![Comment devenir fou en 10 leçons... [Episode 1 : Eléanore et Ever] _](https://2img.net/i/_.gif) |  Sujet: Comment devenir fou en 10 leçons... [Episode 1 : Eléanore et Ever] ![Comment devenir fou en 10 leçons... [Episode 1 : Eléanore et Ever] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mar 12 Oct - 10:03 | |
| Qui n’a jamais vécu son premier jour à l’école, le jour de la rentrée. Tout un tas d’émotion se profile à l’horizon dans ces cas là. La boule au ventre, le stress de faire une gaffe. L’envie de vomir avant de partir prendre le bus. Tout un tas de choses qui font qu’on préfèrerait rester dans notre lit plutôt que d’y aller. Pourtant, il faut toujours faire face à nos peurs pour pouvoir avancer et ne pas être quelqu’un qui subit sa vie. Aujourd’hui n’était pas un simple jour, du moins, pas pour tout le monde. Le 21 Septembre 2010 n’est autre que le jour de rentrée de nos jeunes médecins en herbe, les internes. Et oui, finit de bûcher les cours et d’être à l’université à étudier tout en ne pensant qu’à mettre sa voisine de classe dans son lit ou alors faire la fête en espérant ne pas avoir de devoir surprise le lendemain. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, même si ce sont des étudiants brillants qui ont surement une chance d’être un jour médecin, ils n’en restent pas moins des jeunes à l’envie de s’amuser.
Le temps des responsabilités était arrivé et quoiqu’ils en disent, ils ne sont surement pas prêts à affronter tout ce qu’ils rencontreront au Seattle Grace Hospital. C’est vrai qui n’a jamais dit qu’il est prêt à tout et qui se rend compte qu’il a sous-évalué la situation. Demandez à nos résidents, ils seront les premiers à vous le dire. Bon peut être pas ceux qui sont fier et qui ne veulent pas se dévaloriser mais peu importe. Aujourd’hui, ils n’étaient plus à cette place délicate. Certains s’en sont sortis, d’autres ont préféré quitter le programme avant même d’avoir terminé leur internat. Une pression qu’ils n’avaient pas réussi à tenir. Heureusement, d’autres se sont battus et vont maintenant passer le témoin à ces jeunes internes pour leur apprendre leur savoir-faire.
Mais pourquoi commencer de façon formelle. C’est tellement plus drôle de faire ça de façon ludique. Le but de cette journée ? Rendre ses jeunes petits internes complètement fous. Et oui, c’est tellement bon de jouer avec les nerfs de ces petits nouveaux. On voit de suite les battants et ceux qui ne finiront par le programme si ils ne s’endurcissent pas un peu. En tout cas une choses est sure, préparez-vous à tout un tas de rebondissements… Cette journée vous marquera pour un bon petit moment. C’est pas plus mal non ? Enfin, peut être que vous regretterez d’avoir choisi cette voie ? Tout dépend de ce que vous attendez de ce métier… Soyez sur vos gardes tout peu arriver, absolument tout !
Comment faire quand une titulaire au tempérament de feu doit prendre en charge une interne qui découvre tout juste les lieux. Pas si simple quand on y pense. Mais bon, c‘est la rentrée et Eléanore compte bien s‘amuser et manque de chance, la victime n‘est autre qu‘Ever. Alors Ever, est-tu prête à devenir folle ? Nous verrons si ta journée sera ce que tu attendais…
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| | Sujet: Re: Comment devenir fou en 10 leçons... [Episode 1 : Eléanore et Ever] Mar 26 Oct - 11:16 | |
| Elle regardait constamment son bipper, en attente de quelque chose. Elle finit par attraper l’appareil et le démonter pour vérifier s’il fonctionnait bien avant de se reprendre, se trouvant pitoyable. Elle passa sa main dans ses cheveux et poussa un long soupir. Si certains devaient jubiler de passer une première journée aussi calme, elle, s’ennuyait à mourir. Assise dans le hall de l’entrée de l’hôpital, elle observait les rares va-et viens de certains médecins, sans oser leur proposer son aide. Elle but une gorgée de son starbuck cofee. Son septième pour être exact. Et pourtant, elle n’avait strictement rien fait. Mais cela lui occupait les mains, et l’aidait aussi à se tenir éveillée. Elle qui n’avait pas dormi de la nuit, trop excitée par sa « rentrée ». Elle hésitait même à rentrer chez elle faire la sieste, mais ça conscience l’en empêchait. Elle restait néanmoins perplexe, elle était venue ici pour être débordée. Comment se pouvait-il qu’il ne se passe rien dans un si grand hôpital ? Du moins, rien que ne nécessitait qu’on la bippe. Elle souffla une nouvelle fois, montrant son agacement profond. Elle enfoui sa tête entre ses mains dans un gémissement plaintif, emplis de désespoir. _ Je déteste cet hôpital. Souffla-t-elle. Après tout, elle aurait très bien pu devenir pompier non ? Eh bien non. Il y avait de l’action mais pas assez de réflexion. La médecine était le métier parfait pour elle, comme elle l’avait fait comprendre à ses parents, une semaine plus tôt lorsqu’elle avait craqué. Elle avait enfin dévoilé ce qu’elle gardait pour elle depuis 21 longues années. Tout ce qu’elle ressentait. Elle avait tout dit. Et elle ne le regrettait en rien. C’était bien mieux comme ça. Ce qui l’avait poussé à bout ? Une simple phrase. « Nous sommes très fiers de toi, Ever. » C’est là qu’elle c’était emportée. A ce moment-là qu’elle avait tout laisser sortir. Ils avaient toujours étés fiers d'elle, qu’il y avait des raisons. Non pas parce qu'elle était leur enfant et qu'elle grandissait. Mais plutôt parce qu'elle était leur enfant et qu'elle réussissait. Ils en parlaient à qui voulait bien l'entendre, et s'en vantait tout le temps. L'intelligence de leur fille était leur seule richesse. Et elle n’en pouvait plus. Ils ne savaient même pas qu’elles étaient ses motivations, ils savaient justes qu’elle allait exercer un métier très réputé. Et c’est tout ce qui les importait. « J'ai choisi la médecine pour pouvoir caser toute mon intelligence. Parce qu'en médecine il y a des tas de choses à savoir par cœur, et des tas de choses à apprendre, même au bout de plusieurs années. On n'arrive jamais au bout, il y a toujours quelque chose qu'on ne sait pas. J'ai choisi la médecine parce qu'elle ne laisse aucun répit, je n’ai pas envie de rentrer chez moi et de m'asseoir sur mon canapé pour me rendre compte que je n'ai aucun ami parce que j'ai un QI un peu trop élevé pour ne pas être agaçante. Je n’ai pas non plus envie de me recroqueviller dans mon lit en me sentant seule et non soutenue. Et je veux encore moins m'endormir en pensant que si mes parents me voyaient ils auraient honte de moi parce que je ne suis pas en train de prouver que je suis géniale et que mon intelligence n'a aucune limite. J'ai choisi la médecine parce que j'espère pouvoir enfin être fière de moi. J'ai envie de sauver des vies, et de pour une fois, être heureuse et me féliciter moi-même. Non pas pour une chose futile, comme une bonne note à un contrôle ou pour un pauvre diplôme, mais parce-que j'aurais amélioré la vie de quelqu'un, changer le destin d'une personne et lui redonner l'espoir. Voilà pourquoi j'ai choisi la médecine, ni plus ni moins. Alors maintenant fichez moi la paix. Vous ne savez rien. J'espère ne plus jamais vous revoir, à part si c'est dans un lit d'hôpital, c'est bien clair ? Vous devez sûrement pensé que je suis devenue un monstre. Et bien j'espère que vous en êtes fiers. »A la suite de cela, elle s’était sentie libre. Soulagée d’un poid. Elle en avait assez de leur hypocrisie, de tout cela. Ils n’étaient jamais là pour elle. Elle se souvint des fois où elle avait tenté –en vain- de parler de ses problèmes d’adolescente à sa mère : « _ Maman, tu sais à l’école on me charrie beaucoup sur…Ma différence. J’ai de nombreux surnoms plutôt déplaisants voir même humiliants et même mes professeurs me traitent comme ci j’étais leur collège. Je ne m’y sens pas à l’aise et…
_ Ever ! Ne remets pas en cause ce que tu es. Et puis, tu es intelligente, je suis sûre que tu trouveras la solution à ton problème par toi-même. »Elle leva les yeux au ciel tant l’attitude de sa mère l’exaspérait. Et elle se sentit heureuse à la perspective de ne plus jamais les voir. Mais elle revint bien vite à la réalité : Elle s’ennuyait toujours autant. Ce qui la faisait penser à tout et n’importe quoi. Elle n’avait pas vraiment envie de ses souvenirs, plutôt d’un bon cas qui lui prendrait toute la journée. |
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