Jonathan est un jeune homme pour commencer, il n’est pas très grand mais figure dans la moyenne, ne dépassant pas le mètre quatre-vingt cinq. Il a une carrure d’athlète, sans trop exagérer tout de même, il est assez bien bâti pour quelqu’un qui prétend ne pas aimer le sport. C’est peut-être vrai après tout. Pour continuer, il est brun aux yeux bleus. Sa chevelure est plus ou moins longue, à la limite dirons-nous car il n’aime pas les avoir trop courts, ni trop longs. Il est doté de deux merveilleux iris clairs, donnant l’impression que son regard vous transperce ou que l’on peut y voir à travers… si clairs, qu’ils en étaient presque transparents! John joue beaucoup de ses yeux et de ses regards charmeurs pour attirer les demoiselles. Mais comme tout, parfois ça marchait et d’autres fois, non. A part ça il a un teint de peau plutôt clair pour un californien, mais qui a dit qu’il y avait vécu? Quant à son style vestimentaire, en dehors du boulot il ne porte quasiment que des jeans et des chemises. Il aime le noir et toutes les couleurs un peu sombre, cela ne fait pas de lui quelqu’un de terne, bien au contraire. Il en fait parfois un peu trop lorsqu’il porte un ensemble en cuir, avec les lunettes de soleil comprises. Au boulot par contre, il doit porter un ensemble bleu ciel et une blouse blanche, ce qui le change radicalement de son style habituel, mais il s’y est habitué.

Le caractère du jeune homme ne pourrait pas se résumer en quelques mots, il y aurait trop de choses à dire. Pour commencer, il est quelqu’un de blagueur, qui a un large sens de l’humour et qui ne prend pas toujours tout au sérieux. Mais sous ses airs d’idiot et d’imbécile, il considère toujours les évènements avec le plus grand sérieux, mais il a du mal à se tenir en place voilà tout. Quelquefois puéril, il semble prendre plaisir à faire ch*er son monde quand il le peut, mais soit, prenons-le comme il est. Derrière ces quelques défauts, John est aussi quelqu’un de sympathique, de tolérant et même à l’écoute des autres en cas de besoin. Ce n’est pas un sal*ud non plus, ni un insensible, il est juste un peu trop fier parfois et c’est ce qui lui fait défaut. Il aime bien s’amuser, passer des soirées entre collègues - amis, boire et danser toute la nuit… mais pas dans les boites de nuit, car il n’aime pas ces endroits. Insouciant, il se fiche des réflexions qu’on peut lui faire, des provocations, ou même du bizutage des résidents. Il prend toujours tout calmement, il n’a pas peur du ridicule et ne voit pas l’intérêt de se battre pour un mot de travers. Cela dit sa patience a une limite, comme chez chacun de nous, sauf que la sienne est située sur la plus haute barre et qu’il est assez rare de réussir à l’atteindre. Mais dans ce pire des cas, John peut devenir agressif et pas seulement verbalement, il arrive un moment où à force de chercher, on finit par trouver. A part ça, il est charmeur et peut-être un peu dragueur, il a conscience de son charme et sait aussi qu’il n’est pas le plus beau gosse de Seattle, mais rien ne l’empêche d’en être un et de faire attention à son apparence. C’est également quelqu’un de jaloux, mais qui ne le montrera pas forcément, cela peut autant concerner les liens amicaux qu’amoureux, c’est un sentiment qu’on ne contrôle pas, il nous vient comme ça et l’on se doit de faire avec. Un peu casse-cou sur les bords, il n’a pas peur du risque et ce dans tous les sens du terme -ou presque-, on peut même parfois parler de « courage ». Plutôt loyal, il prendra souvent parti pour ses collègues internes, mais également pour ses amis dans la vie courante.

Né le deux Août dans la charmante ville de San Diego, au sud de la Californie, Jonathan était le second fils de Rick et Joanna Evans. Il avait un frère de six ans son aîné, Logan, et malgré le fossé d’années qui les séparaient, ils s’entendaient très bien. De tout petit, John était toujours dans les pattes de son frère, il le suivait où qu’il aille et ils étaient pratiquement inséparables. Mais les années passèrent à une allure folle et Logan grandissait, devenait adulte. John était alors vite devenu un gamin à ses yeux, bien qu’il soit plus mature que les adolescents de son âge, John aurait toujours six ans de moins. Logan avait commencé à prendre ses distances vers ses dix-sept ans, John n’en avait alors que onze et se voyait souvent mis à l’écart. Il aimait traîner avec son frère, parce que les gamins de son âge ne l’intéressaient pas, il voulait grandir trop vite, mais en quittant la maison, Logan l’avait comme qui dirait « freiné ». Effectivement, l’année de ses dix-huit ans Logan partit s’installer à New York et John se sentit dès lors abandonné, il ne comprenait pas pourquoi son frère partait à l’autre bout des États-Unis, fuyait-il les parents? C’est-à-dire qu’il y avait eu des froids dans la famille, mais John en avait toujours été écarté. Jusqu’à ce jour. Il changea après le départ de son frère, il avait tendance à se renfermer et repousser toute forme d’affection. Il errait comme un loup solitaire, même à l’école il restait froid et distant avec ses camarades. Parfois agressif, Joanna (mère) voulut prendre son fils en main et lui paya donc des séances avec un psychologue. On disait souvent que c’était efficace, mais que dans certains cas ça ne faisait qu’amplifier les choses. Pour John, il lui fallut environs un an de thérapie avant qu’il ne redevienne l’adolescent calme qu’il était autrefois. A cette époque il avait quinze ans, mais il n’était pas redevenu le gentil John, il s’était forgée un nouveau tempérament. Il s’était endurci, il n’avait plus besoin de son frère qui autrefois était une dépendance… de plus, celui-ci ne donnait plus de nouvelle depuis son départ, John le raya donc définitivement de sa vie. Mais au fond de lui, il aimerait le savoir en bonne santé et qui sait, un jour peut-être le croiser et bavarder. Oui, il ne lui vouait aucune rancune, aucune haine, après tout il faisait sa vie et John la sienne.

Il avait donc quinze ans et entrait en première année au Lycée sans réellement savoir ce qu’il ferait ensuite, niveau études. Ce ne fut qu’au cours du second semestre qu’il trouva sa vocation, la médecine. (cf. Instant rpg) Il ne fit pas de grands efforts pour le reste du semestre et s’était reposé sur ses lauriers, car il savait que les années suivantes il devrait se surpasser. Il n’aimait pas forcément aller en cours, mais il ne faisait pas son rebelle pour autant. Il était une sorte de bad boy qui avait des facilités dans certaines matières, comme les matières scientifiques où il obtenait d’excellentes notes. En revanche dans les autres, c‘était plus ou moins convenable ou mauvais, mais que voulez-vous personne n’est parfait. En tout cas, ça ne l’eut pas empêché d’obtenir son bac et d’entrer à l’Université de Seattle. Comment? Seattle? Alors oui, ce que John avait volontairement omit de dire à ses parents, était qu’il avait postulé pour entrer à l’Université de Seattle. Cela faisait un petit moment qu’il voulait s’échapper de la Californie et suivre l’exemple de son frère en prenant son indépendance. Les grands frère étaient là pour donner l’exemple non, alors pas de regrets chers parents. John n’était pas réellement proches d’eux, mais il continuait à leur donner des nouvelles tous les mois, car au fond il avait besoin de savoir qu’il avait une famille qui le soutenait malgré les hauts et les bas. Joanna et Rick ne prirent pas si mal la décision de leur cadet, et le laissèrent vivre sa vie comme il l’entendait. John fit donc ses études à Seattle et se prit même un appartement grâce au boulot qu’il faisait derrière, et au versement régulier de ses parents. Ce n’était pas plus mal d’avoir des parents qui vous aident un minimum.

Ses parents décidèrent de laisser leur fils se débrouiller de lui-même lorsqu’il fêta ses vingt-trois ans, il se disait assez grand pour gagner sa vie et s’en sortir sans leur aide, alors ils ne lui versèrent plus d’argent. John de son côté vivait des plus simplement possible, il habitait un petit appartement avec pour seule compagnie, son chat blanc, Snow. Vive l’originalité. Il travaillait dans un bar pour payer son loyer et il avait même réussi ses examens d’entrée au Seattle Grace Hospital. Il y entra en tant qu’interne et passa une année riche en évènement, il adorait cet hôpital et avait une petite idée de sa future orientation, la chirurgie plastique, mais il lui restait encore beaucoup à apprendre et d’ici là, il pouvait encore changer d’avis. Cette année sera sa deuxième au Seattle Grace, mais cela ne voulait pas dire qu’il échappait aux crocs des résidents, il restait toujours un interne, un petit jeune non expérimenté. Il les trouvait un peu trop arrogant, ces résidents, pour la plupart… mais soit.

Pour plus de compréhension, voilà comment John s’intéressa si soudainement à la médecine alors qu‘il n‘avait que quinze ans. Pour ce, remontant dix ans en arrière —
C’était un week-end, un samedi soir pour être exact et que faisaient les lycéens le samedi soir? Ils sortaient, ou organisaient des soirées branchées! Comme il en avait l’habitude, John était sorti avec des amis, invité à une soirée chez un « fils à papa » qu’il connaissait plus ou moins. Tout se déroulait bien, il y avait de l’alcool, de la bonne musique, des filles et une bonne ambiance, c’était tout bonnement génial! John ne prit qu’une seule bière, car il voulait rester raisonnable et n’ayant pas l’âge de boire, il voulait aussi éviter de rentrer bourré chez lui. La fête se déroulait dans toute la propriété, le jardin y comprit, mais il y avait du monde et ils étaient un peu tous dispersés. Un petit groupe traînait au bord de la route tandis que John et vagabondait sous le porche de l’entrée. S’installant sur les marches, il regardait vaguement devant lui en songeant qu’il devrait bientôt rentrer, il était déjà plus de minuit et il était déjà en retard de quinze minutes sur la limite fixée par les parents. Il soupira, seul avec sa bouteille de bière vide entre les mains, il se demandait ce qu’il faisait encore là à attendre.. jusqu’à ce qu’une fille vienne l’accoster. Alors qu’elle parlait dans le vide, John fixait le groupe de jeune qui -selon lui- s’éloignait un peu trop du trottoir. Et ce fut là que ça se produisit.

Une voiture apparut à l‘horizon, accélérant pour parcourir la rue qui était une ligne droite, elle ignorait l’existence de cette fête et donc la possible présence de jeunes inconscients sur la route… surtout si ces jeunes en question la prennent en fourbe. John était là, et bien qu’il ait crié à cette fille de faire attention, cela n’eut servi à rien. Tout s’était passé si vite, la jeune fille ne tenait presque plus debout et son déséquilibre lui fit défaut, obligeant la voiture à sortir de la route. Celle-ci semblait avoir frôlé la jeune fille avant d’emboutir un lampadaire. John s’était dès lors saisi de son téléphone pour appeler une ambulance. Ils s’étaient tous regroupés devant la voiture défoncée, le conducteur était une femme et elle avait l’air mal en point, inconsciente et affalée sur le volant. Alors que la plupart des jeunes s’en allèrent, paniqués, quelques rares restèrent sur les lieux dont John. Le truc c’est qu’il y avait de l’alcool ici, et qu’aucun n’avait l’âge de boire, d’où la fuite de tous les fêtard du coin. Pauvre « fils à papa », il avait mal géré ses invités.

Un voisin ayant entendu l’accident était sorti, ouvrant la portière de la voiture, il s’assura que la jeune femme ait un pouls et bien qu’il soit faible, elle était en vie. Une ambulance arriva une dizaine de minutes plus tard et embarqua avec elle la jeune femme, mais aussi l’adolescente qui bien faillit se faire renverser. La police avait malheureusement été prévenue aussi et était arrivée peu après, mais John avait quitté les lieux avant que ça ne dégénère et rentra chez lui en toute innocence. Seul dans sa chambre à repenser à cet accident, il se dit alors qu’il aurait voulu faire quelque chose pour cette femme, l’aider ou du moins la sauver. Tant de vies à sauver, et parfois même les médecins n’y parvenaient pas. Tant d’accidents chaque jour, et peut-être pas assez d’effectifs pour sauver ces vies en danger. Tant de maladies, et pas toutes incurables. Peut-être que c’était ça qu’il voulait, sauver des vies. Il décida alors de s’orienter vers la médecine. Plus tard, il trouva sa voie dans celle du chirurgien et ne regretta point ses choix. Aujourd’hui il est sûr de sa vocation, plus que jamais.