effrayé [pv Cooper O. Sanders]

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Verena était dans cet hôpital depuis quelques heures. Elle avait été placé dans une chambre. La madame avait dut partir après qu’un truc est sonné dans sa poche. Sûrement une urgence ou quelques choses dans ce goût là même si elle connais rien à ce pays son papa avait parfois ce même petit truc dans la poche. Verena avait peur dans cet endroit. Elle avait peur des blouses blanches et manque de pot pour elle ici il y en avait partout. Un pas et il y en avait. Verena avait entendu la dame lui dire qu’elle reviendrait mais qu’elle ne devait pas bouger pour pas refaire sauté une couture. Bien sur Verena avait compris plus ou moins les paroles de cette dame. Car celle ci ne parlait pas polonais malheureusement. Verena resta un long moment là silencieuse à détailler le mur de couleur blanche. Tout était blanc ici. Les personnes étaient habillées de blanc les lits étaient couvert de draps blanc, les murs étaient de couleur blanc. Au bout d’un moment Verena descendit du lit. la dame avait voulut lui mettre un espèce de bracelet et un autre habit que sa robe. Verena se dirigea dans le couloir. Telle une petite souris Verena se faufila et essaya de passer le plus inaperçu possible. Verena avait toujours sut se faire toute petite. Cela lui avait permis de rester en vie et de se cacher à maintes reprises. Verena laissa ses petites jambes la guider à nouveau vers la morgue. Pourquoi? Peut être parce que la morgue fut le premier endroit où elle c’était réfugier et que pour elle les gens morts étaient beaucoup plus gentils que les gens vivants. Avec eux on pouvait parler, leur dire des secrets avec eux on est sur de ne pas être trahis. Et puis se n’est pas parce qu’on est mort que nous avons plus le droit d’être respecter. Car chaque personne est avant tout un être humain qui a une identité, une histoire. Tout en se dirigeant vers ce premier refuge Verena repensa au cadavre sur lequel elle avait laisser sa veste pour pas qu’il n’attrape froid. Soudainement Verena sentit son nez recommencer à saigner sa vue commença aussi à se brouiller. Verena arrêta de marcher et se cala contre un mur. Elle se laissa lentement très lentement glisser le long de celui ci. Elle enfouit sa tête dans ses bras. Elle n’aimait pas quand ça faisait ça. Non elle n’avait jamais aimé cela. Verena sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle avait peur ici elle se sentait toutes seule ici. Elle marmonna pour elle même

« Mama, papa.. »

Ses parents lui manquait tellement. Même si cela faisait longtemps qu’ils étaient morts la peine était toujours là, identique. Elle faisait mal. La seule chose qui faisait mal au fond de son être. La seule douleur qu’il lui est permis de ressentir est celle ci qui lui fend le coeur en milliers de morceaux pointus et tranchants comme des lames de rasoirs. Parfois ne pas sentir la douleur est bien mais c'est aussi angoissant. Là tout de suite maintenant elle préférerait avoir mal sentir la vraie douleur plutot que celle qu'il y a dans son coeur

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Une journée chargée m'attendait aujourd'hui alors qu'il n'était que 8h30 Du matin , j'arrivais à l'hôpital avec ma tenue de civil , j'allais donc dans les vestiaires , je mis ma blouse blanche qui pouvait faire vous faire peur je le sais ... Mais malheureusement à l'échelle internationale cela était obligatoire pour n'importe quel profession , privée ou publique comme ici à l'hôpital . Il fallait avouer que là j'avais besoin de repos mais les malades attendaient et il y avait déjà une bonne chaine de bon matin un qui avait la gorge enrouée , j'étais malheureusement pour les gars ce matin donc quand je finis je devais descendre à la morgue afin d'identifier quelqu'un par rapport à une photo assez bizarre ? Je n'aimais pas cet endroit il me donnait des frissons de plus de sa température qui restait fraiche pour les corps qui devaient rester en bon état et non se décomposer enfin je crois ... Peut être que je disais n'importe quoi enfin c'était plus que probable c'était sur ! Bref je descendais les escaliers car la morgue se situait au sous sol où vous voyez les différents corps qui sont mort surement par une chirurgie qui n'a pas pu être réussi ou au contraire pour une simple malade . Ou pour les plus tragiques par un cancer du sein , du poumons ou encore plusieurs sortes ... La porte magnétique s'ouvrait toute seule , je frissonnais avec toute cette fraicheur je me demandais comment les médecins légistes arrivaient à être ici toute la journée . J'entrais donc , c'était bien bizarre personne à l'horizon quand je vis l'heure il était midi , ils étaient surement parti manger , moi pourtant c'est rare que je puisse manger . Donc je cherchais la case de ce malade , c'était le B2 qui était à droite mais tout d'un coup j'entendis le bruit d'une petite fille qui sanglotait je me demandais d'où ça venait ? Donc comme un simple mec je disais Il ya quelqu'un ? Aparement personne ne repondit jusqu'à ce qu'une fille sorte de n'importe où et cherche après sa mère et son père c'était surement la première fois que je voyais une fille se cacher dans une morgue donc je descendis à sa hauteur et lui dit :

- Ma belle n'aie pas peur ... Je suis là , Tu ne sais pas où sont tes parents ? Tu veux qu'on les cherche ?

Loin de moi l'idée qu'ils étaient morts bien qu'elle était dans une morgue elle les cherchait surement .

- Tes parents ne sont plus là ?

Quand je disais ça je parlais du faite qu'ils étaient mort ou pas , je ne voulais pas lui demander si ses parents étaient morts direct ce n'était qu'une gamine . Cela faisait parti de mon job j'avais déjà vu tellement d'enfants parti en famille d'accueil suite au décès de leur parents ... C'était triste , tellement triste ...

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Le rouge représente la couleur du sang et de la révolte. Tout comme sur les drapeaux. Le rouge est aussi la couleur de la passion. Mais quand le rouge sort du corps humain celui ci s’appel sang et fait peur. Comme si on avait la peste ou une grave maladie. Verena essuie le sang qui coules de mon petit nez. Le morgue est certes un endroit froid mais c’est aussi un endroit calme. Soudain elle vit passé devant elle un monsieur en blouse blanche. Celui ci allait à la morgue. Elle rentra à sa suite Verena sentais son envie de pleurer revenir. Elle se laissa à nouveau glisser tout contre le mur. Le monsieur à dut l’entendre car bientôt une voie se fit entendre. Bien sur elle ne comprit pas tout. Elle relèves la tête. Celui ci est à sa hauteur. Il n’a pas l’air méchant. Dans ses mains il n’y a rien qui coupe. Si on lui enlève sa blouse blanche il me fait un peu penser à mon papa. Oui il ressemble un peu à son papa. Mais son papa est mort lui. Oui il est mort et enterrer. Le monsieur enchaîna plusieurs phrases mais je ne compris pas tout. En revanche je compris le mot parents. Il veut sûrement savoir où ils sont. Il est vrai que quand on est enfant on a besoins d’avoir des parents. Ils sont un modèle pour nous. Verena ramènes ses petites jambes tout contre elle et elle dis tout doucement de façon à se faire comprendre un minimum

« Parents à moi? Pas ici. Mort…Pologne…Ici morgue ici calme les mort eux gentil . Car les morts tapent pas…Toi blouse blanche moi peur car blouse blanche pas toujours vouloir couper quelques choses et moi suis pas marionnette. »

Non Verena n’a rien à voir avec une marionnette. Du reste elle n’aimes pas être manipuler dans tout les sens. Elle déteste quand les gens agissent de la sorte avec elle. Les gens agissent avec elle la plupart du temps comme avec une poupée en porcelaine ou encore comme une bombe qui risques d’exploser à tout moment sans problème. Et quand ils connaissent son secret alors cela est encore mille fois plus terrible. Verena regarda le monsieur avant de reprendre lentement

« Toi ressembles à papa à moi »

Soudain je sens le sang recouler de mon nez. Je m’empresses de enfouir ma tête dans mes petits bras

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Je n'étais pas très doué pour la rassurer , pour lui dire que tout ira bien ? Mais qu'est ce que je raconte qui était doué ? Voir une telle tristesse dans une si jolie bouille peux que vous faire fondre le cœur mais malheureusement en étant docteur ce n'est surement pas la première que j'ai vu ce genre de cas mais il fallait rester fort et lui dire que la vie est devant toi . C'est sur que sans ses parents la vie a un autre goût amer , puérile et sans saveur c'est fou surtout pour un enfant qui a besoin de ses parents pour un exemple . Un homme qui gagnerait sa vie pour sa famille et sa mère pour instaurer la discipline mais attendez je parlais un peu d'une famille parfaite , je pense qu'on a besoin d'un père et d'une mère quoiqu'ils soient Bien , mal une présence reste toujours une présence . Je souriais et lui fit un clin d'œil tout d'abord je sais que les enfants ont peur des blouses blanches alors rien que pour elle je l'avais enlever d'un trait . Nous allions faire comme si j'étais un simple homme et non un medecin ... Cela m'attristait encore plus quand elle me disait qu'elle me ressemblait à son père . Généralement les enfants , quand ils perdent un proche il trouve toujours quelques ressemblances mais bon je n'allais pas la contredire ... Il y avait une possibilité que ça soit juste ou alors faux qui sait ? Donc je restais toujours à sa hauteur et lui dit tout gentillement :

- Viens je vais te soigner ... Rassure toi je ne te ferais rien la preuve j'ai enlevé ma blouse blanche pour ne plus te faire peur hein ?

Je voyais un manque de confiance envers les gens mais c'était normal votre réaction aurait été différente si vous auriez perdu vos parents ? La Morgue était certes un lieux tranquil mais c'était plutot normal vu qu'ils sont morts . On le dit souvent c'est plus facile de se confier à des gens qui ne nous contredisent pas ?

- Oui ils sont gentils les morts mais je suis sur qu'il aimerait que tu te soignes d'accord ?

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A qui la blouse blanche ne fait pas peur? Il est vrai que pour les enfants cela n’est pas une découverte mais une évidence. La peur ne se contrôle pas. Elle est là et surtout elle reste constante même si on fait tout pour se dire qu’elle n’est pas fondée. Le monsieur avait enlever sa blouse blanche. Sûrement pour que j’ai moins peur. Mon papa aussi faisait ça parfois il enlever sa blouse blanche même si parfois celle ci était plus rouge que blanche à cause du sang des personnes dont il s’occupait. J’essuies le sang de mon nez et je m’efforces de relever la tête. Le monsieur parle. Il me parle de me soigner. Je ne compris pas toutes ses paroles car il y avait la barrière de la langue que je ne connaissais pas très bien. Le monsieur à l’air gentil et non méchant. Mais d’un coté j’ai peur. Oui vraiment très peur. Je ne maîtrises pas cette peur. Je me forces à regarder le monsieur droit dans les yeux avant d’ouvrir la bouche et de prendre lentement la parole

« Toi pas dire que moi morte…Moi marre d’avoir papier qui dit moi morte »

Et oui j’ai été déclarée morte deux fois dans mon enfance. La première fois à l’âge de 4 ans après que j’ai été jeter dans l’eau dans un sac et la deuxième après l’incendie. Seulement j’avais appris à faire ralentir mon cœur pour perdre moins de sang mais ceux qui ne connaissait pas mon secret le fait que ne sente pas la douleur et que fasse ça me faisait passer pour morte. Je sortis de ma poche et je mis dans la main du monsieur un billet de couleur bleu que j’ai toujours garder sur moi. je ne le quittes jamais. Dessus on pouvait voir écrit en polonais

##Verena Wisbrow est déclaré morte le 4 Mai 2000 à 14 heures 15##

Tout certificat de décès se ressemblent même si il n’est pas rédigé dans la même langue. C’est un papier universel avec toujours la même forme. Je ne tardes pas à reprendre

« Moi morte pour papier…plus exister mais moi cadavre sans corps…Pologne tombe sans corps dedans. Voulus casser tombe mais pas le droit de faire bobo aux tombes. Moi veux bien laissez toi soigner moi mais toi pas dire morte. S‘il te plait»

Je sens des larmes silencieuses commencer à couler sur mes joues

Invité

Je ne savais pas quoi faire , je n’étais pas trop l’habitude de m’occuper des enfants surtout venant de perdre leur parents ce qui était d’ailleurs pas du tout beau à voir croyez moi ! Mais Quel Bordel … Déclarée morte sans corps ? Mais il fallait remédier à ça mais je ne savais pas trop comment lui parler vu qu’elle était polonaise et qu’elle parlait très mal français enfin du moins se débrouillait je lui souriais et lui dit :

- Ecoute, je te promets qu’on va régler ça très vite même ! C’est grave ce qu’on t’a fait mais entre temps pour prouver que tu n’es pas morte il faudra d’ailleurs soigner tout ça qu’en dis-tu ? Et si tu ne veux pas rester à l’hôpital je t’emmènerais chez moi ?

J’allais peut être un peu trop vite mais j’avais besoin qu’elle me fasse confiance, elle devait être dans un foyer à vrai dire car maintenant elle était orpheline des deux parents il fallait qu’elle soit soignée pour l’instant car elle s’était bien amoché le nez mais sans son autorisation je ne pouvais pas l’obliger surtout aux Etats Unis , pays de droit où même un enfant inconscient a le droit de décider si oui ou non il voulait être soigné. Je repris :

- Ok Ok … Tu es bien vivante n’est pas peur tu risques rien avec moi , je suis là pour te soigner et regler ce problème

Je lui séchais ses larmes et tendit mes bras…