Elie mesure un mètre soixante huit, c’est une bonne moyenne pour une femme. Elle a de magnifiques yeux verts qui s’accordent parfaitement avec le blond vénitien de ses longs cheveux. Selon l’éclairage, naturel ou non, elle est soit rousse, soit blonde. Elle est mince et élancée, elle entretient son physique en faisant un peu de sport, du jogging surtout. Elle a ce qu'il faut où il faut et en quantité raisonnable.

Eléanore est, autant que faire se peut, souriante, elle a toujours un mot pour les gens qui l’entoure, c’est une personne appréciée et « détestée » aussi, certaine personne se demande comment on peut être toujours si optimiste, si sympathique. Elie aime se battre pour les justes causes, elle est têtue et fait au mieux pour aller jusqu’au bout de ses combats. Elie n’est pas très douée avec les hommes, elle a eut quelques relations mais rien de bien extraordinaire mais elle ne désespère pas de trouver le grand amÛr !!!

Eléanore Evans est née dans une famille bourgeoise de Seattle. Son père dirige une clinique privée dans laquelle une clientèle riche se bouscule. Sa femme, elle, reste à la maison pour élever leurs trois enfants, Eléanore, Camilla et Allison. En réalité, c’est plutôt la gouvernante Madame Applebaum qui les élève. Madame Evans organise évènement mondains sur évènements mondains afin d’accroitre la popularité de son époux et ne prête pas vraiment attention à ses filles. Eléanore, élève brillante, profite de ses fêtes pour s’introduire dans le bureau de son père et lire les revues médicales qui remplissent sa bibliothèque. Tout cela la fascine ! En grandissant, elle se dirige vers des études scientifiques et finit par faire médecine à la grande joie de son papounet qui compte en faire son associée une fois diplômée. Il lui dégote même un stage dans un grand et prestigieux hôpital de New York auprès d’anciens confrères. Mais Elie n’est pas intéressée par tout ses riches bourgeois qui n’ont que faire de la misère qu’ils croisent au quotidien. Elie préfère partir dans un petit hôpital de l’état de Washington où elle côtoie toutes sortes de personnes. Elle y trouve sa voie, dans le service de chirurgie thoracique. A la fin de ses études, elle retourne à Seattle où ses parents pensant que sa crise identitaire est terminée lui proposent une place au sein de la clinique de Evans mais celle-ci refuse préférant le poste qui lui est proposé au Seattle Grace Hospital. Son intégration se fait sans soucis, elle semble être appréciée par un bon nombre de ses collègues.

Instant RPG facultatif mais conseillé.
Obligatoire pour les PV !

Au sortir du bloc, Eléanore était épuisé, elle venait de passer plus de huit heures en opération. Son était un jeune homme de vingt trois ans qui avait reçut une balle dans la poitrine. Il s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Malgré tout les efforts fournis par son équipe et elle-même, elle n’avait pu le sauver. La balle avait fait trop de dégâts internes. Son poumon droit avait été perforé et le gauche, sûrement par ricochet, avait subit de graves lésions. Les deux avaient lâché. Elie était très déçue et en colère. En colère contre la vie, le destin et ces abrutits qui utilisaient des flingues pour régler leur compte. Elle s’approcha des parents et de la fiancée du jeune Aaron pour leur annoncer la funeste nouvelle. En la voyant arriver, Ambre, la fiancée, se leva rapidement et s’approcha d’Elie.
-Alors comment va-t-il ?
Elie regarda par terre puis leva les yeux vers Ambre.
-Les poumons d’Aaron ont subit de très graves lésions, j’ai fait mon possible mais…
Ambre comprit tout de suite.
-Non… non… je vous en pris ne dites pas ça. Vous n’avez pas fait votre possible…Elle se mit à pleurer à chaudes larmes, les parents d’Aaron aussi.
-Vous n’avez pas fait votre possible… dit elle avec colère, il est mort !
- Je suis désolée.
Elie laissa la jeune femme crier son désarroi et sa colère, ils faisaient presque tous cela. Eléanore avait finit par s’y habituer mais la froideur qu’elle présentait n’était qu’un masque qu’elle se devait d’adopter dans ses cas là. C’était dur mais il fallait le faire.