Grey's Anatomy , The Story
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Forum inspiré de la série Grey's Anatomy au commencement de la saison 5
 
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 .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]

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MessageSujet: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeJeu 23 Sep - 7:29

Something has changed within me
Quelque chose a changé en moi
Something is not the same
Quelque chose n'est plus pareille

_____ Tous les détails étaient là. Liberty n’avait pas touché à l’alcool, même si leur tradition de la Saint-Valentin rimait avec une bouteille de champagne, un diner aux chandelles et du sexe. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas bu. À cause du minuscule bébé qu’il y avait dans son ventre. À cause de cette présence, elle n’avait pas beaucoup mangé. Elle était légèrement nauséeuse. Elle s’était couchée enrobée dans les couvertures du lit, vêtue d’un grand pyjama. Elle savait que Simon serait fâché quand il la verrait couchée avec un livre et l’intention d’aller dormir. Et en voyant le regard froid qui la traversa quand il franchit le seuil de la porte, elle sut qu’il se passera quelque chose de terrible dans cette chambre en ce quatorze février 2009.

_____ Liberty ouvrit les yeux en sueur dans son appartement. L’espace d’un instant, elle avait cru entendre un soupir à côté d’elle et le chaton qu’elle s’était acheté goûta à l’oreiller qui décolla des bras de la jeune femme en direction du chaton. Le miaulement fendant qui s’éleva du coin où l’oreiller s’écrasa, finit de réveiller la jeune femme qui fondit en excuse pour la petite boule de poil blanche qui émit un grognement à demi agressif. La jeune femme se retourna vers son cadran qui affichait trois heures du matin. Elle savait très bien qu’elle serait incapable de se rendormir. Trop de souvenir était revenu la chercher. Elle s’était levée et s’était dirigé vers la cuisine en serrant le chaton qu’elle avait acheté. C’était son psychologue qui lui avait dit qu’une présence lui ferait du bien. Elle avait choisit un chat pour son indépendance. D’une main d’automate, elle partit sa cafetière. Aujourd’hui marquait le début de son internat au Seattle Grace Hospital. Elle avait souhaité de tout son cœur faire son internat dans un autre hôpital. Mais elle n’avait pas eu le choix. Elle avait reçu hier le nom de son résident puisqu’elle se joignait en cours d’année à l’internat.

_____ Alex Karev

_____ En voyant ce nom, la jeune femme avait espérée qu’il s’agisse, malgré que le nom semblât terriblement masculin, d’une femme. Depuis l’agression qu’elle avait subit par son mari, Liberty n’entretenait qu’une relation mince et distante avec les hommes qui l’entourait. Un an et quatre mois avaient passé depuis que son Simon l’avait pratiquement tué, elle n’avait pas bâti de relation stable avec un homme, supportait à peine leur présence dans un groupe fermé et l’idée de se retrouver sous les ordres d’un résident masculin effrayait terriblement la jeune femme. C’était la raison pour laquelle elle avait de la misère à dormir comme ca ne lui était pas arrivé depuis qu’elle avait reçu ses résultats d’examen, deux mois auparavant. Une foule de chose effrayait la jeune femme quand on en venait à sa présence au Seattle Grace. La présence de médecin et d’interne devenu résidents qui l’avaient vu dans l’état où son mari l’avait laissé avec plusieurs blessures aux couteaux, des ecchymoses, un traumatisme crânien. L’amour peut être un jeu dangereux quand, de toute sa vie, on n’a cherché qu’une seule chose : L’amour et le respect des autres pour la personne que l’on est et qui ne semble que nous nuire dans l’atteinte des buts que l’on s’est fixés. Après avoir choisit un chandail à manche longue noir et une paire de jeans amples, le jeune médecin se réfugia dans la petite salle de bain. En laissant tomber son chandail, elle découvrit une longue cicatrice qui s’étendait de la base de son sein droit en suivant une longue ligne vers sa hanche. En retirant le pantalon, la cicatrice se continuait jusqu’au genou. Elle pénétra sous l’eau froide de sa douche en espérant que les clapotements chasseraient cette timidité qui s’emparait trop souvent d’elle. Et si elle n’était pas un bon médecin? Si elle ferait une terrible interne? Si elle serait une exécrable chirurgienne comme son père lui avait si souvent dit alors qu’il était ivre d’alcool?

_____ Enrobée dans une serviette, elle sortit de la petite cabine de douche. Sans toutes les extensions qui faisaient partie de son apparence, ces cheveux étaient courts et coupés au carré. Une coupe à la garçonne à laquelle elle tenait plus dur que fer. Cette coupe encadrait un joli visage pâle aux yeux bleus comme le ciel qui semblait pourtant éteint. Elle n’osait plus se regarder comme avant, comme quand elle était mariée et qu’elle considérait que son homme l’aimait même si parfois il s’emportait et la tapait un peu plus, parce qu’elle était jeune et naïve. Elle sécha ses cheveux. Elle attacha ses cheveux laissant seulement un toupet blond retombé dans ces yeux. Vêtue, elle s’assura que son ensemble de vêtement pour l’hôpital était bel et bien dans un sac posé sur le bord de la porte. En pris ensuite un petit déjeuner rapide qui se composa pour elle d’une moitié de croissant qu’elle avait acheté la veille dans la pâtisserie qui était située en bas de son appartement et d’une tasse de café qu’elle glissa dans son thermos.

_____ Ce fut à vélo qu’elle se rendit au premier ferry. Quatre heures du matin venaient de sonner et l’horizon se faisait toujours aussi noir alors qu’elle sortait du ferry en enjambant de nouveau son vélo. Une demi-heure plus tard, son vélo était fermement attaché à un poteau de l’autre côté de la rue qui faisait face à l’entrée principale de l’hôpital. La pensée qui traversa la tête de Liberty Destiny Nelson alors qu’elle s’approchait à la porte était qu’elle avait surement rencontré déjà rencontré son résident au nombre d’interne qui était venu voir le cas psychiatrique et chirurgical qu’elle avait été. Chirurgicale à cause des plaies physiques que son mari lui avait laissées. Psychiatrique à cause du silence qui avait suivit l’agression et sur laquelle elle n’arrivait toujours pas à mettre les bons mots. Cette peur dans laquelle elle vivait, cette culpabilité qui la rongeait d’avoir dit non pour une première fois, ce pas qu’elle savait qu’elle aurait dû faire quand elle avait compris que Simon était dangereux pour elle mais qu’elle n’avait pas osé faire. La jeune femme entra dans l’hôpital sur les coups de cinq heures et se retrouva dans le bureau du chef de la chirurgie, Richard Webber. Nerveusement, elle s’opposa à la poignée de main. « Avait-il lu son dossier médical ? » ne cessa-t-elle de se demander pendant tout le temps qu’il lui parla du programme d’internat. Était-ce pour cette raison qu’il n’avait pas sourcillé quand elle avait refusé de lui serrer la main en se reculant d’un pas? Était-ce pour cette raison qu’il ne s’était pas plaint de son silence, de ces rares questions murmurées en un souffle? Ne lui avait-il pas parlé après une de ces nombreuses chirurgies? Elle essayait de le comprendre. Mécaniquement, elle se leva une fois qu’il se fut levé et qu’il lui ait montré son petit casier d’interne avant de lui dire qu’il allait l'attitrer pour la journée à un titulaire, son résident étant absent. Et c’est ainsi que Liberty Destiny Nelson se retrouva assise sur une petite chaise en habit de médecin dans un hall immense seule en révisant nerveusement dans son calepin les notes qu’avait dit le docteur Webber qui était maintenant parti pour un rendez-vous d’affaire avec une famille qui n’avait visiblement pas reçu de bonne nouvelles et qui menaçait de poursuivre le Seattle. En entendant des pas se rapprocher d’elle, Liberty releva brusquement des yeux, cherchant l’origine du son.
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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeJeu 23 Sep - 7:52

Difficile de se réveiller quand on doit laisser l’amour de sa vie dans un lit vide. Mais c’est comme ça, il faut bien aller travailler et sauver des vies. Notre cher Alex Karev avait maintenant deux objectifs dans la vie, deux choses qui le rendait heureux et qui faisaient de lui un homme, un vrai. D’une part, être un bon médecin et sauver le plus de vie possible et d’autre part, voir le regard amoureux de sa petite amie chaque jour que dieu fait. Voilà pourquoi quoi qu’il arrive, Alex sera toujours un battant et de bonne humeur. Certes, le moral est bien bas quelques fois mais bon, il remonte très vite la pente maintenant qu’il est entouré et qu’il sait qu’il a fait le bon choix en devenant médecin. Quand il était plus jeune, c’est la lutte qui lui permettait de se battre et d’avancer. Aujourd’hui, il évolue, il murit et il ne se voit plus mener la même vie des quelques mois auparavant. Un homme nouveau pour une vie tout aussi nouvelle. Mais c’est ça qui fait qu’il se sent vivre, voir sa vie changer et se renouveler lui enlève l’ennui de la routine.

Bien que quand on y pense, la routine telle qu’il pourrait la vivre en ce moment ne le dérangerait pas. Bref, il s’était tout de même lever avec une petite grimace et il était venu poser ses lèvres sur le front d’Isobel avant de se diriger vers la salle de bain pour se réveiller un peu plus et faire un brin de toilette. Il ne resta pas longtemps dans cette pièce, un bon quart d’heure et il était fin prêt à partir pour le boulot. Il avait préparé sa thermos de café et avait manger des toasts rapidement. Il ne mangeait pas tellement le matin. Pourquoi ? Raison inconnue, mais cela ne l’empêchait pas de tenir le rythme à l’hôpital. Bref, il n’allait pas tarder à partir et oui sinon, il allait finir par être retard. Il hésitait entre prendre la voiture ou la moto. Il aimait beaucoup faire de la moto et du coup, ce dilemme quelque peu débile se termina rapidement lorsqu’il s’empara de son casque.

Après une bonne vingtaine de minutes passées sur la route, il était enfin arrivé, il commençait là journée assez tôt, mais c’était comme ça. Il n’était pas de garde, ce qui lui avait permis de passer la nuit avec Izzie, donc il n’allait vraiment pas s’en plaindre. Bref, le voilà donc sur le parking à se garer et à retirer son casque tout en se recoiffant rapidement. Son bolide était bien en sécurité et le voilà qui entre dans l’enceinte de l’hôpital prêt à travailler comme il se devait. Il avait été rapidement dans les vestiaires pour enfiler sa tenue et hop les premières visites pouvaient commencer. Il aimait vraiment son métier et encore plus voir le sourire des patients lorsqu’il leur annonçait une bonne nouvelle. C’est sur que ce n’est pas toujours comme ça, mais bon, il préfère se rappeler d’un sourire que de larmes. Ca l’aide à avancer et à se battre. Bref, il avait rapidement fait ce qu’il y avait à faire et puis de toute façon, il avait été bippé par le Docteur Webber. Il voulait lui parler d’une nouvelle interne qui lui était confié. Il était content de voir qu’on lui attribuait un nouvel interne, cela voulait dire qu’il lui faisait confiance et surtout qu’il considérait qu’Alex avait une bonne capacité pour apprendre. Il ne savait pas encore qu’il reconnaitrait rapidement une patiente de l’hôpital qui avait été presque battue à mort par son mari.

En attendant, il avance dans ce couloir où son supérieur lui avait dit que se trouverait sa nouvelle interne. Il marcha d’un pas décidé vers une blondinette assise sur une chaise. Une fois à sa hauteur, il ne savait vraiment pas qu’il serait surpris. Elle avait l’air un peu stressée et avait relevé brusquement la tête en entendant les pas de Karev. Il reconnu tout de suite son regard et surtout la blondeur de ses cheveux. Une fois à sa hauteur, il lui adressa un regard plein de compassion et finit par dire…

« - Bonjour Melle Nelson, je suis votre résident… Jamais je ne me serais attendu à vous avoir comme interne… »
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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeJeu 7 Oct - 12:56

I'm throught with playing by the rules
J'en ai marre de jouer selon les règles
Of someone else's game
Du jeu de quelqu'un d'autre

_____ Avez-vous déjà, cher lecteur, aimer de manière inconditionnelle? Aimer à en perdre la raison. À en perdre l'impression que le temps existe. On dit souvent qu'il n'existe aucun amour qui est inconditionnel. Aucun amour ne dure éternellement. Pourtant quand j'avais rencontré Simon Caroll, j'avais été persuadée du contraire. ce que j'avais senti à ce moment avait été si fort. Si extrème que je n'avais pas été capable de m'imaginer vivre sans cette chaleur qui m'envahissait quand je le croisais dans un corridor et qu'il me renvoyait mon sourire. Si importante que je m'étais un peu plus éloigner de mon père et de ces problèmes de médecins. J'avais dressé une importante muraille entre mon père et moi. Pour ne pas qu'il le sache. J'avais peur que si mon père savait que je ressentais quelque chose pour un prof il m'en veuille inconditionnellement. On dit de l'amour qui unis ques mois auparaun parent et son enfant qu'il est inconditionnel. Dans le cas de mon père, j'avais des doutes plus que raisonnable. J'avais raison de m'en faire. Combien je voulais qu'il m'aime!

_____ Mais il s'était montré contrôlant. Possessif avec le temps. Jaloux. Mais je lui avais pardonner et j'avais été la première à lui trouver des excuses pour les choses qu'il me faisait. Il était possessif. Mais je l'aimais malgré tout. Je m'était faite à l'idée qu'il fallait toujours que je sois à la maison avant lui, que le souper soit prête. Je m'étais accoutumé à l'odeur d'alcool qui collait à la peau de mon mari. Je m'étais habituer à ses crises de colères sans que je puisse les comprendre. J'avais appris à maquiller des oeils au beurre noir. J'avais accepté des excuses et les crises de larmes qui suivaient les moments de violence. J'étais encore nerveuse. Encore dans ma tête. Je ne devrais pas être ici. Mon regard croisa celui du docteur Karev avant de dévier dans une direction opposé. J'avais impression que si je le regarderais, qui verrait combien je ne suis pas sur de ce que je veux faire. Un soupire, mon regard se fixa juste un peu en haut de son épaule.

_____ « Bonjour Melle Nelson, je suis votre résident… Jamais je ne me serais attendu à vous avoir comme interne. »

_____ Je porterais encore longtemps les marques de mon amour pour Simon. Ces marques étaient certes physique mais aussi psychologique. Je me surprennais encore à ne pas sortir le soir en attendant dans la peur qu'il revienne à la maison. Mon malaise envers les hommes était toujours permenant et je fuyais sistématiquement tous les endroits ou je me trouvais en compagnie d'une majorité d'homme. Depuis que j'étais sortie de l'hôpital, il y a pratiquement un an, j'étais en psychothérapie intensive et sous une médication qui me permettait de vivre une vie normale sans mes crises d'anxiété. Pourtant, aujourd'hui, je commencais une nouvelle vie. Je réalisais que c'était mon nouveau départ. Ma nouvelle chance. Pourtant chaque pas que je fesait en entrant dans le Seattle Grace Hospital était relié à un pas que j'avais fait en sortant de ma relation avec Simon. Mon regard fuyait systématiquement celui du Docteur Karev. J'aurais souhaité une femme qui ne m'avait pas vu dans cet état-là. Au plus bas après que mon mari m'aie poignardé. J'avais une folle envie de pleurer. Mais à la place je me redressa droite et ramassa le peu de force que j'avais avant de murmurer d'une petite voix transparente.

_____ « Bonjour docteur Karev... J'espère que vous n'êtes pas trop décu que ce ne soit que moi... »

_____ Si vous n'avais jamais, lecteur, aimer de manière inconditionnelle, seriez-vous prêt à l'essayer? Aimeriez-vous sentir le sol se dérober de sous vos pieds quand vous apercevez votre âme soeur qui se présente? Aimeriez-vous vous savoir que l'on vous attend à la maison avec impatience et tendresse? Moi, du haut de ma triste expérience, je ne serais pas prête à me reperdre dans les bras d'un homme. Je ne serais pas prête à croire qu'inconditionnellement l'homme que j'aime est bon, doux, calme et tendre. Pour toujours, j'aurais cette peur qu'une main ne s'abatte sur moi avec violence.
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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeLun 18 Oct - 3:52

Etre devant Liberty n’était pas une chose des plus facile pour moi. J’avais été là quand elle avait été admise au Seattle Grace pour avoir été rouée de coups par son mari. Il faut dire que je me sentais proche d’elle plus que d’une autre patiente. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que ma mère a été dans cette situation et que quoique j’en dise moi aussi. Et oui, mon père quand il était plus que soule se déchainait sur ses enfants et sa femme. Très courageux non ? J’avais tout fait pour le réduire à néant. Comment faire pour faire partir un mari violent ? Et bien tout simplement en faisant la même chose. C’est pour cette raison que je m’étais mis à la lutte assez jeune. J’étais animé par cette envie de vengeance et de lui montrer que de frapper ma mère, c’était juste pas possible. Si il voulait se défouler sur quelqu’un qu’il le fasse sur moi à la limite mais pas sur ma mère, ni même ma sœur. Et puis, un jour où j’en avais vu trop pour me contrôler, je m’étais rué sur lui pour lui en coller une. Celle là, il ne l’avait pas vu venir et il l’avait plus que mérité. Je lui avait expressément demandé de partir et ne nous laisser tranquille.

J’avais été surpris de le voir partir sans broncher et sans même faire ses valises. J’avais été soulagé et même libéré. Depuis ce jour, je me demande ce qui lui prenait. J’ai grandi sans un père. Mais en même temps, grandir avec un père aussi violent, ce n’est pas non plus une bonne chose. Après cette violente dispute, je n’avais d’autre choix que de subvenir aux besoins de ma famille. C’était moi maintenant l’homme sur qui compter. Et même si je n’étais qu’âgé de 12 ans, je me devais d’’être là pour elles. Du coup, et bien en plus des cours, je m’étais mis à voler de la nourriture. Mais comment ne pas se faire prendre en étant aussi jeune. J’ai un lourd passé mais après tout, c’est ce qui fait l’homme que je suis aujourd’hui. Chacun à son passé et j’assume le mien. C’est juste qu’à présent, je ne vois plus vraiment les choses de la même manière.

Oui j’ai été un homme à femmes, un séducteur qui s’amuse avec elles. Mais jamais je ne les ai frappé, non ça jamais. Maintenant, je me suis assagi et je suis devenu quelqu’un de respectable grâce à Isobel. C’est surement la seule femme que j’ai jamais aimé si on ne compte pas Ava. La seule a avoir su percer le mystère que j’étais. Je ne lui ai jamais vraiment parlé de mon passé et si un jour elle me pose la question, je serais le plus sincère possible. Elle a le droit de savoir ce que j’ai vécu et à quel point j’ai eu un père minable. D’ailleurs, des fois, il m’arrive d’avoir peur de devenir comme lui si j’étais amené à avoir des enfants. Mais nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, la seule chose dont j’ai envie, c’est qu’elle devienne ma femme. Je cherchais juste le bon moment pour lui faire ma demande.

Mais passons, je n’étais pas là pour parler de ma vie sentimentale mais plutôt de la venue de ma nouvelle interne. Une interne que je connaissais et qui comme je vous l’ai dit m’a touché. J’avais envie de la prendre dans mes bras mais je n’en fis rien. En tout cas, elle avait l’air d’avoir repris de la bête et c’était bien à voir. Jamais je ne me serais imaginé qu’elle nous rejoindrait dans notre équipe du Seattle Grace Hospital. J’avais remarqué qu’elle fuyait mon regard, mais je la comprenait tout à fait et je ne lui fit même pas le remarque. En attendant, j’étais tout de même content de la voir.


« - Et bien je dois dire que oui je suis un peu surpris, mais agréablement surpris. Je suis sur que vous deviendrez un très bon médecin et je ferais tout pour. Je vais vous faire visiter l’hôpital avant qu’on commence tranquillement d’accord ?

Je savais pertinemment que je ne serais pas comme avec tous les autres internes. J’essaierai d’être aussi dur, mais c’est clair que voilà, je suis touché par son histoire. Etre impartial sera dur pour moi mais je le devais. Ce n’est pas bon d’être le chouchou d’un résident. Donc je ferais de mon mieux pour être professionnel. Alors Liberty, ne m’en veut pas si je suis dur avec toi-même si c’est contre mon gré.
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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeMar 16 Nov - 6:13

Too late for second-guessing
Trop tard pour regarder en arrière
Too late to go back to sleep
Trop tard pour retourner me coucher

_____ En philosophie, le premier professeur que j’avais eu était fan de cette description de l’être humain « animal rationnel ». J’ai toujours trouvé que c’était idiot de définir l’être humain comme étant quelque chose de rationnel. Nous faisons tous des bêtises. Nous agissons tous sur des coups de tête. Certains se marient à Las Vegas, d’autres acceptent de pardonner quelqu’un parce qu’il jure qu’il fera un effort. Parfois, on se surestime aussi. Je venais à peine de mettre les pieds dans cet hôpital et j’avais déjà peur. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas savoir donner les bonnes réponses aux questions que l’on allait nécessairement me poser une fois étant donné mon rôle d’interne. Durant toutes les années que j’avais passé en faculté de médecine, je n’avais pensé qu’au jour où je pratiquerais enfin la médecine et où j’aurais l’immense chance de sauver des vies un petit pas à la fois, une chirurgie à la fois. Et voilà qu’aujourd’hui, je commençais enfin cette place dont j’avais toujours rêvé et que je me remettais à douter du bienfondé de ma quête, de mes années d’études et de tous les sacrifices que j’avais dû faire pour arriver ici.

_____ Je n’étais pas rationnelle. Je n’avais jamais été le genre de personne rationnelle. J’étais une fille d’instinct. Le genre qui fonce tête baissé dans un projet parce qu’elle a une motivation du tonnerre et qu’elle veut tellement cette chose qu’elle serait prête à tout faire pour avoir ce qu’elle désire. J’en étais consciente depuis que Simon m’avait… depuis l’accident… J’avais toujours su que ce n’était pas une bonne idée nécessairement. Mais je ne pouvais pas changer la souche même de mon existence. Je me tenais donc là, debout, droite comme un pic, terriblement nerveuse, terrorisée et effrayée. J’avais peur de faire une erreur. Peut-être aurais-je dû écouter ma psychologue un peu plus longtemps? Avait-elle raison quand elle disait qu’il serait possible que je ne sois plus jamais capable d’être à la hauteur?

_____ « Et bien je dois dire que oui je suis un peu surpris, mais agréablement surpris. Je suis sûr que vous deviendrez un très bon médecin et je ferais tout pour. Je vais vous faire visiter l’hôpital avant qu’on commence tranquillement d’accord ? »

_____ Il était gentil. Comme il l’avait toujours été avec moi, même si je ne lui avais pas adressé la parole une seule parole et que je m’étais mise à trembler de manière incontrôlable à chaque fois que nous nous étions retrouvés les deux seuls. Mais à l’époque j’étais en état de choc. J’étais vide et déçue. J’avais finalement réalisé que ma vie ne menait à rien étant donné que mon mari m’avait poignardée. J’étais brisée parce que j’avais perdu la seule chose que j’aimais à ce moment-là dans ma vie. Mon bébé. Mon tout petit bout d’être humain qui s’était accroché en moi par hasard quand nous avions cessé d’espérer que je tombe enceinte. Aujourd’hui, plus d’un an après que mon mari ait failli me tuer, je n’étais toujours pas capable de le regarder en face. En fait, j’étais incapable de regarder n’importe quel homme dans les yeux.

_____ « Merci beaucoup, docteur Karev. J’avoue que ça me ferait du bien de faire un tour d’ici sans être sous médicament ou sur un fauteuil. »

_____ Pendant toute la durée de mon hospitalisation, j’avais eu droit à autant de morphine et de valium qu’il en fallait. Mais le souvenir que j’en gardais était mince, flou et avait d’immense trou. Un véritable tour du propriétaire ne m’aurait pas fait de mal. Ma voix était basse et timide. Je n’étais pas le genre qui aimait admettre qu’elle avait des faiblesses. J’avais un orgueil. Je regardais doucement autour de moi. Je pouvais me rappeler d’être sortie du Seattle Grace accompagné par un policier à ma demande. Il était venu m’aider à vider mon appartement, à faire le tri dans mes affaires et surtout à m’arrêter mon mari dans le cas où il était assis dans le salon de la maison à m’attendre. Et pendant que je faisais mes boîtes, après ma sortie de l’aile psychiatrique, je m’étais surprise à tomber sur les notes de cours de ce fameux prof de philo et d’être partie à rire incontrôlable après avoir lu que l’être humain est un animal rationnel parce que quel rationnalité pousse une femme à aimer aussi inconditionnellement qu’elle passe une éternité dans un hôpital?
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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeJeu 2 Déc - 6:34

Etre en face d’un ancien patient qui avait failli perdre la vie à cause d’un mari violent ce n’est pas facile. Croyez-moi, j’ai eu beaucoup de mal à m’occuper du cas de Liberty. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça m’avait rappelé de bien nombreux souvenirs. Notamment celui de voir ma mère souvent au sol face à ce que lui faisait mon père. Parce que oui, l’alcool rendait mon père des plus violents. Du coup, et bien j’avais très rapidement pris les choses en main en foutant ce mec qui n’était pas vraiment mon père pour le foutre dehors. Certes, ce n’était pas quelque chose de simple quand on est à peine âgé de 10 ans. Mais il fallait bien que je trouve une solution. Alors oui, quand j’ai vu Liberty allongée sur ce lit presque à l’agonie et bien j’ai repensé à tout ça. C’est surement pour cette raison que j’ai tout donné pour la sauver. Par chance, la justice avait contraint son mari à ne plus l’approcher et puis il ferait surement un stage en prison. Mais là n’était pas la question. Aujourd’hui, elle était en pleine santé et je l’avais à présent en face de moi.

J’avoue que ça fait tout de même un choc quand vous revoyez une patiente et encore plus quand vous la voyez avec une tenue d’interne. C’était touchant de voir que malgré tout ce qu’elle avait vécu, elle avait voulu se donner corps et âme dans la médecine. D’ailleurs, une petite question me trottait l’esprit. Est-ce que c’était parce qu’on avait été présent pour elle, soucieux de lui sauver la vie qui lui avait donné envie de devenir médecin. Mais je n’osais vraiment pas lui demander. En attendant, je lui avais proposé de revisiter l’hôpital mais avec la casquette de l’interne et non celle du patient. Elle avait dit oui avec plaisir et c’est pour cette raison que je l’invita à se lever pour qu’on commence à faire la petite visite.


« - Je dois dire que ça me touche vraiment de te revoir ici et j’avoue que je me pose une petite question. Tu me dis si ça te gène d’en parler hein ?! Je me demandais ce qui faisait que tu avais eu envie de devenir médecin ? »

Voilà, j’ai tout de même poser ma question. C’est vrai que j’étais quelque peu curieux et si elle ne voulait pas répondre et bien je ne lui en voudrais pas du tout. C’est tout à fait normal, je ne veux pas du tout la mettre mal à l’aise et encore moins qu’elle replonge dans des souvenirs douloureux. En attendant et bien nous faisions la visite du premier étage. Il n’y avait pas grand-chose à lui montrer, juste les chambres et le standard mais sinon c’était vite fait. Je lui avais donc fait signe de prendre l’ascenseur pour pouvoir aller visiter les blocs opératoires, enfin du moins passer par les SAS d’observation pour qu’elle se rende compte de la réalité des choses. Bon certes, elle avait tout de même fait les études pour donc elle devait savoir ce qui caractérisait l’univers de la médecine. Nous étions donc tous les deux entrain de marcher et je lui montrais tout ce qu’il y avait à savoir.

« - Donc comme tu vois, les services de maternité, de psychologie et la radiologie sont dans les étages au dessus. En tout cas, si tu as des questions je suis là, je suis pas ton résident pour rien. »

Je lui fis un petit sourire tout en continuant de marcher. Je vous la mettre à l’aise. Je me doutais bien qu’elle n’était plus si à l’aise que ça avec les hommes. Je ne voulais vraiment pas qu’elle soit gênée en ma présence. Enfin de toute façon, je ne suis pas non plus un tyran donc bon. Tu n’as pas à t’inquiéter Liberty.
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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeVen 3 Déc - 10:40

It's time to trust my instincts
C'est le temps de croire en mes instincts
Close my eyes and leap
Fermer mes yeux et sauter

_____ Il est rare le nombre de fois où l’on se fait dire que l’on a une véritable seconde chance. Il est rare le nombre de fois où l’on nait pour une seconde fois. C’était ce que ma psy m’avait dit quand elle m’avait rencontré pour la première fois. Que la vie m’avait donné une seconde chance. J’étais allongée dans un lit d’hôpital et son sourire était là… mais il ne me réconfortait pas. Si j’avais eu une seconde chance, je trouvais qu’elle avait bien mal commencé. Malgré que je fusse à la fin de mes études de médecine, je n’aimais toujours pas les hôpitaux à la folie. L’aile d’oncologie me rappelait Olivier et son mal de vivre. L’aile de néo-natalité faisait pourtant naitre en moi un grand espoir. Je pouvais avoir été violenté par Simon, je n’aurais jamais manqué un stage en pédiatrie. Parce que j’avais en moi le rêve de sauver de petits êtres humains. J’avais donc ouvert les yeux aux soins intensifs, de loin un des endroits que j’aimais le moins de tout l’hôpital. Je trouvais qu’il était paniquant… le silence des soins intensifs était inquiétant en fait. Des mots murmurés… mais pas trop d’espoir de véhiculer. Et je ne me rappelais pas que de naitre faisait aussi mal.

_____ « Je dois dire que ça me touche vraiment de te revoir ici et j’avoue que je me pose une petite question. Tu me dis si ça te gène d’en parler hein ?! Je me demandais ce qui faisait que tu avais eu envie de devenir médecin ? »

_____ J’avais mes tabous, mais il apprendrait bien vite à connaitre mes limites. Parler de pourquoi j’avais choisi de faire médecine ne faisait pas parti de mes tabous. Je ne parlais que peu ou pas de mon mari, de mon mariage et de l’accident. Je ne parlais pas de mon corps… Je ne parlais pas de mes blessures… mais je parlais de ce qu’il y avait avant… avant ce fameux soir où j’ai osé dire non parce que j’étais enceinte et que je me sentais nauséeuse malgré le souper qui était aussi bon que d’habitude. À deux, j’étais capable de parler un peu d’ouvrir sans confier mon cœur. Mais j’avais peur de quand on se retrouverait en plus grande groupe. Peur de ma propre réaction. Je fuyais systématiquement tous les lieux où les hommes se tenaient. Mon épicerie, je la faisais livrée.

_____ « Rien... J'étudiais pour devenir médecin... j'ai travaillé aussi un peu dans un café étudiant. Mais... j'ai toujours voulu devenir chirurgienne depuis qu'Olivier, un ami à moi, se soit enlevé la vie... avant de tomber en phase terminale... cancer... Il ne voulait pas mourir comme certains de ces amis. »

_____ Olivier… Mon premier amour… mon meilleur ami. Une pièce maîtresse de mon histoire. Il m’avait abordé en maternelle avec un beau grand sourire ravageur pour un petit garçon de son âge. Et il s’était mis à me parler. À l’époque, j’étais d’une timidité pire encore que celle que j’avais aujourd’hui. Le genre de fille totalement muette en classe. J’avais doucement hoché la tête à toutes les questions qu’il avait posées. Il avait grandi avec moi à Brooklyn, dans l’État de New York… et jamais au cours de sa maladie, j’ai pensé qu’il ne lâcherait le combat. Il était si fort. Mais à 17 ans, il savait que ces dés étaient joués. Que son temps était compté. Il avait choisi la fuite face au fait de se battre… mais moi, j’avais choisi de subir. J’étais en quelque sorte aussi lâche que lui. Il aurait fallu qu’il agisse… comme il aurait fallu que je demande le divorce plus tôt… beaucoup plus tôt.

_____ « Donc comme tu vois, les services de maternité, de psychologie et la radiologie sont dans les étages au-dessus. En tout cas, si tu as des questions je suis là, je suis pas ton résident pour rien.»

_____ Il parlait et je marchais en notant de temps à autres des informations sur mon calepin. J’avais rêvé pendant des années au moment de faire ma résidence en chirurgie. J’y avais penser… sans tabou. Et cela me semblait irréel. J’avais hâte de m’attacher à cette tâche. J’avais l’impression que je serais bonne pour cette profession. En mon fort intérieur, je le savais. Mais j’avais peur… comme une majorité d’internes et probablement plus qu’eux à cause de Simon, de ces crises qui faisait en sorte que je gardais imbriquer en moi cette peur de ne pas être à la hauteur. Je ne posais pas de question. Aucune. J’essayais de ne pas penser à mon histoire. En fait, ce tour du propriétaire me rassurait et me permettait de me distancer de ma propre histoire, de la perte de mon bébé… de toutes ces insécurités que j’avais et qui étaient si dures à surmonter. C’était pour cette raison, en considérant mon passé que l’on avait dit qu’il serait bien mieux de me laisser me faire à mon rythme. Je soupçonnais même un peu ma psychologue d’avoir contacté l’hôpital pour demander une intégration en douceur. Elle avait si peur que les minces progrès que j’avais faits volent en éclat dans un retour au travail trop tôt. D’une voix douce en marchant, je lui demanda sérieusement :

_____ « Êtes-vous toujours aussi gentil? »

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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitimeSam 15 Jan - 5:20

Etre en présence de Liberty me faisait tout de même bizarre. Je me souviens encore de son arrivée ici, on pensait tous qu’elle ne s’en sortirait pas et que nous allions déplorer la mort d’une jeune femme. Mais au contraire, elle avait réussi à s’en sortir et elle s’était battue avec une force hors du commun. Aujourd’hui, elle était à mes côtés avec tout ce qui faisait d’un homme un médecin. J’étais étonné d’apprendre qu’elle était interne ici et qu’elle voulait devenir chirurgien. J’étais son résident et même si il y avait le côté affectif qui entrait en compte cette fois-ci, il fallait que je fasse abstraction de tout ça pour être le meilleur professeur possible pour elle. C’est vrai que pour un premier contact avec elle, je n’étais pas aussi cinglant que d’habitude. Je lui faisais visiter l’hôpital tout en lui demandant de ses nouvelles. C’est à ce moment là qu’elle me fit comprendre qu’elle était devenue médecin parce qu’un de ses amis lui en avait donné l’envie. Il avait succombé d’un cancer au dernier stade. C’était une histoire assez touchante et je dois dire que je comprenais sa motivation de devenir chirurgien. Sauver des vies est notre priorité. Je n’avais rien dit, juste un petit sourire. C’était un sujet assez délicat et je ne voulais pas faire de conneries. Elle était encore fragile ça se sentait alors pourquoi la rendre triste à parler de cette histoire. Elle eut une question qui m’étonna comme si j’étais d’une nature assez méchante et surtout pas du tout agréable avec les internes. Il me fallut un peu de temps avant de répondre d’une voix calme et douce.

« - Et bien disons que je suis un peu plus dur avec les autres internes mais ce n’est pas pour autant que je ne vais rien t’apprendre. Mais si tu veux que je sois comme avec les autres y a pas de soucis. C’est comme tu veux.

Je lui avais laissé le choix de savoir de quelle façon elle voulait que je lui apprenne les choses pour devenir un médecin voir un bon médecin. Enfin en tout cas, je savais que je ne serais pas le même avec elle. Je ne voulais pas lui lancer des pics pleins de méchanceté et puis voilà je ne me voyais pas faire ça. Maintenant, si ça la gênait que je sois comme ça avec elle et bien je changerais de méthode. En attendant, nous étions arrivés à la fin de la visite. Il fallait se mettre à bosser et ce ne serait surement pas simple pour moi au début surtout si on a des cas qui sont aussi dur que celui de Liberty. Mais je devais oublier tout ça et la considérer comme une interne normale. J’étais affecté à la mine aujourd’hui et c’est pour cette raison que je l’invita à me suivre pour que l’on commence à voir ce que je pourrais lui apprendre.

« - Et bien voilà maintenant nous allons aller à la mine pour travailler tranquillement. »
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MessageSujet: Re: .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev]   .::. Les règles du jeu : Scène 1 : Defier la gravité .::. [Karev] Icon_minitime

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