6 heures, lundi matin, le soleil était maintenant haut dans le ciel quand j’avais ouvert les yeux pour la première fois. Enfin, ouvrir n’est pas le mot, car j’avais juste essayer de combattre la lumière qui traversait la fenêtre. Après quelques minutes a ne rien faire, et a écouter le bruit des voitures sur la route en bas de chez moi, je décida de prendre mon courage a deux mains, et me leva, cheveux ébouriffés, mal rasé, et encore les yeux a moitié clos. Et hop, me voila levé, et direction la cuisine, car même avant d’aller faire un tour dans la salle de bain, il fallait que mon ventre soit plein. Et oui, je suis quelqu’un de très gourmand, et commencer ma journée sans mon chocolat et mes viennoiseries, ce n’est juste pas possible ! Donc me voila assit sur mon canapé, petit déjeuné sur la table basse, et télévision allumée sur les informations du matin. Selon le présentateur, une pluie torrentielle faisait des dégâts en Inde, et plusieurs morts étaient déjà déclarés.

Je pris la télécommande, et éteint immédiatement mon téléviseur : pas besoin d’avoir de mauvaise nouvelle dès le matin, et surtout des morts. Je vais en voir toute la journée, alors pourquoi en voir aussi en dehors de mon travail ? Direction la salle de bain, et en priorité la douche, car après la nuit que j’avais passée, il fallait forcement que je me douche, car sentir l’alcool alors que j’allais commencer mon nouveau job, ce n’était pas vraiment l’idéal… J’alla sous l’eau chaude, et profita des moindres instants dans cette cabine, seul petit moment a moi, ou je pouvais respirer deux minutes. Mais malheureusement, l’heure tournait, et le moment de partir aussi. Je ne pris pas la peine de me raser, car j’attachais pas mal d’importance a ma barbe de quelques jours, ce qu’y fit que je me brossa les dents, arrangea mes cheveux, puis alla vers ma chambre ou je m’habilla de façon assez sérieuse.

Bah oui, premier jour de boulot, donc il fallait que je fasse quand même assez élégant pour mon rendez vous avant de commencer vraiment mon nouveau boulot. Je mis donc un débardeur, avec une chemise par-dessus pour l’entretient, ainsi qu’un jean noir très simple, et c’était parti ! Me voila en route pour mon nouveau boulot. J’étais un peu stressé, c’est vrai, et je n’avais jamais rencontré le chef Webber en personne, juste par téléphone afin de fixer notre rendez vous d’aujourd’hui. Une fois arrivé a l’hôpital, je resta quelques secondes devant les grandes portes, regardant les brancards passés et les médecins courir. Oui, il était bel et bien dans un des plus grands hôpitaux de Seattle. Je me dirigea vers le bureau du Chef Webber, qui me fit rapidement faire le tour de l’hôpital, et d’un endroit en particulier : la morgue. Voila l’endroit où j’allais passer la plupart de mon temps maintenant, mon deuxième chez moi.

Il me salua, puis me souhaita pour la énième fois la bienvenue dans son hôpital. Je le gratifia d’un sourire, puis je me retrouva seul dans cet endroit froid, avec seulement un petit bureau a coté, avec des grandes vitres me permettant quand même d’avoir un œil sur les corps… Je me mit a l’aise, et retira ma veste et ma chemise, pour me mettre seulement en débardeur avant d’enfiler ma blouse blanche avec mon nom marqué dessus. Je la laissa ouverte, car bien qu’il ne fasse pas chaud, le stress m’avait donné un coup de chaud monstrueux ! Bref, je n’eu même pas le temps de me poser, qu’un premier corps arriva, amené par un chirurgien cardiaque. Un mort sur la table, la famille voulait une autopsie, afin de leur prouver que ce n’était pas la cause de l’hôpital, mais bel et bien de la faute du destin. Il devait mourir, alors pourquoi les proches de ce Monsieur Gordon voulait absolument mettre ça sur le dos des chirurgiens ?

Heureusement qu’ils le faisaient remarque, car bon, ou trouverai-je du travail sinon ? Je me devait donc l’autopsier le corps de cet homme, et c’est alors le plus simplement du monde que je pris mon ipod dans ma veste, que je mis une chanson de rock qui bougeait beaucoup, puis que je commença a autopsier l’homme tout juste mort. Une fois fait, je mis son corps dans l’un des grands tiroirs prévu pour cela, en attendant que quelqu’un vienne le reconnaître, puis le réclamer. Je n’avais plus rien a faire pour ce matin, enfin, il était presque l’heure d’aller manger, mais au moins, ça c’était fait. Il ne me restait plus qu’a faire le rapport de l’autopsie que je venais de pratiquer, et c’est pour ça que je me rendit dans mon bureau, laissant la grande baie vitrée ouverte, les deux écouteurs dans les oreilles, et moi chantant a fond dans mon bureau, stylo a la main.

J’étais interne depuis maintenant quelques semaines et je dois dire que ça me plait énormément. Je ne regrette pas d’avoir choisi ce métier, je suis à présent sur que c’est ce qui fait de ma vie un océan de bonheur. C’est vrai que ce n’était pas facile au début, j’avais du me faire une place mais après tout, j’étais dur comme un roc et j’étais prêt à me battre pour réussir. Rentrer dans le lard d’un mec ? Oui si il marche sur mes traces. Enfin pour l’instant, je n’avais pas vraiment eu à faire preuve de la force pour prouver que j’étais un bon élément et que j’avais les connaissances pour. Et puis bon, j’avoue que ceux qui était avec moi n’avait pas vraiment la trempe pour me dépasser. Je sais ça peut paraitre prétentieux mais c’est la stricte vérité. Enfin bref, passons en attendant, j’étais dans mon élément et c’était le principal. C’est quelque chose de complexe et d’extrêmement imprévisible la médecin, mais j’aime ça. Et puis, la diversité des cas, des patients et la différence qu’il peut y avoir de l’un à l’autre et bien c’est ça qui nous permet de nous renouveler et de tout faire pour le bien du malade. Mais passons, vous l’aurez compris, je suis et je serais médecin et qui plus est chirurgien.

Ce matin, j’avais entendu le réveil sonné assez tôt pour voir que le jour était à peine entrain de se lever. Je dois dire que je n’avais même pas envie de le tuer ce petit appareil qui sonne pour m’extirper de mes jolis rêves. Bref, je l’avais éteint et je m’étais levé avec la joie de vivre et l’envie de prendre une bonne et longue douche. Oh oui, ce que c’était bon de sentir l’eau chaud sur sa peau et sentir la bonne odeur du gel douche. Bref j’avais passé une bonne vingtaine de minutes sous la douche et je dois dire que ça avait fini de me réveiller. Je m’étais rapidement séché et je m’étais dirigé vers ma chambre nu comme un verre pour passer un boxer, un jean et une chemise blanche avec un pull. Bah oui, il commençait à faire un petit peu froid. Non non, je ne suis pas frileux mais bon, je veux pas tomber malade alors que j’entame un internat des plus intéressant. Me voilà fin prêt, il ne manquait plus qu’un petit déjeuner rapide composé de quelques tartines de pain avec de la confiture et un café. Hop, brossage de dents, parfum et c’est parti pour une nouvelle journée de folie dans cet hôpital des plus réputé.

J’avais mis une bonne quinzaine de minutes pour arriver sur le parking du Seattle Grace Hospital. Une fois ma voiture garée, je pris le chemin du hall de l’entrée et du vestiaire des internes pour me changer et me mettre en tenue de travail. J’étais enfin prêt à débuter ma journée en compagnie de ma résidente Quinn. Elle était très douée je devais l’avouer et c’est pour cette raison que je faisais tout pour lui montrer que j’étais le meilleur. Et puis, elle était sexy ça c’était encore mieux. Une résidente sexy que demander de mieux franchement ? Nous avions donc fait les visites et j’avais présenté un maximum de cas que j’avais étudié la veille. Et oui, c’est ça d’être beau et intelligent. En tout cas, Quinn avait été fier de moi et je dois dire que ça me faisait plaisir, au moins elle reconnaissait mon boulot à sa juste valeur. Mais c’était sans compter le destin et ce qu’il amène comme lot de bonnes et de mauvaises surprises. Et là nous étions en présence d’une mauvaise surprise, un patient dont la santé était entrain de s’améliorer venait de faire une crise cardiaque. Nous avions tout fait pour le réanimer, massage cardiaque, adrénaline et j’en passe. Mais il n’avais pas survécu. Je dois dire que vivre mon premier décès m’avait mis un coup quand même mais bon, je savais bien que je ne sauverais pas tout le monde. C’était comme ça et pas autrement.

J’avais envie de découvrir l’envers du décor en ce qui concerne la morgue. Après tout, j’étais quand même là pour apprendre et puis j’étais présent au moment de la prononciation du décès. Nous avions essayé de remettre sa tenue correctement, nous l’avions débranché de tous les appareils et c’est donc en demandant à Quinn si je pouvais l’emmener que je pris le chemin qui menait à la morgue. Je n’avais pas mis longtemps à arriver là-bas et je dois dire que c’était vachement grand. Je ne m’attendais pas à ça. Mais c’était aussi vachement vide. Il n’y avait personne on dirait. Et puis c’est à ce moment là que je me rendis compte qu’il y avait un bureau avec un jeune homme à l’intérieur. Mais comment je l’avais remarqué me direz-vous ? Et bien tout simplement parce qu’il chantait assez fort et faux en plus. Mais bon ce n’était pas si grave. J’espérais ne pas lui faire peur quand je toquerais à la porte pour lui annoncer que j’avais amené un corps. Je toqua donc naturellement et fini par dire d’une voix assez forte me demandant si il m’entendrait.

« - Bonjour, c’était juste pour vous dire je viens d’amener un corps et comme je ne sais pas ce qu’il faut faire et bien je vous préviens. »

Il n’avait pas l’air de m’avoir entendu, j’en profita pour le reluquer et je dois dire que ce que je voyais devant était plus que sexy. Mais je n’en fis rien, je n’étais pas dans cet hôpital pour me faire tout le personnel, quoique ça pourrait être sympa aussi. En peu importe, je ne peux pas faire ça maintenant, j’ai du boulot. Et puis bon, je ne savais même pas qui était ce sexy médecin légiste. Bref, je me décida à entrer et à lui toucher l’épaule pour lui annoncer ma venue. J’espérais ne pas lui faire peur. Mais après tout, il ne m’avait pas entendu donc bon. Alors mon joli, tu es prêt à m’entendre ou pas ?

Le travail de médecin légiste était vraiment des plus fastidieux. Enfin, pas tous le métier, soyons honnête, mais je parle plutôt de la paperasse. Le fait de découper un cadavre, de le disséquer et de trouver la véritable cause de sa mort était des plus passionnant pour moi, mais de devoir faire un rapport et remplir tout plein de papiers, ça ne m’enchantait pas le moins du monde… Mais malheureusement, on ne choisit pas que le bon dans un métier. Les médecins sauvent des vies, ce qui est fort gratifiant, mais ce qui ai beaucoup moins dit, c’est que l’une des partis du travail est d’annoncer la mort des patients, les complications des opérations, ou alors que la maladie n’est guérissable. Il n’y a pas un seul métier ne contenant pas de travail plus ingrat que le reste. Moi, personnellement, c’était cette histoire de papier… Mais oui, heureusement qu’il y avait mon lecteur de musiques, car sans lui, mes journées serait d’une longueur insoutenable. Mon autopsie était maintenant terminée, et il fallait que je fasse le rapport. Écouteurs dans les oreilles, je pris un stylo, puis m’assis sur mon siège de bureau. D’ailleurs, j’adorais ce siège, c’était bête a dire, mais il était ultra confortable. Mais après tout, ce n’est qu’un siège… Je commença par écrire le nom du cadavre, ainsi que tout ce qui était le plus important, puis m’étira les muscles du cou avant de baisser la tête sur le dossier, et commencer a écrire d’innombrables lignes sur ce que j’avais pratiqué, et sur ce que j’avais tiré de tous ça.

Selon ce que j’avais pu en tirer, c’est que la mort de monsieur Gordon n’aurait pas pu être de la cause des médecins, mais bel et bien du destin. Pendant l’opération, un peu avant un des clamps, un caillot de sang s’était formé, et lorsque l’artère de Monsieur Gordon a été remise parfaitement, le caillot à parcourut le sang, et s’est retrouvé dans une petite artère, qui ce à causé la mort de ce monsieur. Oui, j’avais retrouvé plusieurs petits caillots, c’était vrai, mais la plupart était post mortem, alors que j’avais réussi a distingué très facilement celui qui avait pu causé tout ça. Je décrivis donc tout ce que j’avais effectuer, et continuait à chanter. Et oui, ça passait le temps, car vous avez déjà travailler avec des morts ? Je peux vous affirmer que ce n’est pas très marrant… Il fallait donc que je m’occupe comme je le pouvais, et si pour cela il fallait que je chante, alors ce n’était pas un problème pour moi. Dans mon Ipod passait un groupe de rock assez connu, les AC/DC, et leur chanson Rock n’ roll train. La voix de Brian Johnson, le chanteur, est vraiment particulière, et très dure a chanter, ce qui fait que les passages aigus devenait vraiment… particulier quand je chantais. Mais il n’y avait personne pour m’entendre massacrer ce groupe mythique, donc pas de problème.

One hard rang bell
Old school rebel
A ten for the revelry
Diamond of the agency
Shake it, Shake it
Take it to the spot
You know she make it really hot
Get it on, get it up
Come on give it all you got
Your mind on fantasy
Livin on the ecstasy
Runaway Train
(Running right off the track)

J’étais vraiment a fond dans ce que j’écrivais, car bon, c’était mon premier mort au sein du Seattle Grace Hospital, il ne fallait pas que je bâcle le rapport, j’allais passer pour qui sinon ? J’étais tellement concentré que je ne vis même pas un homme arriver dans ma morgue. Et oui, c’était MA morgue, car j’étais le médecin responsable. Un peu comme un bureau on va dire… Je venais de finir de remplir le dossier, et maintenant, il fallait que je le mette dans un endroit bien visible, histoire que je le dépose une fois la journée finie a l’accueil. C’est une fois face a une étagère se trouvant derrière ma chaise que je sentis une pression sur mon épaule, qui me fit avoir un mouvement de recul. Je pensais être seul, alors qu’est-ce que ça pouvait bien être. J’eu d’ailleurs la surprise de voir que c’était un magnifique jeune homme, qui selon son âge, devait sûrement être interne. Je le regarda, puis vit ses lèvres bouger, sans pour autant entendre sa voix, et c’est comme ça que je pris conscience que la voix de Brian Johnson hurlait toujours dans mes oreilles. Je tira alors sur les écouteurs, et les fit passés derrière mon cou.

 « - Euh… Désolé… j’étais un peu occupé… et vous êtes ma première visite non morte de la journée, je ne m‘y attendais pas… Et désolé pour la voix horrible si vous avez eu le temps de l‘entendre…»

Je lui sourit, puis passa ma main dans ma nuque, tellement j’étais gêné. Non mais franchement, il avait du m’entendre chanter, et je priais pour qu’il n’y ai pas beaucoup prêté attention, ni quelque chose dans le genre. Je lui tendit ensuite la main, afin qu’il la serre, tout en me présentant.

 « - Bonjour, moi c’est Andrew Donovan, le nouveau médecin légiste… Je suppose que vous êtes la pour un de vos patient »

Je vis ensuite a travers la grande baie vitrée de mon bureau un corps sur un brancard, et en déduis qu’il venait donc de me l’emmener. Je sorti donc de mon bureau, puis passa devant ce bel homme tout en lui souriant encore. Je lui fit signe de me suivre, puis me plaça sur le coté du brancard, regardant le patient étendu, les yeux clos.

 « - Je suppose aussi qu’il est mort sans que vous sachiez pourquoi… »

La morgue, je dois dire que c'était bien l'un des seuls lieux où je ne me sentais vraiment pas à l'aise. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que c'était infesté de cadavre et que du coup, et bien cela voulait dire que l'on avait pas réussi à les sauver. C'était un échec pour moi. Bien sur, je sais bien qu'il y a des personnes à qui on ne peut pas sauver la vie, mais ça m'attriste. Peut-être que je prends les choses trop à coeur mais c'est comme ça. En tout cas, je n'étais pas vraiment au mieux de ma forme dans un lieu pareil. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais peur mais presque. Enfin je sais pas vraiment comment expliquer ça mais peu importe. En attendant, si il y a bien une personne qui est tout à fait à l'aise dans ce lieu où le froid règne, c'est bien le médecin légiste. Je n'avais d'ailleurs pu m'empêcher de sourire en l'entendant chanter tout en écrivant un rapport. Je ne l'avais pas tout de suite sorti de sa rêverie pour pouvoir le mater quelques minutes. Parce que oui, j'avais en face de moi un homme des plus charmant pour pas dire sexy. Je dois avouer que dans cet hôpital, je n'avais pas à me plaindre, il y avait de jolis spécimen tant du côté de la gente féminine que de la gente masculine.

Mais bon, je n'allais tout de même pas rester là à le regarder. Enfin quoi que... J'avais attiré son attention en lui tapotant sur l'épaule et il avait eu un mouvement de surprise. Mais quoi de plus normal après tout, il ne m'avait même pas entendu. En tout cas, il ne m'en avait pas tenu rigueur et s'était excusé pour ne pas m'avoir vu. Il avait fait un peu d'humeur en me disant que j'étais sa première visite non morte de la journée et s'était une nouvelle fois excusé pour sa voix si je l'avais entendu chanté. Je n'étais pas vraiment d'accord avec lui, je trouvais qu'il chantait très bien. Mais je n'eus pas le temps de lui dire qu'il se présenta. Si j'avais bien tout suivi, c'était un nouveau chirurgien légiste. Je me demandais d'un coup comment était l'ancien parce que le nouveau était vraiment très très sexy. Mais je m'égarais là. J'étais vraiment perdu ici... Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. En attendant, je le suivis vers le brancard que je venais de déposer et il me demanda si je connaissais les circonstances de la mort. Cette fois-ci je savais quoi répondre et je brisa le silence que j'étais moi-même entrain de construire.

" - Enchanté Andrew moi c'est Anthony. Effectivement, nous ne savons pas dans quelles circonstances le patient est mort et j'aurais bien besoin de tes lumières là dessus. D'ailleurs, j'aimerais bien assisté à une autopsie si ça te dérange pas ? Même si je ne suis pas très à l'aise ici... J'aimerais bien voir comment tu procède. "

Je lui fis un petit sourire pour le faire flancher et qu'il accepte que je reste ici quelques minutes en sa compagnie. J'avais envie de voir une autopsie et en plus, ça me faisait une excuse pour rester en sa compagnie et faire connaissance avec lui. Peut-être que nous irions plus loin qui sait... Si j'arrive à mes fins et que je joue le jeu de la séduction à fond, je peux très bien finir par lui faire l'amour dans son bureau. Enfin, on en était pas encore à là. J'étais juste entrain de faire connaissance avec lui et nous avions seulement échangé nos prénoms. Et puis, il n'avait rien de féminin, alors c'était pratiquement sur qu'il était hétéro... Enfin je veux dire, je sentais rapidement quand un homme avait un penchant pour les hommes et là je ne sentais rien. En espérant qu'il veuille bien que je reste, je m'aventura à lui poser quelques questions pour en savoir plus sur lui.

" - Ça fait longtemps que tu fais ce métier ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire tout ça ? Parce que bon, c'est assez particulier... "

C'est vrai que c'est loin d'être commun comme métier, mais je n'étais vraiment pas entrain de le juger bien au contraire. J'étais toujours entrain de lui sourire. J'attendais sa réponse en espérant qu'elle soit positive. Alors Andrew envie de ma compagnie ou pas ?