simples sachant qu’elle ne parlait bien ou ne comprenait pas bien enfin je tentais de faire mon possible pour m’exprimer au mieux. Les médecins d’après ce qu’elle disait aiment dire qu’elle est morte alors qu’au fond si elle serait morte, je le saurais car je ne lui parlerais pas enfin c’est d’une logique, non ? Elle se serait réveillée dans la morgue en Pologne ? Difficile à imaginer pour une enfant, elle devait surement avoir vécu cela d’une manière étrange et effrayante, je n’aurais jamais aimé me retrouver à sa place mais j’aurais néanmoins adoré la soutenir dans cette épreuve. C’était mignon cependant car elle ne voulait pas m’ effrayer mais je n’allais pas avoir peur, c’était vraiment pas ce que je pourrais faire. Elle avait peur aussi peut que je lui coupe sa jambe me disait-elle après avoir porté ses mains vers son visage, comment oser couper les bras ou les jambes d’un enfant. Je mis alors ma main sous son menton, remontant son visage délicatement tout en passant un coton sous son nez.

_ Crois-moi, je ne vais pas tomber par terre et tout va bien se passer, tu vas garder tes jambes et je suis certaine que tu vas te rétablir, il faut patienter et que dirais-tu que nous allions regarder un dessin animé dans ta chambre durant ma pause tout en mettant de nouveau fils ?

Je ne savais pas comment m’y prendre et même ce qu’elle aimait comme activité ou bien simplement si elle avait une chambre et où ? Je ne savais rien mais l’important était que je me devais de l’aider, j’étais bien dans cet hôpital et employé ? Pourquoi ignorer une patiente alors ?
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MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeSam 25 Sep - 21:27

Dans le fond à quoi correspond vraiment la mort. Les blouses blanches apprennent dans les livres que la mort correspond à une perte d’activité cérébral ainsi qu’une activité cardiaque. Il existe deux types de mort. Celle dite cérébrale quand le cœur bat encore mais quand les fonctions cérébrales ne sont plus existantes et la mort cardiaque quand le cœur s’arrête provoquant un déficit d’oxygène au niveau du cerveau entraînant une mort cérébrale. Le cœur est un organe autonome même si le cerveau est grillé le cœur continus de battre doucement. Dans le fond Verena sait parfaitement qu’elle n’est pas morte. Elle sait qu’elle est là qu’elle respire et qu’elle marche toute seule. Mais le papier dit qu’elle est morte. Et quand un papier déclare quelqu’un comme étant morte cette personne n’a plus vraiment d’identité à l’état civile. C’est comme si elle n’existait plus sous forme d’être humain. Non quand on a un certificat de décès on est rien d’autre qu’un paquets d’os enterrer dans une boite sous terre ou brûlé et enfermé dans une petite urne appelé urne funéraire. La madame demanda si Verena était son prénom. La fillette se contenta d’hocher lentement la tête. Oui Verena était bien son prénom. C’était ainsi qu’elle s’appelait. C’est son papa qui lui avait donné ce prénom. Elle aimait beaucoup ses parents. Même encore maintenant si ils sont morts elle ne pourra jamais les oublier. Ils resteront à tout jamais gravés dans un coin de sa mémoire. Comme un papier dans un tiroir de vieux meubles. Verena laissa la madame essuyer le sang à son nez. Celle ci parla à nouveau. Verena se laissa bercer par le son de cette voie douce et gentille. Puis au bout d’un moment quand la madame eu finit de parler Verena ouvrit la bouche pour dire lentement

« Verena…Moi pas morte mais papier dit morte…Pour pays Verena plus existé…Verena censé être sac d’os dans cercueil dans terre…Pas morte mais morte quand même pour personne qui dirige les pays »

Question rétablissement Verena sait très bien qu’elle ne le pourra jamais avec son secret. Elle connaît très bien sa maladie qui l’empêche de sentir la douleur et qui lui a provoquée un déficit de plaquettes et de coagulation sanguine. Verena sait aussi que la madame ignore son secret. Doit elle lui dire? Il vaudrait peut être mieux avant que celle ci ne le découvre par elle même. Car cela mais souvent du temps et cette maladie son papa l’appelait casse tête. Verena resta les yeux plongés dans ceux de la madame avant de reprendre la parole tout doucement de sa voie d’enfant

« Pas guérir…Jamais moi malade pas sentir douleur quand tombée ou cognée…Sang jamais sécher pas assez plaquettes… »
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MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeLun 27 Sep - 7:28

Comment pouvait-on laisser un enfant croire tant de choses sur sa vie sans lui dire… autrement qu’en langage médicale, sa façon de voir la mort et ce qu’on aura pu lui faire ou dire dans la passé me donnait envie de crier au monde qu’il était de vrai abruti, un enfant qui pensait ne plus exister et être morte et à laquelle l’on ne pouvait expliquer que la vie était là, la vie est belle. On devait lui montrer qu’il y avait bien de la vie en elle, un sourire et une raison de vivre. Avait-elle des parents ? Je n’en savais rien et je voulais le savoir car je trouvais qu’on n’avait pas réellement pris le temps de lui exploser en pensant qu’elle était un enfant, un enfant ne mérite pas de croire qu’elle est morte ou de le penser. C’était atroce pour moi, je me disais que si j’étais à sa place à l’époque où j’étais un enfant, j’aurais aimé que l’on m’explique ça avec les yeux de l’innocence et avec du cœur néanmoins, je ne trouvais pas que l’on avait pris soin d’elle à ce point. « Un sac dos dans un cercueil » même si je ne laissais rien paraitre cela me donnait un froid dans le dos et une envie de pleurer, comment pouvait-on laisser un enfant penser ça d’elle ? Je n’en savais rien. Comment pouvait-on lui dire ça ? Je savais que beaucoup de médecin donnait des diagnostiques assez bizarre parfois mais il y avait des limites entre le bizarre et l’anormal. On devait savoir parler à une petite fille qui comme vous le savez doit croire qu’elle est une princesse pour être heureuse. Cela me glaçait le sang et me fit tourner la tête de penser qu’une enfant pouvait penser tant de choses tristes de sa vie. Passant la main dans ses cheveux, je contemplais son regard et ses beaux yeux. Elle paraissait néanmoins très forte et avait de l’assurance, une chose qui l’a rendait courageuse à mes yeux, je ne sais pas si je le serais dans sa situation.
_Ceux qui dirige les pays ne sont que des idiots. Dis-toi qu’il n’y a qu’une seule personne qui peut savoir si tu es vivante ou morte et c’est toi.
Je ne savais pas si j’employais des mots corrects pour expliquer ça à une petite fille mais je voulais lui montrer qu’elle devait se foutre de ce que disent les gens et tant qu’elle savait qu’elle était vivante et bien présente, elle devait savoir qu’elle était réellement là et n’était pas un sac d’os ou les autres abominables choses que l’on avait osé lui sortir. Je ne savais peut-être pas qui aurait pu lui sortir des choses pareilles mais cela me révoltait. Je ne l’avais pas quitté des yeux alors que d’une douce voix, elle reprit la parole. Elle avait un voix qui donnait l’impression de tomber sur un petit ange mais elle parlait de choses comme un adulte, elle connaissait son problème et que je comprenais enfin, on en avait parlé dans un cours à l’université l’an dernier et je me souvenais que dans ce cas c’était très difficile de guérir mais pour moi… rien n’était impossible. Voir un enfant avec une attitude négative alors qu’elle pourrait gravir des cœurs avec sa beauté et surement qu’elle deviendrait une grande femme plus tard de par sa maturité que l’on sentait dans chacune de ses paroles, elle avait l’air bien plus âgé par ses douces répliques que physiquement. Je ne voulais pas spécialement lui dire qu’elle allait guérir car je ne savais pas si je mentais ou pas, je ne pouvais pas le savoir, personne ne le peut mais je voulais le savoir surement pas aujourd’hui ou demain mais un jour.
_On ne doit jamais dire jamais. Nous allons recoudre ta jambe toutes les deux et trouver une solution, tu as un hôpital avec de grands médecins et des gens autour de toi.
Une question me démangeais mais je ne savais pas comment la poser, je ne savais pas du tout car dans son cas, je ne pouvais qu’appréhender toutes mes questions… celle qui était sur le bout de ma langue était « ou sont tes parents » mais je n’osais pas la poser, oh non.
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lieu macabre [ Pearl K. Pierce] _
MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeLun 27 Sep - 7:48

Il est bien vrai que la personne la plus apte à dire qu’on est vivante est la personne en question. Et oui c’est comme la notion de santé. Celle ci est personnel à l’individu. Face à une même situation l’être humain ne réagis pas de la même façon. Pourquoi? Parce que chacun d’entre nous est unique. Notre organisme ne réagis pas de la même façon que celui du voisin. Même les jumeaux sont différents. L’apparence est certes identique mais l’intérieur est différent. La madame continue de parler. Je m’efforces d’essayer de comprendre les paroles prononcées. Cela n’est pas facile de tout assimilé quand la langue n’est pas celle maternelle. Déjà que j’aimes pas beaucoup cette langue. Je suis polonaise. Le polonais et ma langue, un peu le russe mais après cela est beaucoup plus difficile pour moi. Ici il n’y a pas beaucoup de personnes qui parlent le polonais ou le Russe. Je ne sais pas si ce genre de spécimen existe. Peut être que dans ce pays cela peut se comparer à des animaux en vois de disparition. Je regardes la madame tout en m’efforçant d’écouter ses propos. Ne jamais dire le mot jamais. Papa aussi disait cela. Mon papa ne voulait pas qu’on abandonne. Il voulait que je me battes pour vivre même si cela était très difficile. Je dis au bout d’un moment tout en fixant la madame qui est à mes coté

« Papa disait aussi jamais dire jamais….Toi parler comme lui…Papa était blouse blanche maman aussi mais à cause bombe et incendie plus là… Papa, maman cendre mais eux ensemble. »

Oui papa et maman sont ensemble. C’est le seul coté réjouissant à l’histoire. Même s’ils me manquent énormément ils sont toujours éternels au fond de mon petit cœur. Je continus de les faire vivre en pensant à eux. Tout comme une flamme éternelle. Tout comme une flamme qui ne s’éteint jamais. Je ne tardes pas à rajouter lentement

« Toi gentille comme maman… Tu sais papa et maman plus là mort mais eux toujours vivre dans cœur à moi… Eux immortel….Mai… »

Je ne finis pas ma phrase à cause du sang qui remontes le long de ma bouche et coule par filets de ma bouche. Je n’ai jamais aimé le goût du sang dans la bouche. Je me penche en avant pour éviter de trop en ravaler. Je sens mon petit cœur dans ma poitrine battre la chamade

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MessageSujet: Re: lieu macabre [ Pearl K. Pierce]   lieu macabre [ Pearl K. Pierce] Icon_minitimeLun 27 Sep - 9:27

Son papa, elle en parla et ce qui me toucha le plus était qu’elle disait qu’il n’était plus là. Parent docteur ? Je me disais que c’est étrange la vie parfois quand on est docteur, c’est toujours comme ça, nos enfants sont les plus souffrant et pourtant l’on aimerait sauver la terre entière, je me disais qu’ils devaient devenir dingue à devoir et réussir à sauver les autres mais sans réussir à sauver notre propre enfant. Je n’avais jamais été mère et ce n’est pas l’envie qui manquait mais la situation néanmoins je pouvais comprendre et puis ayant grandies sans ma mère avec seulement mon père pour me soutenir, je n’avais pas fait les choses qu’une fille doit faire avec sa maman, les shoppings mère/fille, jamais. Les soirées pyjamas à regarder des films et se faire les ongles en racontant mes déboires d’adolescente, pour moi ce n’était que des films, des situations que l’on ne voyait qu’au cinéma, je savais et c’est surement la chose que je savais réelle par rapport aux films. Je n’aurais comme cet enfant, pas de maman mais j’avais eu mon papa et je pouvais comprendre l’importance d’un parent dans la croissance d’une petite fille. Dieu, que j’aurais aimé une mère qui ne m’abandonne pas au berceau, m’aimait-elle ? M’aime-t-elle car je ne sais même pas si elle vit. Bombe et incendie, au fond… j’étais triste pour elle car même si je n’avais pas ma mère, je savais qu’elle vivait et mon père n’était pas avec elle et avec moi, j’avais de la chance bien que savoir qu’elle est partie de son plein gré ne pouvait pas qu’être de la chance mais on se sent mal aimé cependant la petite a perdu les deux et dans une atroce situation, je ne pouvais que me demander qui avait cet enfant pour la soutenir, des proches ? Peut-être mais elle devait en avoir, comment laisser une enfant dans un tel désarroi et seule ? Je ne pouvais même pas la concevoir. Si j’avais perdu mon père quand j’y pense, je ne savais pas qui j’aurais eu hormis une mère absente mais même, je trouvais ça triste et révoltant. Je ne savais même pas que répondre à cette enfant qui venait de me dire que ses parents était mort certes elle se rendait compte qu’ils étaient ensemble cela restait toujours aussi délicat.

_Je suis certaine qu’ils te protègent et il aimerait que tu sois forte mais je pense que tu l’es. Ils te regardent et se disent que tu es une petite fille charmante.

Comprenait-elle ce que je lui disais ? Parfois j’avais peur de parler tellement bizarrement que je me disais qu’elle devait avoir du mal, il faudrait que j’apprenne les bases de sa langue, peut-être que cela irait mieux et pourtant je parlais italien, anglais, français et japonais… ce qui est déjà une bonne petite idée de ce dont j’étais capable. C’est alors qu’elle me dit que j’étais gentille comme sa maman et j’en souris bêtement car je n’avais pourtant jamais été mère ou prouvé que je pouvais être une gentille maman et je n’avais pas fait grand-chose, j’avais juste parlé avec mon cœur et pensé avec mon cœur. Serais-je une bonne mère ? Surement vachement meilleure que la mienne et surement que j’apprendrais des erreurs de celle-ci. On dit parfois qu’une mère ayant été mal aimé par la sienne se montre trop protectrice et loupe son devoir… une chaine sans fin ? Mais un juste milieu convient pourtant, je pense que ce n’est que mentalement, il suffit de faire la part des choses. Je lui souris alors qu’elle disait que ses parents vivaient dans son cœur et à jamais, immortel. C’était d’un mignon que je pourrais ramener ses parents à la vie et faire ciel et terre pour qu’ils soient encore avec elle. Mais comme mon père me l’a souvent dit, je ne suis pas un super héros, dommage. C’est alors qu’elle n’avait pas encore fini qu’elle s’arrêta apparemment le sang qui coulait dans son nez allait dans sa bouche, me levant alors pour attraper une bouteille d’eau qui trainait, je l’ouvris et lui tandis tout en tenant sa tête en arrière. De l’autre main, je tentais d’attraper un nouveau coton et de l’ouvrir ce qui n’était pas facile tout en le mettant sous son nez.

_ Dis-moi ou est ta chambre petite ange ?

Je ne savais pas si c’était vraiment facile de ce souvenir ou était sa chambre alors qu’elle devait subir tous ce sang et ses problèmes ce qui était surement le cadet de ses soucis mais j’aurais vraiment bien plus d’objet pour la soigner et puis cet endroit me donnait froid dans le dos. Je me demandais même comment on pouvait laisser entrer des enfants ici.
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